Le Collectif ADN réagit à la visite du Président Macron et de sa ministre de l'écologie au Creusot
Mardi 8 décembre 2020, le Président et chef de guerre Macron était au Creusot pour soutenir l’industrie nucléaire militaro-civile.
Pour lui, peu importe le prix à payer, les graves menaces et les dégâts pour la population mais aussi pour les nombreux salariés qui en assurent le fonctionnement, tout particulièrement lorsqu’ils sont sous-traitants ! Macron a besoin du nucléaire !
La voiture électrique et le compteur Linky :
deux béquilles absurdes et vaines
pour une société techniciste aux abois…
par Stéphane LHOMME(sept. 2020)
Nous savons que, dans les projets d'EDF et de sa filiale Enedis,
il y a la possibilité de se servir des batteries d'un conséquent parc de voitures électriques - qui reste bien heureusement totalement virtuel
à ce jour - pour y puiser de l'électricité, à certains moments, par le biais du compteur électrique communicant Linky.
Pourtant, il n'est pas besoin de voir cette ineptie mise en œuvre
pour constater d'ores et déjà de fortes similitudes entre ces deux machines et leurs programmes industriels respectifs.
Hervé Kempf, journaliste, auteur de Que crève le capitalisme Annie Thébaud-Mony, sociologue de la santé, présidente de l'association Henri Pézerat Thierry Gadault, journaliste, auteur de Nucléaire, danger immédiat Roland Desbordes, président d'honneur de la Criirad
Émission « Vive la Sociale » du 5 nov. 2020 - par Gianni
Enregistrement réalisé lors des Journées d'études du collectif Arrêt du nucléaire le 3 octobre 2020.
Hervé Kempf évoque (6'36) l'évolution économique et idéologique récente du capitalisme et le rôle
du mouvement antinucléaire au sein du mouvement écologiste.
Suit une intervention de Thierry Gadault (26'08) puis un riche débat avec la salle.
Il y est question du rôle des États et du poids du nucléaire militaire dans la poursuite d'un programme
nucléaire dont la non-rentabilité en logique capitaliste est désormais évidente, des liens nécessaires
mais compliqués avec le mouvement contre le dérèglement climatique, des travailleurs du nucléaire
et de leur indispensable reconversion, de l'imminence de la catastrophe.
Dans une dernière intervention, Annie Thébaud-Mony (1''09'32) aborde la catastrophique gestion
de la crise sanitaire, notamment dans les centrales nucléaires.
PROGRAMME DES JOURNÉES D'ÉTUDES
Vendredi 2 octobre
-------------------------- soir : Historique du Mvt antinucléaire - Historique du mouvement antinucléaire / ADN - Projection - débat : « Le Dossier Plogoff »
Samedi 3 octobre -------------------------- matin : Plénière L’État nucléaire
(civil et militaire) et sa stratégie - face à la crise écologique (Covid, climat, économique, social) - face à un nucléaire à bout de souffle - face aux mouvements technocritiques
après-midi : Ateliers - analyse de la communication/propagande - projets de centrales et vieillissement - le nucléaire et les nouvelles technologies (5 G, Linky, voitures électriques, Data centers) Plénière - restitution des ateliers - Démantèlement et déchets - Repas-cabaret avec Jolie Môme
Dimanche 4 octobre -------------------------- matin : Plénière - Situation du nucléaire, travailleurs, Covid, Aggravation du risque nucléaire ? - Nouvelles luttes et nouvelles formes de lutte
Communiqué de presse ADN du 26 oct. 2020 : Des combustibles pour l’EPR de Flamanville
L'Autorité de Sûreté nucléaire (ASN) a délivré à EDF ce 8 octobre une autorisation de mise en service partielle pour l’EPR de Flamanville comportant la livraison du combustible dans son enceinte. En conséquence 2 camions par semaine, et ce pendant 16 semaines, quitteront Romans-sur-Isère et traverseront la France en direction de Flamanville, chargés d’assemblages de combustibles pour charger le réacteur et permettre son fonctionnement. (...)
Les déchets nucléaires issus des centrales
et le projet CIGEO
par Élisabeth BRENIÈRE (juin 2020)
avec la participation de Marie-Christine GAMBERINI
À ses débuts, l’industrie nucléaire française a nié le problème des déchets radioactifs. Puis elle a prétendu qu'elle trouverait une solution. Mais d'une part la pression des critiques, d'autre part l'échec de la transmutation ainsi que l'exigence politique d'une prise en charge financière du devenir de ces déchets ont pesé en faveur de la recherche d'une solution de stockage définitive. Il fallait en particulier intégrer dans les coûts du kWh électrique produit les provisions pour les modes de gestion et de dépollution retenus. (...)
Positionnement du collectif ADN sur les déchets nucléaires du 14 oct. 2020
Contrairement aux promesses initiales de l'industrie nucléaire, aucune manière satisfaisante de régler le
problème des déchets radioactifs – à vie longue en particulier – n'a été trouvée depuis trois quarts de siècle. (...)
La lutte contre la nucléarisation du monde a échoué. La lutte pour sa dénucléarisation reste à mener pour éviter de nouvelles catastrophes. C'est une nouvelle forme de résistance au fascisme, à la dictature et à la volonté de domination totale de quelques uns sur le plus grand nombre. Aucun délai ne peut être accordé à la poursuite de la nucléarisation du monde. Son arrêt immédiat est la seule revendication raisonnable et il est nécessaire de la populariser.
L’opposition au nucléaire a bien été un des fondements de l’écologie politique. Elle ne s’est pas réduite aux seuls risques environnementaux, de santé publique, d’accidents, d’attentats ou de prolifération de l’arme nucléaire mais s’est aussi construite sur une critique radicale d’un type de société centralisée, aux pouvoirs autoritaire et technocratique concentrés dans un mode de production qualifié de productivisme particulièrement en France, de “ capitalisme d’état” en parallèle au “capitalisme privé” et au “libéralisme économique”.
Plus que jamais nous subissons les graves conséquences des largages de bombes atomiques des 6 et 9 août 1945 sur les villes martyres d'Hiroshima et Nagasaki.
De nombreux types de cancers se multiplient très rapidement depuis deux décennies. Pourtant, l’information sur leur chiffre est lacunaire. Mais l’État ferme les yeux, et rejette la responsabilité sur les comportements individuels, plutôt que sur les polluants.
Mythes et réalité de la Transition écologique :
l’avenir serait radieux, nous serions dans une phase transitoire entre un monde sale, celui de la société industriellle, le monde d’avant, qui s’appuyait sur le fossile et la société industrielle de demain qui sera propre car recourant majoritairement à l’électricité. (...) La réalité est toute autre, il n’y a pas d’autre transition que celle vers un effondrement annoncé de la société industrielle en cours.
En 2019, les dépenses des neuf États disposant d’armes nucléaire (Chine, Corée du Nord, États-Unis, France, Inde, Israël, Pakistan, Royaume-Uni, Russie) ont été de 72,9 milliards de dollars.
Le Jury de déontologie de la publicité vient de donner raison aux lanceurs d'alerte qui avaient déposés plainte fin 2019 contre des publicités d’ORANO qu’ils jugeaient mensongères, biaisées et inacceptables.
La Commission européenne examine l’impact environnemental de l’énergie nucléaire par l’intermédiaire du Centre commun de recherche (JRC). Une procédure qui suscite de vives critiques, JRC étant lié au programme « Euratom » de l’UE.
La Commission européenne n’a jamais pris position au sujet du nucléaire — qui divise les États membres. Elle pourrait être amenée à le faire pour soutenir les objectifs de neutralité carbone de son Pacte vert.
Communiqué qui dénonce les mensonges de l’industrie nucléaire, des gouvernements qui la maintiennent en survie artificielle et des instances internationales qui lui servent de caution (AIEA et GIEC), et qui met en pièce l’argument selon lequel le nucléaire serait bon pour le climat puisque qu’il émet très peu de CO2.Article original
Depuis quelques temps il ne se passe pas un jour sans que les «grands médias» nationaux nous parlent de l’urgence climatique et de la nécessité d’agir pour «sauver la planète». Bizarrement, ces grands médias ne parlent jamais de l’extrême urgence à mettre hors d’état de nuire les arsenaux nucléaires et les installations nucléaires destinées à la production d’électricité.
L'arrêt immédiat du nucléaire est techniquement possible à l'échelle européenne
par Élisabeth BRENIÈRE et François VALLET (juin 2019)
ARRÊTER IMMÉDIATEMENT
LA PRODUCTION
D'ÉLECTRICITÉ NUCLÉAIRE
signifie utiliser tous les moyens techniques existants sans autre condition que d’éviter le
« black-out » (coupure d’électricité incontrôlée dans une partie ou la totalité du réseau électrique).
Il s’agit donc d’éviter la catastrophe nucléaire sans attendre l’effet de mesures d’économies d’énergie ou la mise en oeuvre d’autres moyens de production que ceux qui existent déjà.
Cet arrêt immédiat est possible
à l’échelle européenne.
En faisant appel aux différentes sources de production d'électricité existantes, il est possible d'arrêter immédiatement le nucléaire en Europe car il existe désormais des interconnexions et un marché de l'électricité à l'échelle de l'Europe géographique (Russie exclue), où la production électrique est en surcapacité.
Les installations européennes existantes, productrices d'électricité d'origine non nucléaire, sont largement suffisantes pour couvrir toute la consommation actuelle. Les lignes d'interconnexion ont été développées et sont également suffisantes pour assurer l'approvisionnement du marché sans risque de rupture. Et, le marché actuel de l'électricité étant européen, tout fournisseur d'électricité peut avoir accès aux productions des équipements non nucléaires européens.
un film de Kenichi WATANABE sur ARTE (juillet 2020)
JO TOKYO NO
Jeux Olympiques au Japon
Lettre ouverte au CIO(nov. 2019)
À l’attention du Président du Comité International Olympique
(...) Nous nous étonnons que les risques provoqués par la radioactivité due à l’accident de la centrale de Fukushima Daï-ichi n'aient pas, à notre connaissance, été pris en compte par votre comité. En dépit de neuf années écoulées, actuellement, l'accident nucléaire de Fukushima n'est pas terminé, et fait toujours l'objet d'une déclaration d'urgence nucléaire. En ne dénonçant pas la gravité de la situation, vous risqueriez de vous en rendre complice laissant ainsi croire au monde entier que l'accident de la centrale de Fukushima n'a laissé aucune trace et fait désormais partie du passé. (...)
La lutte contre la nucléarisation du monde a échoué. La lutte pour sa dénucléarisation reste à mener pour éviter de nouvelles catastrophes. C'est une nouvelle forme de résistance au fascisme, à la dictature et à la volonté de domination totale de quelques uns sur le plus grand nombre. Aucun délai ne peut être accordé à la poursuite de la nucléarisation du monde. Son arrêt immédiat est la seule revendication raisonnable et il est nécessaire de la populariser.
La Quatrième bessure narcissique ou l’impossible découplage entre croissance du PIB et consommation d’énergie par Jean-Luc PASQUINET(juin 2019)
Notre société industrielle est née grâce à des croyances. Parmi celles-ci l’illusion produite par une branche “économiste" inquiète des limites de la planète qu’on appelle “l’économie circulaire", c’est l’idée qu’on peut créer de la valeur en découplant la croissance du PIB de l’épuisement des ressources non renouvelables et des émissions de CO2.
Deux risques catastrophiques menacent le vivant et sollicitent notre engagement. Mais, si un nombre croissant de personnes se mobilisent pour « sauver le climat et la planète », ce n’est pas le cas pour l’arrêt du nucléaire civil et militaire. Est-ce justifié ? Tout se passe comme si le risque climatique est utilisé pour faire écran au risque nucléaire dont le négationnisme se perpétue depuis son origine. sur le site de l'Appel de Genève 2
Forum Social Mondial Antinucléaire / Paris / 3 nov. 2017
Comprendre le rôle de la techno-dictature nucléaire
dans le processus d’autodestruction de l’espèce humaine
et de destruction du vivant afin d’agir efficacement
contre son emprise politique internationale
par Nicole ROELENS, Yves LENOIR, Paul LANNOYE et Michel LABLANQUIE (nov. 2017) Ligue Internationale des Femmes pour la Paix et la Liberté, Enfants de Tchernobyl-Belarus, Fin du Nucléaire Belgique et Assemblée des Citoyens du Monde.
Depuis le 26 avril 1986, la situation sanitaire dans les territoires les plus touchés par la catastrophe de Tchernobyl ne cesse de continuer d'empirer. Les pathologies observées sur le terrain en Belarus par les medecins de l'Institut Belrad viennent totalement invalider les schémas officiels des organismes internationaux en charge de la radioprotection.
L'expertise de la protection radiologique est déléguée au niveau mondial à certains organismes de l'ONU, à qui sont assurés légitimité et audience :
-l’UNSCEAR (Comité scientifique des Nations unies pour l’étude des effets des rayonnements atomiques), qui décrète la « Vérité » des effets des radiations,
-la CIPR (Commission Internationale de Protection contre les Radiations) qui diffuse cette « Vérité » à travers ses recommandations, source des législations nationales et internationales actuellement en vigueur,
-et l'OMS (Organisation mondiale de la santé), qui ne dit mot et donc consent.
Ces organismes de l'ONU ou affiliés orchestrent en dehors de tout contrôle démocratique le déni sur les effets sanitaires de la radioactivité - jusqu'à prendre en main le contrôle de la radioprotection et de l'information en cas de catastrophe, à travers les programmes Ethos et Core, à Tchernobyl puis Fukushima.
La Charte fondatrice de l'ONU débute par ces mots : « Nous, peuples des Nations unies, résolus à préserver les générations futures... ». Or il faut bien reconnaître que l'ONU déroge à ses principes pour ce qui est de la protection radiologique des peuples qu'elle est censée représenter. Les contaminations radiologiques étant transnationales, c'est bien des peuples du monde que doit venir le sursaut. Notre responsabilité est là : reprendre en main le système de radioprotection, ou sacrifier les générations futures.
Une dimension encore peu appréhendée du crime nucléaire :
son impact sanitaire est d’autant plus violent que l’on remonte
le cours de la vie vers son origine.
Le journal Atomes crochus n° 5 (jan. 2017)
(32 pages couleur en format A3)
restitue les débats et les réflexions des Journées d’études 2016 au CUN du Larzac
LES JOURNÉES D'ÉTUDES ont vécu deux premières éditions en 2011 à Toulouse et en 2012 à Clermont-Ferrand.
Les troisième et quatrième éditions se sont déroulées en 2016 et 2017 au CUN du Larzac,
la cinquième en 2018 à Valognes, la sixième en 2019 dans la Drôme,
et la septième en 2020 au Thêatre de la Compagnie Jolie Môme à Saint-Denis.
Cinq numéros d'ATOMES CROCHUS sont pour l'instant parus (+ n° 0),
que vous pouvez télécharger en cliquant sur les images ci-dessous.
JOURNÉES D'ÉTUDES ADN 2016
EN 2016
3° JOURNÉES D'ÉTUDES
les 3 et 4 septembre au CUN du Larzac
cadre historique des luttes sociales
Le collectif Arrêt du nucléaire (ADN) rassemble des groupes locaux et coordinations régionales qui agissent pour l’arrêt (immédiat ou dans les plus brefs délais) du nucléaire civil et pour l’abolition des armes nucléaires, afin :
- d’éviter une nouvelle catastrophe nucléaire,
- d’arrêter la pollution quotidienne autour des installations,
- de stopper la production de déchets radioactifs,
….
Chaque membre du collectif ADN est autonome.
Il décide de ses mots d’ordre et de ses modes d’action.
Pour être membre du collectif ADN,
il suffit d’être en accord avec le présent texte.
LE COLLECTIF « ARRÊT DU NUCLÉAIRE » réunit des groupes et collectifs pour qui l’arrêt du nucléaire civil
et militaire est une lutte prioritaire. Quand bien même il n’y aurait pas d’alternatives (ce qui n’est pas le cas),
le nucléaire doit s’arrêter. Le Collectif ADN soutient toutes les luttes locales, régionales, nationales ou internationales remettant en cause le fonctionnement de l’industrie de l’atome. Sans salariés, ni structures de direction, le collectif n’intervient pas dans les positions et actions de chaque groupe participant mais contribue
à provoquer les échanges et expériences de chacun. Il invite les partis politiques, les syndicats, les associations à prendre position pour l’arrêt du nucléaire mais reste indépendant de ces organisations...