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Munitions à l'Uranium Appauvri

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Uranium Appauvri : la position française

Question écrite de M. Jean-Luc Warsmann (Union pour un Mouvement Populaire - Ardennes)
au Ministère de la défense sur les armes à uranium appauvri

question publiée au JO le 09/11/2010 / réponse publiée au JO le 18/01/2011

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Texte de la question
M. Jean-Luc Warsmann attire l'attention de M. le ministre de la défense sur la résolution du Parlement européen du 22 mai 2008 sur les armes contenant de l'uranium appauvri et leurs effets sur la santé humaine et l'environnement.

Dans cette résolution, le Parlement demande aux États membres d'imposer un moratoire sur l'emploi d'armes contenant de l'uranium appauvri, de redoubler d'efforts en vue de leur interdiction mondiale et d'arrêter systématiquement la fabrication et les achats de ce type d'armes et de munitions. Cette demande a été réitérée dans une résolution du Parlement européen du 10 mars 2010 sur la mise en oeuvre de la stratégie européenne de sécurité et la politique de sécurité et de défense commune. C'est pourquoi il le prie de bien vouloir lui indiquer la position de la France quant à ces résolutions.

Texte de la réponse
Les armes à uranium appauvri, ou obus durcis à forte capacité de pénétration, relèvent de la catégorie des armes conventionnelles et ne sont interdites par aucune convention internationale, à la différence des armes chimiques et nucléaires. Le droit international applicable en l'occurrence est l'article 35 du premier protocole additionnel aux conventions de Genève, qui stipule que les États doivent s'assurer que les armes qu'ils utilisent ne sont pas de nature à provoquer des maux superflus et que les dommages causés n'ont pas un impact étendu, durable et grave sur l'environnement naturel. Plusieurs enquêtes portant sur l'impact de ce type de munitions ont été menées par le programme environnemental des Nations unies (PNUE) après les conflits dans le Golfe et les Balkans. L'utilisation de ces munitions avait alors été provisoirement suspendue, dans l'attente des résultats de ces études épidémiologiques.

Les conclusions de ces enquêtes ont toutefois révélé qu'il était hautement improbable que des risques accrus de cancer dans la région des Balkans puissent être associés aux résidus des munitions utilisées dans les années 1990. La probabilité d'une exposition significative de la population locale a été considérée comme très basse. Aucun risque sanitaire n'a donc été établi.

Par ailleurs, l'uranium appauvri ne présente pas de danger à l'état solide, sa radioactivité s'avérant inférieure d'environ 40 % à la radioactivité de l'uranium naturel. Il faudrait tenir le projectile nu à la main pendant plus de 10 000 heures pour dépasser les limites réglementaires d'exposition annuelle des extrémités. Cette position a été récemment soutenue lors de la première Commission de la 65e Assemblée générale des Nations unies, qui s'est tenue à New York du 4 au 29 octobre 2010.

La France, à l'instar du Royaume-Uni et des États-Unis, n'a pas approuvé le projet de résolution L. 19 visant à interdire l'usage des armements et munitions contenant de l'uranium appauvri, argumentant que les effets sur l'environnement, ainsi que les effets durables sur la santé ont été largement examinés par l'Organisation mondiale de la santé, le PNUE, l'Agence internationale de l'énergie atomique, l'Organisation du traité de l'Atlantique Nord, le Centre de prévention et de contrôle des maladies ou encore la Commission européenne et qu'aucune de ces enquêtes n'a révélé de cas d'effets de long terme sur la santé ou l'environnement.

Il n'est donc pas envisagé de suspendre l'usage des munitions à uranium appauvri, étant précisé qu'elles constituent actuellement le seul type d'arme ayant la capacité de percer tous les blindages connus à ce jour, en particulier ceux des chars les plus performants. Pour autant, la France poursuit ses travaux d'études afin de disposer au plus tôt d'une arme aussi performante sans uranium appauvri.

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Armes à Uranium Appauvri
et Graves Effets Après-Guerre sur la Santé

Une évaluation de l'IPPNW,
Association Internationale des Physiciens Pour la Prévention de la Guerre Nucléaire, le 19 février 2001
Traduction d'Alain Acaries publiée par LePost.fr, le 25 juillet 2011

> version originale avec références (FORMAT pdf)

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Lors de la première guerre du Golfe, en 1991, la coalition conduite par les Américains a utilisé environ 300 tonnes de munitions contenant de l'Uranium Appauvri (UA) ( DU= depleted uranium = uranium appauvri). Pour l'OTAN au Kosovo, en 1999, avec les missiles tirés, c'est 11 tonnes de missiles à l'U.A qui ont été déversées en ex-Yougoslavie. Les armes à l'UA ont leur utilité militaire parce que capables de percer facilement les blindages. De plus la matière première est abondante et peu chère. En revanche cet usage cause des effets potentiels à court et à long terme sur la santé en contaminant les zones où ces armes sont utilisées. Au moment de la pénétration, par exemple, environ 20% de l'UA brûlent spontanément, créant un aérosol d'oxydes d'uranium qui peuvent aisément être inhalés et aller se loger dans les poumons. Des fragments d'UA se dispersent également tout autour du point d'impact et peuvent pénétrer les corps humains ou les chairs animales.

Dans les mois ou les années qui ont suivi ces conflits armés, un grand nombre de soldats, de Gardiens de la Paix de l'ONU ou des civils ont développé des problèmes de santé difficiles à expliquer, avec un grand nombre de leucémies et cancers, désordres neurologiques, naissances d'enfants malformés et quantité d'autres pathologies regroupées sous le vocable de « Syndrome de la Guerre du Golfe ». L'UA, à cause de sa toxicité radiologique et chimique, a été associé, dans la presse et les discussions publiques, à ces graves pathologies. Certains opposants à l'UA ont été catégoriques en affirmant que l'exposition à l'U.A est la cause directe de cette augmentation de cancers.

 

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Lire également

Communiqué conjoint de Scientifiques sur la résolution déposée à l’ONU
concernant les armes à uranium appauvri

Le 1er Novembre 2007, la résolution intitulée « Effets de l'emploi d'armements et de munitions contenant de l'uranium appauvri » a été adoptée au Premier Comité des Nations Unies par une majorité écrasante. Cette résolution avait été mise au point par le Mouvement des pays non alignés et soumise par l’Indonésie, au siège des Nations Unies. Nous, les scientifiques qui avons été concernés de près par les effets nocifs des armes à l’'uranium appauvri (UA), accueillons favorablement cette résolution.

Elle a été adoptée, parce que la majorité des états membres de l’ONU a pris en considération les effets nocifs potentiels de l'emploi d'armements et de munitions contenant l'uranium appauvri sur la santé humaine et l'environnement ; convaincue qu’une prise de conscience à l’échelle planétaire est plus que jamais nécessaire et que des mesures immédiates pour protéger l’environnement doivent être prises immédiatement, tout événement qui pourrait compromettre de tels efforts nécessite l'attention urgente pour prendre les mesures nécessaires. Le vote a été aussi influencé par les buts et les principes contenus dans la Charte des Nations Unies et les règles de la loi Internationale Humanitaire. Il a montré la détermination à ouvrir la porte à des négociations sur le désarmement et la régulation des armements ainsi que sur le problème des armes à l’UA.

Nous sommes convaincus, et nous espérons que, cette résolution sera la première marche pour traiter le problème des armes à l’UA en le plaçant en bonne place sur l’agenda du désarmement, suivant ainsi le règlement des problèmes qui étaient posés par les mines anti-personnelles et les bombes à fragmentation. Nous attendons des discussions sérieuses sur la nature délétère (nocive) des armes à l’UA et une possible interdiction parmi les membres des Nations Unies.

Nous respectons réellement et apprécions l'effort des premiers pays sur la part prise dans l'élaboration de cette résolution. Nous apprécions aussi le soutien de tous les pays qui ont voté pour la résolution. Nous demandons et croyons que ces pays supporteurs voteront pour la résolution encore une fois lors de la Séance Plénière en décembre. Nous exhortons fortement les pays qui se sont abstenus de voter, à reconsidérer sérieusement la signification de la résolution énoncée dans les différents paragraphes et à donner leur soutien à la Séance Plénière, dans le respect de la volonté d’indépendance politique de chaque pays.

Cette résolution est le résultat de l’accroissement de la recherche scientifique, incluant la publication de récentes études qui indiquent clairement les effets nocifs potentiels de l'emploi d'armements et munitions contenant l'uranium appauvri sur la santé humaine et l'environnement. Nous pensons que les précédents rapports gouvernementaux et/ou ceux d’organisations internationales n'ont pas encore pleinement pris en compte ces études scientifiques qui portent essentiellement sur la toxicité radiologique au niveau des poumons et la toxicité chimique pour les reins. Il n'est pas juste de voter contre la résolution en se basant sur ces rapports précédents, sans considérer les omissions signalées par les études récentes.

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Libye : impact des missiles de croisière à l’uranium appauvri

par Massimo Zucchetti
publié par Réseau Voltaire,Turin (Italie), le 28 mars 2011

Le soutien militaire aux putschistes de Benghazi contre le dictateur de Tripoli s’effectue au détriment des populations civiles. Environ 1 missile guidé sur 10 échappe au contrôle et s’écrase au hasard de la zone ciblée. Mais tous les missiles, qu’ils aient une tête revêtue d’uranium appauvri ou qu’ils aient uniquement leurs stabilisateurs à l’uranium appauvri polluent la zone. Ainsi, ce bombardement prétendument « humanitaire » tuera dans les années à venir des milliers de civils, indique le professeur Massimo Zucchetti.

Les questions concernant l’uranium appauvri et sa toxicité ont parfois, ces dernières années, débordé du champ de la science. L’auteur s’occupe de radioprotection depuis une vingtaine d’années et d’uranium appauvri depuis 1999. Après une expérience de publication de travaux scientifiques dans des revues, actes de colloques internationaux et conférences en Italie sur l’uranium appauvri, cet article essaie de dresser une estimation de l’impact environnemental et sur la santé de l’emploi d’uranium appauvri dans la guerre de Libye (2011). Des informations concernant son utilisation sont parues dans les organes d’information depuis le début du conflit [cf. « Uranio impoverito nei Tomahawk sulla Libia », Contropiano, 20 mars 2011]

Par ses caractéristiques physiques spécifiques, en particulier sa densité qui le rend extrêmement pénétrant, mais aussi son faible coût (l’uranium appauvri coûte à la production environ 2 $ au kilo) et la difficulté de le traiter en tant que déchet radioactif, l’uranium appauvri a trouvé d’excellentes modalités d’utilisation dans le domaine militaire.

S’il est traité de façon adéquate, l’alliage U-Ti (Uranium-Titane) constitue un matériau très efficace pour la construction de pénétrants à énergie cinétique, des barres métalliques denses qui peuvent perforer un blindage quand elles sont tirées sur lui à vitesse élevée.

 

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LIBYE
des bombes à l’uranium appauvri pleuvent sur la population

Deux vidéos publiées sur Le Post

1° vidéo publiée sur iTele, le 23 mars 2011
2° vidéo sur FR3, le 21 mars 2011

 

"Il sera opportun qu’en Libye dans les zones touchées par plus de cent missiles de croisière Tomahawk, on adopte des mesures de protection de l’uranium appauvri.
De fait, dans les empennages des missiles Tomahawk, se trouvent des barres d’uranium appauvri de 300 kilos. Si l’on pense qu’un projectile anti-char construit avec du métal d’uranium appauvri en contient environ 30 gr. seulement, on peut imaginer la quantité de poussières d’uranium qui se répand dans l’atmosphère dans les zones d’impact…
Là-dessus le silence est total." (...)
Falco Accame
président de l'Anavafaf, Il Manifesto, le 25 mars 2011

 

« Quand un obus en uranium touche un char d’assaut, il explose seulement après l’avoir pénétré, et, dans le char, tout ce qui peut brûler brûle et tout ce qui peut exploser explose. Et la poussière radioactive provenant des obus en uranium se répand un peu partout. Ainsi, de vastes zones sont contaminées. »

Et depuis, les habitants de Benghazi sont fiers de monter sur les chars ainsi détruits et de se promèner en famille au beau milieu de la radioactivité due à l’uranium appauvrie dont on sait quelles cionséquences elle a eues au Kosovo et en Irak (syndrome de la guerre du Golfe). C’est cela que la coalition appelle "protéger les civils" !

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Libye, le Fukushima de la guerre

par Manlio Dinucci
publié par
Il Manifesto et en français par Info Palestine, le 29 mars 2011
Traduit de l’italien par Marie-Ange Patrizio

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Alors que le bâton de commandement du « Protecteur unifié » (nouveau nom de la guerre) passe des mains du général étasunien dirige le Commandement Africa à celles de l’amiral étasunien dirigeant de l’Alliance atlantique, l’OTAN annonce que son objectif est de « protéger les civils et les zones peuplées de civils ».

 

Ici un résultat des bombardements occidentaux sur la Libye. Les soldats de Kadhafi ayant été officiellement placés du côté des "mauvais", l’Occident peut donner libre cours à ses pulsions d’autant plus meurtrières qu’elles s’exercent à l’encontre d’une population arabe et musulmane

Ceci s’accomplit en lançant sur la Libye des centaines de missiles Tomahawk, dont la majorité ont une tête à l’uranium appauvri qui provoque des effets désastreux sur la santé et l’environnement (voir l’étude du professeur M. Zucchetti [1]).

Les missiles sont lancés des navires mais aussi depuis des sous-marins nucléaires : parmi lesquels trois étasuniens (Providence, Floride et Scranton) qui, après avoir transité par Naples, utilisent comme base le port d’Augusta (en Sicile).Ils ont à leur bord des réacteurs nucléaires, plus dangereux que ceux qui ont provoqué la catastrophe de Fukushima. Ils disposent en effet de systèmes mineurs de sécurité, sont majoritairement sujets à des accidents, et produisent une pollution radioactive dans leur fonctionnement normal.

Ces réacteurs nucléaires, qui n’obtiendraient pas de licence de fonctionnement par les autorités civiles, entrent pourtant dans les ports italiens. D’autres têtes à uranium appauvri se trouvent sur les bombes Jdam, d’une tonne. Les bombardiers stratégiques B-2 Spirit, qui partent du Missouri pour attaquer Tripoli (à plus de 10.000kms de distance), en portent chacun 15 : lancées à environ 50kms de distance, les bombes planent sur les objectifs. Elles sont aussi utilisées par les bombardiers stratégiques B-1B Lancer, qui partent de Moròn en Espagne pour lancer chacun des dizaines de Jdam.

S’y ajoutent les projectiles à uranium appauvri que les avions étasuniens A-10 Thunderbolt (Foudre) et A-130 Specter (Spectre) utilisent pour ouvrir la route aux insurgés. Le premier a un canon Avenger (Vengeur) à sept tubes rotatifs de 30mm : il tire 3.900 projectiles à la minute, soit à uranium appauvri, soit incendiaire à capacité explosive élevée [2]. Le second, la « canonnière volante », est le système d’armes aérien le plus complexe au monde : par des systèmes sophistiqués de viseur, il tire simultanément avec 6 canons, dont deux de 105 mm et un, le Vulcan (Vulcain), qui tire 6 mille projectiles à la minute [3].

L’emploi de l’uranium appauvri à but militaire offre de multiples avantages : d’une part, il évite la dépense nécessaire pour le traiter et le conserver comme déchet radioactif après qu’il ait été utilisé dans les réacteurs nucléaires ; d’autre part, il permet de construire des têtes et projectiles avec un matériau à faible coût (quelques dollars au kilo). De plus, il est très efficace pour construire des têtes et projectiles pénétrants, qui percent du ciment armé et des blindages et, en explosant à l’intérieur, développent des températures de plusieurs milliers de degrés. Et c’est justement cela qui va générer les grains de poussière radioactifs qui provoquent des tumeurs et malformations même pour les générations successives.

Il n’est pas exclu que l’uranium appauvri des bombes qui sèment la mort en Libye ne provienne aussi des réacteurs de Fukushima, qui sèment la mort au Japon. Le bâton de commandement est toujours celui du « Protecteur unifié ».

 

Notes :

[1] Version française sur : http://www.mondialisation.ca/index.... ou http://www.voltairenet.org/article1..., entre autres.
[2] Il vaut la peine de voir les détails (et photos...) de sa description et historique -sommaire- de son utilisation sur : http://fr.wikipedia.org/wiki/GAU-8_...
[3] Voir par exemple : http://www.avionslegendaires.net/lo...

 

 

 

Au Bourget, le salon Lybie

par Manlio Dinucci
publié sur Il Manifesto (Italie), traduit par réseau Voltaire, le 21 juin 2011

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Vous avez de l’argent, beaucoup d’argent, pour défendre votre pays ou pour en attaquer d’autres ? Le Salon aéronautique international du Bourget vous permet de faire vos emplettes en comparant les produits. Surtout, vérifiez bien les étiquettes : n’achetez que du matériel « testé au combat ».

Record historique battu par le Salon aéronautique international du Bourget, (Paris du 20 au 26 juin) : plus de 2 100 exposants, qui exhibent des aéronefs de 140 types. Y compris les matériels militaires dont la vente, dans une période ce crise comme aujourd’hui, devient plus décisive encore pour les plus grandes industries aéronautiques. Pour les acquéreurs —c’est-à-dire les gouvernements, présents au Bourget avec plus de 200 délégations de 88 pays— il n’y a que l’embarras du choix. Mais comment savoir quel est le meilleur chasseur-bombardier ou hélicoptère de combat ? Il suffit de regarder s’il a son petit carton « combat proven » (testé au combat). Une véritable marque de qualité.

Cette année aussi les produits « combat proven » abondent parce que, heureusement, il y a une nouvelle guerre : celle entreprise en Libye, qui s’est ajoutée à celle d’Afghanistan et à d’autres. Pour l’industrie aéronautique Dassault, le Salon s’est ouvert non pas le 20 juin en France, mais le 19 mars en Libye, quand son avion de chasse Rafale, déjà utilisé en Afghanistan, a été le premier à bombarder. Le gouvernement français a investi (avec l’argent public) l’équivalent de 55 milliards de dollars pour en acheter plus de 300. Jusqu’ici cependant aucun autre gouvernement ne l’a acheté. Il est important de le présenter maintenant au Bourget lui aussi avec son petit carton « combat proven in Libya ». Il semble que soit en train de se conclure, pour une valeur de 10 milliards de dollars, la vente de 60 Rafale aux Émirats arabes unis, où le voyageur de commerce Nicolas Sarkozy s’est rendu il y a deux ans, mais en revenant bredouille sans la signature sur le contrat.

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également, sur le site réseau Voltaire :

> Les USA fournissent aux alliés les bombes pour la guerre en Lybie (2 juin 2011)

> Avec Christine Lagarde, l'industrie US entre au gouvernement français (22 juin 2005)

(...) En supposant que Christine Lagarde ait abandonné ses fonctions précédentes sans l’intention d’y retourner, on pourrait admettre qu’elle ne se place pas dans un conflit d’intérêts. Cependant, au vu des positions politiques défendues par les groupes de travail qu’elle a présidé, on ne peut que constater qu’elle est en totale opposition avec la position française défendue par Dominique de Villepin à l’ONU. Enfin, les déclarations de la ministre, deux jours après sa nomination, ont choqué les syndicats français. Christine Lagarde s’est engagée à réformer le droit du travail qui, selon elle, « constitue souvent un frein à l’embauche et à un certain nombre de décisions d’entreprendre ». Toutefois, pour bien comprendre son point de vue, il importe de ne pas interpréter ses déclarations en les assimilants au discours du MEDEF, mais au regard des positions qu’elle a développées jusqu’ici. Elle fut en effet très active pour imposer le modèle anglo-saxon de droit social en Europe centrale et orientale. Son but était de promouvoir les intérêts des firmes états-uniennes, pas ceux du grand patronat de la vieille Europe.