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« Notre monde, si fier de sa puissance en mégatonnes atomiques et en quantité d’information stockée dans ses bibliothèques et dans ses ordinateurs est sans doute celui aussi où l’impuissance de chacun, cette peur et ce mépris devant les choses simples et essentielles de la vie a atteint son point culminant. »

Alexandre GROTHENDIECK, Récoltes et semailles, « le Rêve interdit », fév. 1994

 
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# LE MONDE SANS FREIN MENU

 

Le Monde sans frein... avec le nucléaire  !

Mi-décembre 2022, plusieurs libraires ont reçu un message électronique de la Commission Environnement de Dargaud. Cette « Note à l'attention des librairies — Le Monde sans fin » leur demande d'inclure un erratum dans la bande dessinée de Jancovici et Blain.

L'erratum critique la défense du nucléaire pronée par le livre : « Nous ne pouvons relever ici tous les points de la BD qu'il s'agirait de corriger et discuter. Pour n'en citer qu'un sur lequel nous ne pouvons nous résoudre à fermer les yeux : la vision des accidents de Tchernobyl et de Fukushima ainsi que sur le nombre de morts et de personnes contaminées par le nucléaire cité page 138 représentent un révisionnisme et un négationnisme parmi les plus grossiers du livre ».

Libération explique la controverse dans son Cheknews de Noël. Voir aussi l'article du 22 décembre 2022 sur ActuaLitté : « Erratum pour Le monde sans fin : Dargaud piégé par des activistes ».

Comme le souligne Reporterre, dans sa critique de la BD, les auteurs ignorent un enjeu fondamental : les rapports sociaux déterminent largement le gaspillage insensé de la période actuelle. Ce n’est pas un « nous » indifférencié qui détruit la planète, mais un système social marqué par des inégalités énormes et croissantes. L’ouvrage est en fait profondément idéologique, et dépolitise la question vitale de ce siècle, nous rendant impuissants.
 

Analyse critique de la BD « Le Monde sans fin »

par Stéphane HIS, pour La Croix et l’Usine à Ges, mai 2022

 

« Contrairement aux affirmations de Jean-Marc Jancovici,
le scénario 100 % renouvelables est soutenable »

Pour l’ingénieur de formation et consultant Stéphane His, la bande dessinée à succès de Jean-Marc Jancovici, Le Monde sans fin, contient des erreurs importantes et un biais pronucléaire évident.

 

La bande dessinée Le Monde sans fin rencontre un grand succès. Christophe Blain y met en scène Jean-Marc Jancovici, éditorialiste et consultant sur l’énergie et le climat. Ce phénomène d’édition véhicule malheureusement un certain nombre de fausses informations et contre-vérités. Il est important de les mettre en lumière, car elles induisent une vision biaisée du monde de l’énergie et de ses évolutions, en lien avec la nécessaire baisse des émissions de gaz à effet de serre.

Lire cette Tribune
Stéphane HIS, La Croix, le 16 mai 2022

 

Jancovici dans le texte

« Le livre Le Monde sans fin véhicule maintes contre-vérités dans mon champs d’activité professionnelle : l’énergie. Raison qui m’incite à mener un exercice d’analyse critique ».

Stéphane His a exercé une critique poussée de certains aspects de la BD de Jean-Marc Jancovici. Ce travail d'analyse se décline en cinq articles publiés en mai 2022 sur le site de l’Usine à Ges :

- une introduction / présentation des articles (épisode 1)
- des chiffres et de faits détournés (épisode 2)
- une vision dépassée sur le pétrole (épisode 3)
- un déni sur les énergies renouvelables (épisode 4)
- un angélisme total sur l’énergie nucléaire (épisode 5)

Analyse critique de la BD
« Le Monde sans fin »

L’analyse page à page qui a servi de support à ces travaux est détaillée sur le site de Stéphane His. Elle est surtout destinée à des lecteurs de la bande dessinée « Le Monde sans fin » ayant éventuellement l’ouvrage à portée de main.

Lire l'Analyse


 

 
# DISCOURS TROMPEURS MENU

 

Les discours trompeurs de Jean-Marc Jancovici

par Antoine de RAVIGNAN, Alternatives Économiques, le 20 décembre 2022

Figure médiatique du débat sur la transition énergétique, cet ingénieur très critique sur les renouvelables et pronucléaire n’hésite pas à tordre les faits pour défendre ses idées.

(...) Jean-Marc Jancovici rejette l’idée que l’on puisse construire un système électrique décarboné sans donner une place dominante au nucléaire, sauf à ce qu’il soit horriblement coûteux et non fiable. Pour le cas de la France, les travaux publiés par l’Ademe en 2015 et en 2021 et par RTE en 2021 ont au contraire montré que le 100 % électricité renouvelable en 2050 était une option crédible sur un plan technique et économique.
(...)

Alors que son pessimisme sur les technologies vertes est contredit par les faits, Jean-Marc Jancovici présente en novembre dernier lors d’une audition devant des députés comme « assez malin » le scénario technologique jusqu’au-boutiste de l’association Voix du nucléaire. Plaider en faveur du nucléaire n’autorise pas à en minimiser les risques et badiner sur le nombre de victimes au motif qu’elles sont beaucoup moins nombreuses que les accidentés de la route et les cancers de la cigarette.

Un accident grave est toujours possible, c’est l’ASN qui le dit, et ses conséquences matérielles et humaines sont, dans tous les cas, extrêmement lourdes, même s’il y a des débats sur les bilans des catastrophes passées. Des bilans d’autant plus difficiles à établir que les impacts se font sentir sur des décennies. Que l’on veuille ensuite en faire moins sur la sûreté au nom du développement de cette industrie, pourquoi pas, mais c’est une affaire de choix démocratique, à partir d’une information honnête.

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Une critique de la BD Le Monde sans fin

par François Xavier MARTIN, mars 2022

Inexactitudes et « rassurisme » sur le nucléaire

[Dans cette BD] les informations traitant du nucléaire se veulent généralement rassurantes. Pour chacun des accidents historiques évoqués, il est expliqué que la faille qui a conduit à cette catastrophe n’existe pas dans les réacteurs EDF et que, de toute façon, le nombre de morts résultant du nucléaire a toujours été beaucoup plus faible que celui dû aux accidents de la route ou aux mines de charbon.

Ce « rassurisme » va jusqu’à l’exploitation d’informations inexactes. À cet égard la description de la catastrophe de Fukushima (page 142) est étonnante. Une bulle déclare que, dès détection du tremblement de terre, « le réacteur s’est mis en sécurité. Les barres de contrôle sont tombées à l’intérieur », ce qui a un effet tranquillisant sur le lecteur (...). Hors ce qui précède est totalement faux, car comme pour la plupart des réacteurs à eau bouillante (BWR), l’entrée des barres de contrôle des réacteurs de Fukushima se fait par le fond des cuves, percés de centaines de trous par où coulissent les barres de contrôle, avec des conséquences beaucoup plus graves que la simple présence du risque indiqué plus haut.

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Lettre au directeur général de Dargaud

par le collectif BURESTOP (7 février 2021)

Nous avons relevé de nombreuses erreurs : données fausses, affirmations non étayées. L'utilisation de comparaisons hasardeuses qui émaillent cet ouvrage est infiniment contestable, au regard de la gravité du sujet traité. En ce qui concerne les accidents nucléaires majeurs tels Tchernobyl ou Fukushima, M. Jancovici tend clairement à en faire un détail de l'Histoire. Il s'appuie sur des propos erronés, notamment ceux du rapport de l'UNSCEAR. Il se fait le porte-parole de la scandaleuse politique du "pas vu, pas pris" répandue par l'Organisation mondiale de la Santé (OMS).

Le cynisme dont l'auteur fait preuve au fil des pages témoigne au passage d'un véritable mépris pour les humains peuplant cette planète ; par exemple relativiser le malheur de 6000 enfants victimes de Tchernobyl atteints d'un cancer “qui se guérit bien” selon lui.

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Le Monde sans fin - Le Corrigé !

par Ghislain DUBOIS et Nicolas CARUSO, le 23 février 2023

En très peu de temps, tout semble s’être aligné pour une relance du nucléaire en France. Il aura suffi de la « décision » prise en fin de mandat par Emmanuel Macron de relancer un programme de construction de réacteurs nucléaires. Puis d’une guerre en Ukraine qui a alerté sur la dépendance européenne aux énergies fossiles russes – même si la France est peu concernée.

Mais quelle est donc la raison de cette exception nationale et de cette bizarrerie démocratique ?

Sommes-nous différents des autres, ou simplement guidés par des données et un « logiciel » obsolètes ?

Sur quels constats techniques cette relance du nucléaire en France semble se jouer ?

Nous souhaitons démonter, à l’occasion d’une lecture critique de Le monde sans fin, quelques mécaniques à l’œuvre, dans ce livre et au-delà.

Nous n’avons malheureusement pas le droit de reproduire les vignettes de Le Monde sans fin. Nous les citons cependant dans le texte.

Le lecteur pourra consulter l’ouvrage de Christophe Blain et Jean-Marc Jancovici pour mieux mettre en perspective notre texte.

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# JANCOVICI SUR MÉDIAPART MENU

Commentaires de l'entretien
entre Jean-Marc Jancovici et Jade Lindgaard

par Yves LENOIR, le 21 décembre 2023

à propos de « Le nucléaire pour sauver le climat », entretien avec Jean-Marc Jancovici
par Jade Lindgaard et Mathieu Magnaudeix, Médiapart, Aire Libre du 12 décembre 2023


Pour le béotien de service, JMJ est « Monsieur-Je-Sais-Tout ». D'où son succès planétaire dans un domaine où l'immense majorité des gens appartient à la catégorie des béotiens, ce que notre Pic de la Mirandole de la décarbonation ne s'est pas privé de suggérer à la fin de l'entretien.

Son débit oral torrentiel interdit à toute personne raisonnablement informée sur les objets qu'il en train de traiter de prendre ne serait-ce qu'une seconde de recul pour réfléchir et confronter à son propre savoir le flot ininterrompu d'informations et d'affirmations dont il est submergé. Vraiment, être confronté aux échafaudages intellectuels foisonnants de ce moulin à paroles est une dure épreuve. Jade Lindgaard et le modérateur, celui qui introduisait les thèmes retenus pour ce « débat », ont eu bien du mérite à rester souriants. Car de débat il n'y eut pas.

Ou presque. Certes, à quelques occasions, Jade Lindgaard a-t-elle réussi à soulever une question susceptible de fissurer le béton des démonstrations de notre « expert national en toutes choses énergétiques et prospectives ». Mais « Monsieur-Je-Sais-Tout » est aussi le monsieur de « … ce que je ne sais pas est insignifiant et ne vaut pas d'être considéré ». Il n'esquive pas : il bouscule, apportant la preuve tangible qu'il refuse tout débat. Pour lui le mot « débat » est équivalent à « à moi le micro et le crachoir… merci de me les tendre et de me les laisser ! »

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# JANCOVICI / UNE IMPOSTURE ÉCOLOGIQUE MENU

TRIBUNE

Jancovici… une imposture écologique !
TRIBUNE soutenue par plusieurs organisations et par le collectif ADN (22 juin 2021)
et publiée simultanément par plusieurs supports de presse :
Reporterre, Regards, Médiapart, La Mule, Le Poing

En France, s’appuyant sur l’inquiétude liée à la crise climatique, une industrie d’État le nucléaire tente d’imposer ses « avantages » pour préserver le climat, en diffusant des informations souvent tronquées ou approximatives, voire mensongères.

Parmi les personnalités au centre de ce travail de réhabilitation d’une industrie pourtant très malmenée, Jean-Marc Jancovici et ses réseaux, structurés autour d’une entreprise, Carbone 4, et d’une association : Le Shift Project. Hors, au-delà du discours de Jancovici sur la crise climatique, c’est une vision de la société qui se profile, une vision profondément réactionnaire qui se cache derrière un discours, en apparence, écologique.

Et l’influence de Jean-Marc Jancovici, fortement médiatisé, traverse désormais certains courants se réclamant de l’écologie, les influençant parfois. Nous pensons qu’il est indispensable que ces courants abordent les arguments de cet expert avec à l’esprit un certain nombre d’éléments : Qui finance les entreprises (et associations) liées à Jancovici ? D’où parle-t-il ? Que dit-il vraiment ? Quel intérêt peut-il en tirer ? Quelle vision du monde y a-t-il derrière ce discours ?

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# THE SHIFT PROJECT MENU

 

The SHIFT Project



The Shift Project est un think tank qui œuvre en faveur d’une économie libérée de la contrainte carbone (selon leur propre présentation). On ne pourrait être plus clair. Leur objectif est donc en premier lieu économique.

À l’image de son Président, Jean-Marc Jancovici, Shift project défend le climat en défendant activement un nucléaire présenté comme une énergie non carbonée.

Le travail de lobbying que menait jusqu’ici Shift Project en direction des acteurs économiques et politiques se fait maintenant en direction de certains réseaux militants…

Dans ces conditions il est important de savoir qui est derrière
cette soi-disant « association » qui militerait pour le climat…

La gouvernance du Shift Project : La plupart des dirigeants et collaborateurs viennent des hautes écoles (ingénieurs, polytechniciens, énarques, HEC…), du monde de l’entreprise, de l’industrie, du milieu bancaire. Certains sont d’anciens hauts-fonctionnaires ayant travaillé dans des ministères… On trouve dans le conseil d’administration des représentants en tant que tel : d’EDF, Bouygues, Vinci… (Bouygues et Vinci, deux entreprises étroitement liées au nucléaire : marché de construction des centrales, démantèlement, déchets, sarcophage de Tchernobyl…). Shift Project compte comme financeurs, entre autres : EDF, Bouygues, Vinci, BNP Paribas, Enedis, Vicat (cimentier lié au nucléaire).

Ainsi managée par plusieurs acteurs du monde de l’économie et notamment du nucléaire (et pas des moindres… Bouygues, EDF, Vinci), cette « association » est en situation de conflit d’intérêt, beaucoup de ses acteurs étant à la fois juge et parti.

L’énoncé de ces simples faits devrait ôter tout crédit à son discours.

 

 
# JANCOVICI / EN FINIR AVEC LES CONTRE-VÉRITÉS MENU

 

Pour en finir avec les contre-vérités
de Jean-Marc Jancovici sur le nucléaire

 

Qui est Monsieur Jancovici, à quoi sert-il... et qui sert-il ?
par François VALLET (juin 2021)

Face aux problèmes complexes que pose le réchauffement climatique la solution de Mr Jancovici est simple : il s’agit de mettre en place un gouvernement par les experts de sa trempe alliés à l’industrie nucléaire et à la finance, c’est-à-dire ceux qui sont largement responsables du problème à résoudre. C’est donc surprenant qu’il puisse être considéré, par de trop nombreuses personnes, comme un écologiste.

Son analyse de la situation actuelle ne passe que par un seul filtre (qui l’arrange bien pour promouvoir le nucléaire), celui de l’émission des gaz à effet de serre présentée comme la cause unique du réchauffement climatique lui-même présenté comme le seul enjeu digne d’intérêt et cause de tous les dégâts à la nature (sécheresses, incendies, perte de biodiversité, etc.). L’écologie, qui est la science des interactions entre les espèces vivantes et leur milieu, ne peut pas se réduire à une telle caricature.

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En finir avec les contre-vérités de JM Jancovici
par STOP nucléaire 26-07 (12 mai 2021)

Dans cette série d’articles, nous nous pencherons sur son argumentaire. Nous allons voir que ses arguments sont en réalité des contre-vérités qui ne résistent pas deux secondes à un examen sérieux. Émissions de CO2, déchets, démantèlement, risque terroriste, prolifération nucléaire, sûreté : rien ne nous sera épargné…

Partie 1

Contre-vérité n°1 : Le démantèlement des installations
« ne pose pass de problèmes majeurs »

Partie 2 Contre-vérité n°2 : À propos du réacteur EPR de Flamanville,
l'ASN a fait son travail et la cuve ne présente pas de problèmes
Partie 3 Contre-vérité n°3 : Les déchets radioactifs sont gérables sans difficulté
Partie 4

Contre-vérité n°4 : Il n’y a pas de raison de s’inquiéter du risque d’attentat
sur des installations nucléaires

M. Jancovici et le nucléaire

par Jean-Luc PASQUINET (2021) sur le site de La Décroissance

À l’origine, le mouvement écologiste en France, s’est constitué autour de la lutte antinucléaire.

Depuis quelques années s’impose de plus en plus dans le mouvement écologiste, un changement qui ne peut qu’inquiéter tous ceux qui sont soucieux de la santé de la biosphère, il s’agit de l’abandon de l’opposition au nucléaire qui pourrait être considéré comme un moyen pour sauver le climat. Et pour l’imposer dans les esprits on trouve un militant passionné, il s’agit de M. JM Jancovici.

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Enquête sur la vie et la pensée
de Jean-Marc Jancovici

par Hervé KEMPF, Reporterre (mai 2021)

Partie 1/3 : « On ne parle pas assez de J.M. Jancovici » :
« Meilleur expert mondial du CO2 », « gourou », « génie absolu »… Qui est vraiment Jean-Marc Jancovici, polytechnicien au franc-parler et brillant vulgarisateur, adulé par certains et agaçant nombre d’experts ? Portrait d’un ingénieur concepteur du bilan carbone, nucléariste engagé dans la lutte contre le changement climatique, et prospère patron de PME.

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Partie 2/3 : « Je ne suis pas un scientifique »
Partie 3/3 : « Un polytechnicien réactionnaire »

 
# JANCOVICI A DIT MENU

 

Jancovici a dit

 

   

Ingénieur, consultant, cofondateur du cabinet de conseil Carbone 4 et du think-thank The Shift project, Jean-Marc Jancovici se place en lobbyiste patenté en faveur du nucléaire au prétexte que le nucléaire serait une solution pour lutter contre le dérèglement climatique.

France Culture, Guillaume Erner,
sur le thème : Transition énergétique : avons-nous encore le temps ?
(7 nov. 2019)

 

« Même si tous les 20 ans se produit un accident similaire, le nucléaire évitera toujours plus de risques qu’il n’en crée. Il n’y a plus de raison sanitaire, aujourd’hui, d’empêcher le retour des populations évacuées à Fukushima, qui, au final, n’aura fait aucun mort par irradiation. (...) En France – car c’est loin d’être pareil partout – Fukushima aura surtout été un problème médiatique majeur, avant d’être un désastre sanitaire ou environnemental majeur. (...) Du point de vue des écosystèmes, et ce n’est pas du tout de l’ironie, un accident de centrale est une excellente nouvelle, car cela crée instantanément une réserve naturelle parfaite ! (...) La hantise de la radioactivité vient de la crainte que nous avons tous quand nous ne comprenons pas ce qui se passe. Mais ce que nous ne comprenons pas n’est pas nécessairement dangereux pour autant…».

J-M. Jancovici, cité par Fabrice NICOLINO, Jancovici et Allègre sont dans un bateau, 2012

 

 
# ARGUMENTS DE CONTRE-EXPERTISE MENU

 

Arguments pour militants
écologistes, altermondialistes, anticapitalistes confrontés au sein de leurs organisations au prosélytisme de militants pronucléaires infiltrés

par François VALLET (décembre 2021)

Vous êtes sans-doute confrontés, au sein de vos organisations, au discours d’autres militants qui se présentent comme écologistes ou altermondialistes ou anti-capitalistes, etc., et qui sont en réalité des militants pronucléaires infiltrés au sein de nos organisations ou plus simplement des personnes influencées par les discours pro-nucléaire actuels (en réalité de la pure propagande).

Avant d’argumenter contre ces discours il est essentiel d’examiner point par point les arguments pro-nucléaires qui vous sont présentés au regard des statuts et fondamentaux de votre organisation. Vous y trouverez à n’en point douter quelques bases qui permettent d’écarter le nucléaire civil et militaire de toute approche des défis auxquels l’humanité est confrontée actuellement.

 

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# L'EXPERTISE CONFISQUÉE DE L'ONU MENU

 

AIEA, CIPR, UNSCEAR : l'expertise confisquée de l'ONU

Risques nucléaires : à quand la fin du monopole des experts internationaux ?
par Christine FASSERT et Tatiana KASPERSKI
, The Conversation, 23 avril 2021

« Si les origines des accidents sont le plus souvent expliquées par des facteurs liés au développement de l’industrie nucléaire et de ses instances régulatrices à l’échelle nationale, la « gestion » de leurs conséquences dépasse progressivement les frontières nationales. À ce titre, l’accident de Tchernobyl va consacrer la monopolisation de l’autorité du savoir sur les radiations ionisantes par un ensemble restreint d’organisations – l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), la Commission internationale de radioprotection (CIPR) et le Comité scientifique des Nations unies pour l’étude des effets des rayonnements ionisants (UNSCEAR). Par un jeu d’alliances et de cooptations, ces organisations se constituent en un ensemble monolithique sur le risque radiologique. »

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Dissiper le charme de « l'âge atomique »

par Yves LENOIR, épilogue à La Comédie atomique, La Découverte, 2016, repris dans Atomes crochus n°5, janvier 2017

« Le maillon faible du « système atomique » est (...) la CIPR, une aberration sur le plan institutionnel et une organisation dont les finances sont très dépendantes de sa bonne renommée et du soutien des autorités politiques. Celle-ci influençant celui-là. En pratique, la charrue de la radioprotection institutionnelle a été mise avant les bœufs de la connaissance détaillée des effets des dites faibles doses de radiations sur le vivant. (...) On comprendra que, face au "clergé" de la religion atomique, l’engagement des politiques ne pourra se passer du soutien d’une forte mobilisation citoyenne, dans le monde entier. »

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Recommandations 2003 et 2010 du CERI - Comité européen sur le risque de l'irradiation - Étude des effets de l'exposition aux faibles doses de radiation

Ouvrages dirigés par Chris BUSBY, avec Rosalie BERTELL, Inge
SCHMITZE-FEUERHAKE, Molly SCOTT CATO et Alexei YABLOKOV

L’évaluation des risques liés à une exposition aux radiations, telle qu’adoptée aujourd’hui par les experts en radioprotection et qui sert de base à la législation européenne en vigueur, est grossièrement insuffisante et scientifiquement obsolète. C’est la thèse brillamment étayée dans le présent ouvrage par le CERI sous la direction de Chris Busby. Le CERI ne se contente pas d’analyser les insuffisances du modèle adopté par les experts officiels pour rendre compte des effets de la radioactivité sur l’homme, il en propose une approche nouvelle. Il se base sur toutes les données épidémiologiques disponibles et introduit pour le calcul des doses reçues des facteurs de pondération biologiques et biophysiques qui rendent compte des effets biologiques au niveau cellulaire pour tous les types d’irradiation et notamment par contamination interne.

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L’ONU et ses organes,des institutions de et pour l’âge atomique
par Yves LENOIR (nov. 2017)

La hiérarchie quant au contrôle de l’exposition aux radiations est simple : la science de l’UNSCEAR au sommet, puis, juste en dessous, les recommandations de la CIPR, fondées sur la-dite science, les institutions « opérantes » en troisième position (AIEA, EURATOM etc), et en dernier lieu les législations nationales qui adaptent à leur niveau les recommandations de la CIPR, éventuellement filtrées par des organes supranationaux.

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# LES AUTORITÉS LAXISTES MENU
 

ACCIDENT OU ATTENTAT SUR UNE INSTALLATION NUCLÉAIRE

Les autorités françaises ont choisi les niveaux d'exposition les plus élevés possibles

par Corinne CASTANIER pour la Criirad, Atomes crochus n°5, août 2015

« De source officielle, les victimes ne devraient pas s’inquiéter : les niveaux d’exposition des populations contraintes de vivre en zone contaminée seront progressivement diminués au fur et à mesure de la mise en œuvre du processus d’optimisation.

L’optimisation de la protection est inscrite dans la loi. C’est l’un des 3 principes fondamentaux de notre système de radioprotection. On ne retient souvent que la première partie de sa définition mais la fin de la phrase est pourtant déterminante : « le niveau d’exposition, la probabilité de la survenue de l’exposition et le nombre de personnes exposées doivent être maintenus au niveau le plus faible qu’il est raisonnablement possible d’atteindre, compte tenu de l’état des connaissances techniques, des facteurs économiques et sociétaux ».

Pour mieux comprendre l’incidence de ces « facteurs économiques » dont il faut tenir compte, laissons la parole aux experts de la CIPR : « L’optimisation n’est pas une minimisation de la dose. La protection optimisée est le résultat d’une évaluation qui compare soigneusement le détriment en rapport avec l’exposition et les ressources disponibles pour la protection des individus. Ainsi la meilleure option n’est pas nécessairement celle correspondant à la dose la plus faible ». Clairement, le critère de décision n’est pas sanitaire : si l’argent manque, la protection optimisée correspondra en fait à un niveau de risque très élevé. C’est tout le génie de la CIPR que d’avoir pu élaborer un concept aussi attrayant (une « protection », qui plus est « optimisée ») pour dissimuler un dispositif particulièrement cynique.

La fixation des niveaux de référence vient couronner les efforts tenaces du lobby nucléaire, et plus précisément du lobby nucléaire français, via son cheval de Troie, le CEPN. Cet acronyme désigne le « Centre d’étude sur l’Évaluation de la Protection dans le domaine Nucléaire », une association qui n’a que quatre membres mais triés sur le volet : EDF, Areva, le CEA et l’IRSN. Lentement mais sûrement, cette structure a infiltré les instances nationales et internationales de décision. » (...)

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# NOS AMIS LES EXPERTS MENU
 

Nos amis les experts

par Jean SONGE, Les produits du jardin 2016, chapitre inédit de Ma vie atomique

« Les experts sont malheureux, car ils n’ont pas la parole », se plaignait Bernard Lerouge. On ne doit pas vivre dans le même monde. Ils sont partout, à semer leurs mots creux à tous vents. On les consulte, on les écoute, on les dorlote, on les invite à des débats, on les questionne sur la moindre péripétie (géopolitique, financière, technologique, sanitaire, etc.) et on prend pour argent comptant leurs bla-blas, sans oser les défier, comme si leurs minuscules parcelles de savoir les autorisaient à s’exprimer sur tous les sujets. Ils nous cernent et l’ouvrent à tout bout de champ.

Günther Anders les appelle les « putains gratuites », « parce qu’ils ont montré cette complaisance que l’on attendait d’eux de façon si prévenante qu’on n’eut pas besoin du tout de la leur demander d’abord ou de l’obtenir d’eux par la contrainte. Ils étaient précisément des “volontaires” ». Anders pointait du doigt les artistes, les scientifiques et les intellectuels qui avaient approuvé la déclaration de guerre de 1914. On a oublié le nom des philosophes Max Scheller et Georg Simmel, comme on oubliera celui de nos contemporains qui se font les alliés et les relais (les valets) de la pensée dominante, comme quoi hors du nucléaire il n’y aurait point de salut. »

à lire en ligne ici
http://lesproduitsdujardin.fr

 

 
# L'EMPRISE DU CEA MENU
 

UNE PETITE HISTOIRE DU NUCLÉAIRE FRANÇAIS

Le Commissariat à l’Énergie Atomique, véritable patron d'Areva, d'EDF et des gouvernements français

par Roger BELBÉOCH et la Coordination antinucléaire du Sud-Est (janv. 2017)

Qui dirige les orientations et choix politiques gouvernementaux français (et du pays) en matière de recherche, d'industrie, d'énergie et d'option militaire ?

L'État contrôle-t-il le CEA (l'actionnaire majoritaire d'Areva, née le 3 sept. 2001 d’une fusion du CEA-Industrie avec Framatome et la Cogema) et EDF ? Où bien est-ce une « caste » technocratique para-militaire - le « Corps des mines », élite issue de Polytechnique - qui contrôle l'État ? Qui a le pouvoir d'imposer à la France, depuis près de 60 ans, la destruction atomique et l'industrie nucléaire sans aucune consultation, ni du peuple, ni des assemblées élues ? Comment s'interpénètrent depuis plusieurs décennies les milieux militaires, technocratiques, politiciens de droite et d'extrême-droite, socialiste et communiste ?

Un physicien, Roger Belbéoch, chercheur et ingénieur au CNRS, spécialiste des effets biologiques des rayonnements ionisants démontrait il y a déjà près de 20 ans ces liens honteux et mortels pour la France. 

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# LA FRANCE ÉTERNELLE MENU
 

 

 

 

 

La France Éternelle
par Émile BRAVO

BD parue dans
Spirou n° 3863 du 25 avril 2012,
et Atomes crochus n° 3, oct. 2015

 

 

 

 
# LIBERTÉS SURVEILLÉES MENU

 

 

Les libertés associatives en danger !

La Loi Séparatisme proposée par le gouvernement
et portée par Gérald Darmanin a pour objectif d’encadrer, contrôler et sanctionner davantage l’action associative.

C’est une menace grave pour l’ensemble de nos libertés.

Après la proposition de loi sécurité globale, le projet de « loi confortant le respect des principes de la République », dite « loi séparatisme », constitue une atteinte sans précédent au socle de notre République et menace nos libertés les plus fondamentales. Ce projet de loi élargit les conditions pour prononcer la dissolution d’une association (art 8) en remplaçant organisation de « manifestations armées dans la rue » par « agissements violents contre les personnes et les biens », ce qui ouvre un large champ d’interprétation. Ces lois sécuritaires sont l’expression d’une défiance généralisée à l’encontre des associations et groupements de citoyens organisés pour faire entendre leur voix et agir pour l’intérêt général.

Le Collectif Arrêt du nucléaire soutient l'Appel de la Coalition pour les libertés associatives

 

 

Manifestation du 12 déc. 2020 contre la proposition de loi « sécurité globale », Médiapart (janv. 2021)