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COLLECTIF ADN

RADIO-CONTAMINATION

Trois quart de siècle plus tard…

par Pierre PÉGUIN, le 5 août 2020

 


Mœbius

 

 

Plus que jamais nous subissons les graves conséquences des largages de bombes atomiques
des 6 et 9 août 1945 sur les villes martyres d'Hiroshima et Nagasaki
:

- La manipulation des observations recueillies par les américains après les bombardements ont permis aux structures internationales du lobby nucléaire de nier le plus longtemps possible l’effet des contaminations par de faibles doses radioactives, ainsi que leurs effets génétiques transmissibles. De ce fait les normes de protection des travailleurs et des populations sont très insuffisantes.

- La course aux armements nucléaires de plus en plus sophistiqués accroit dangereusement le risque de guerre nucléaire (1). Les 2 400 bombes qui ont explosé à titre d’essais ont contaminé l’ADN de tout le vivant de la planète.

 

Il en résulte un nombre considérable de victimes (plusieurs dizaines de millions) qui dépassent et de loin celles directement liées aux bombardements de 1945 (environ 250 000), ce qui a introduit l’humanité dans une ère de barbarie (2).

 

J'avais 7 ans en 1945, et je me souviens être monté sur la terrasse de l'immeuble dans lequel nous habitions pour regarder vers l'est et espérer naïvement voir le champignon... Très vite l’idéologie dominante, celle des vainqueurs, avait annoncé que grâce à la bombe atomique le Japon avait capitulé, marquant ainsi la fin de la guerre. Plus tard tout aussi naïvement, on a chanté, dansé, adulé l'atome (« Ah ! La danse atomique... ») et les maillots de bain « Bikini » ; on a cru à l' « Atoms for peace » promu par Eisenhower, et à la « grandeur de la France » chère à de Gaule créant le CEA (Commissariat à l'énergie atomique) chargé de construire la bombe.
Ah, on nous a bien manipulés !

Ainsi tout avait été fait pour convaincre l’opinion de la nécessité de ces opérations afin que les US ne soient jamais accusés de crime contre l’humanité. Pourtant une autre analyse de l’histoire, le « Projet Manhattan » (3), montre que le Japon à genoux voulait négocier une capitulation honorable, mais que les États-Unis y mettaient des conditions insupportables, conditions disparues comme par hasard après les bombardements.

Dans cette analyse qui contredit l’idéologie officielle, Il fallait à tout prix que la guerre se prolonge quelques jours, le temps de pouvoir larguer ces bombes sur deux villes martyres, non seulement pour bénéficier d’une expérimentation en vraie grandeur, mais aussi pour asseoir la supériorité US sur la Russie, c’était le début de la Guerre froide.

La suite montrera l’exploitation des données recueillies sur les victimes immédiates et celles mourant ultérieurement dans d’horribles souffrances, sous l’œil froid des experts exclusivement américains.

Mais maintenant on sait, on sait que l'horreur nucléaire est toujours à l’œuvre, que les dégâts humains sont à ce jour bien pires que ceux de 1945, que les 2 400 explosions de bombes atomiques ont contaminé toute la planète et l’ADN du vivant, que toute la chaîne de l'industrie nucléaire et le fonctionnement des réacteurs répandent les radionucléides responsables de bien des pathologies, sans parler des catastrophes.

Août 1945 est un symbole, mais en août 2020, nous sommes avec un nombre de victimes et des menaces autrement plus terrifiantes. Nous payons aujourd’hui les conséquences de ces bombardements et de l’exploitation qu’en a fait le complexe militaro-scientifico-industriel. C’est le cas des multiples victimes de la radioactivité que ce soit sur les sites d’expérimentation militaires (Reggane, Polynésie), dans les territoires de guerre ayant subi les armes à tête à l'uranium « appauvri » comme en Irak, Afghanistan, Kosowo (4), suite aux catastrophes atomiques toujours en cours (Tchernobyl, Fukushima, etc.), au voisinage des centrales et usines nucléaires, ou des mines d’uranium.

On sait aussi qu’au delà de la crise climatique, au-delà même des catastrophes nucléaires, la pire menace qui pèse sur nos existences est la guerre atomique dont on n’ose pas imaginer ce qui en resterait de l’humanité. L’entretien et le développement des armements nucléaires mobilisent des budgets considérables. Ils s’appuient sur le fonctionnement des équipements nécessaires à la production de l’électricité par le nucléaire dit « civil » qui se trouve ainsi verrouillé.

Notre revendication de l’arrêt du nucléaire en est d’autant plus difficile à aboutir, contrairement à nos pays voisins qui ont choisi de s’en passer, sans pour autant être retournés à la caverne et à la bougie.

Nous ne devons pas nous taire, et continuer à appeler à l’arrêt de l’électronucléaire, et à la condamnation de l’armement nucléaire.

 

Hiroshima le 6 août 1945 et Nagasaki le 9 août

Le 6 août 1945, Hiroshima a été détruite par une bombe atomique à l’uranium, et le 9, Nagasaki a subi le même sort, cette fois par une bombe au plutonium. Ces événements qui marquent notre histoire sont l’aboutissement de ce qui a été appelé le projet Manhatan, qui a mobilisé plusieurs centaines de milliers de travailleurs sur plusieurs sites aux USA.

S’il est exact que ce projet a été lancé face à la crainte que l’Allemagne nazie travaille sur l’arme atomique, il a été su assez vite que l’ennemi n’en avait pas la capacité. Mais la machine était lancée, le complexe militaro-scientifiquo-industriel voulait aller jusqu’au bout quelqu'en soit le prix.

Et le prix n’a pas été que financier, il a également été humain : il y a eu des victimes parmi le personnel, et le silence des familles a été acheté. C’était le début des mensonges concernant la dangerosité cachée de la radioactivité. De très nombreux cobayes humains ont été volontairement contaminés : résidents d’asiles, d’orphelinats, des malades hospitalisés, des condamnés, etc. L’horreur !

Le pire est que la direction militaire voulait absolument une expérimentation en site humain, pour en tirer tous les enseignements et permettre d’affirmer la supériorité des US sur l’URSS.

Ensuite l’armée américaine a verrouillé les observations de façon à cacher la nocivité de la contamination radioactive et à n’attribuer les dégâts qu’aux effets directs de l’explosion (onde de choc, chaleur et irradiation).

 

Les structures internationales supposées protéger les travailleurs et les populations continuent à s’appuyer sur les données tronquées diffusées à cette époque. Ainsi tout ce qui concerne les effets de la contamination des organismes vivants et les effets génétiques ont été officiellement niés. Cela a permis d’imposer des normes de protection très insuffisantes.

Il s’est bien agit là d’un crime contre l’humanité commis consciemment, et qui a ouvert la porte à une nouvelle ère, celle de la menace atomique liant à tout jamais dans l’histoire humaine, l’énergie nucléaire et le mépris de la vie.

Ainsi l’UNSCEAR (5) structure chargée de dire la connaissance scientifique officielle du lobby international, reprend les résultats fournis par les américains dans le suivi sanitaire des irradiés d’Hiroshima et Nagasaki. Cela a permis à la CIPR (6) de préconiser des normes laxistes de protection.

L’enjeu essentiel est de pouvoir nier le plus possible l’importance de la contamination par de faibles doses de radioactivité, et on continue à le faire dans les zones contaminées de Tchernobyl ou Fukushima au mépris de la santé des populations concernées. Au point même de refuser aux enfants les cures qui permettraient d’alléger leurs souffrances ! C’est l’application des programmes « Éthos-Core » (7) dans lesquels les experts français du CEPN (8), toujours à la pointe de la lutte pour sauver le nucléaire, sont impliqués. Ces criminels prétendent que c’est la nucléophobie qui rend malade...

Mais face à ce « négationisme », en 2001, des membres du Parlement Européen ont décidé de soutenir la rédaction du rapport « Étude des effets sanitaires de l’exposition aux faibles doses de radiation ionisante à des fins de radioprotection », rapport CERI publié en 2003 (9).


Le CERI, Comité Européen sur le Risque de l’Irradiation

Le CERI remet en cause les normes et méthodes d'évaluation qui ont prévalu jusqu'à présent en matière de radioprotection. Sollicitée et financée par le groupe Verts européens, l'élaboration de cette étude a été coordonnée par le chimiste anglais Chris Busby et a rassemblé une palette d'experts indépendants du monde entier.

La création du CERI reposait sur le fait « qu’il existait suffisamment de preuves démontrant qu’une exposition de faible dose due à des radio-éléments artificiels provoquait des problèmes de santé, et que les modèles conventionnels de la Commission Internationale de Protection contre les Radiations (CIPR) n’ont aucunement prévu ces effets. »

Outre le fait que le secret ait entouré les observations effectuées au Japon et que les structures internationales de sûreté nucléaire soient verrouillées et sans contrôle démocratique, les experts du CERI ont critiqué la démarche scientifique de la CIPR pour les raisons suivantes :

- Les survivants ont dû être parmi les plus résistants des habitants de ces villes, les plus fragiles (jeunes, femmes enceintes, etc.) étant été tués beaucoup plus facilement. La « cohorte » suivie n’est donc pas représentative d’une population moyenne.

- Il s’est agi au Japon d’irradiation violente (rayonnement gamma pour l’essentiel), alors que le fonctionnement actuel des réacteurs engendre des quantités importantes de radioéléments dont la contamination à petite dose est d’autant plus dangereuse qu’ils peuvent se comporter chimiquement comme des éléments nécessaires à la vie, et prendre leur place dans nos organismes (Césium 139, Strontium 90, Iode 131, par exemple). Il n’est donc pas possible de donner du crédit à l’extrapolation vers les faibles doses de la relation linéaire liant le nombre de victimes à la dose reçue.

- L’existence d’un seuil en-dessous duquel l’irradiation serait inoffensive n’est pas crédible non plus, on trouve encore des textes annonçant qu’au dessous de 100 msv il n’y a pas d’effets prouvés !

- La comparaison avec la radioactivité naturelle n’a pas de sens, la radioactivité artificielle est composée d’éléments qui n’existent pas à l’état naturel, éléments qui entrent dans le cycle de la vie et dont le rayonnement perturbe les cellules et l’ADN.

- Les calculs officiels ne prennent pas en compte les graves conséquences de la contamination interne. Ils ne tiennent pas compte des autres pathologies provoquées par la radioactivité, ni des effets génétiques transmissibles, ni encore des fausse-couches ou des bébés mort-nés. Ils ont pu ainsi faire l’impasse sur les effets à long terme des contaminations par de faibles doses, et sur les conséquences de transmission génétique d’altérations.

- Les fortes doses tuent. Les faibles doses agissent à plus long terme, elles abîment les cellules, créent des radicaux libres et provoquent des mutations.

- De plus, le modèle CIPR fait comme si l’irradiation est répartie uniformément sur le corps, pas de distinction entre irradiation répartie et concentration localisée sur certains organes (comme par exemple l’iode radioactif dans la thyroide).

 

Ainsi après 3/4 de siècle nous subissons plus que jamais les graves conséquences des bombardements atomiques d’Hiroshima et Nagasaki :

- Des normes de sécurité insuffisantes, et leur manipulation en fonction des besoins, pour les travailleurs, pour les populations qui vivent en zone contaminée, aux dépends de leur santé. Ce terrible et inhumain mensonge permet de rejeter les demandes de reconnaissance des maladies professionnelles ou de pathologies subies suite aux catastrophes, ou tout simplement suite aux essais nucléaires comme ceux de Reganne ou de Polynésie.

- Enfin l’initiative de l’armée US, ne pouvait dans le cadre de la Guerre froide que provoquer le développement d’armements de plus en plus sophistiqués et terrifiants tel que la bombe H (10). L’exemple a été suivi par d’autres pays : Israël, Inde, Pakistan, Corée du Nord.

Nous sommes en permanence menacés d’une guerre nucléaire, le plus grave fléau en puissance. Notons que les plus grands émetteurs de CO2 sont les plus grandes puissances militaires.

 

Il nous faut donc non seulement œuvrer à l’arrêt du nucléaire civil mais aussi du militaire, avec neutralisation des stocks de bombes.


Ainsi ACDN, Action des Citoyens pour le désarmement nucléaire, agit, notamment par une demande de référendum, en faveur d’un désarmement nucléaire, biologique et chimique. Pour cela il existe une Proposition de Loi visant à organiser un referendum pour abolir les armes nucléaires et radioactives (Le Monde, 14 février 2020). Pour être déposée, elle doit recueillir les signatures de 185 parlementaires et en a reçu 43 pour le moment.

D’après ICAN France, relais national de la Campagne Internationale pour Abolir les Armes Nucléaires, campagne qui vise à mobiliser les citoyens pour faire pression sur leurs gouvernements, le Traité des Nations unies sur l'interdiction des armes nucléaires (TIAN), voté à l’ONU en 2017 par 122 États, n'a besoin que de 10 ratifications supplémentaires pour atteindre les 50 nécessaires pour entrer en vigueur, et rendre les armes nucléaires illégales au regard du droit international. La France s’est bien sûr bien gardée de rejoindre cette démarche (11), elle prévoit de moderniser son arsenal nucléaire, et a repris en juin dernier les essais du missile nucléaire M 51…

Le Jeûne de Taverny, Jeûne de commémoration et d’interpellation de Taverny du 6 au 9 août, jeûne de commémoration des bombardements atomiques des villes japonaises de Hiroshima et de Nagasaki, jeûne institué par Solange Fernex, et soutenu par Théodore Monod.

 

Le Collectif Arrêt du Nucléaire (ADN) qui regroupe des associations qui œuvrent à l’arrêt des nucléaires civil et militaire (12), organise ses Journées d’été, décalées du fait du Covid, les 2, 3, 4 octobre à Saint-Denis, au siège de la Compagnie « Jolie Môme », avec un riche programme (à voir ici : http://collectif-adn.fr/2020/Programme-JE7-2020.pdf).

 

Pierre Péguin, le 5 août 2020

 

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Lien direct de cet article : http://collectif-adn.fr/2020/trois-quart-de-siecle.html

 


Notes :

(1): https://www.rts.ch/info/monde/11374471--le-risque-nucleaire-est-plus-eleve-que-pendant-la-guerre-froide-.html

(2) Aujourd’hui est venu le temps de dire que les bombardements d’Hiroshima, de Nagasaki et les soixante-cinq millions de victimes de l’industrie nucléaire doivent faire l’objet d’un travail de mémoire : https://www.dailymotion.com/video/x30itan et http://www.dissident-media.org/infonucleaire/raisons.html.

(3) Le Monde comme projet Manhattan, Jean-Marc Royer, Le passager clandestin, 2017. Excellent livre. L’auteur développe les racines du négationnisme nucléaire avec toutes ses horreurs telles que l’évocation des 9.000 cobayes humains, ou la gestion criminelle post Hiroshima et Nagasaki. Voir aussi : https://blogs.mediapart.fr/edition/japon-un-seisme-mondial/article/090812/la-bombe-atomique-un-pur-produit-de-la-technosci.

(4) À propos des armes à uranium appauvri : http://coordination-antinucleaire-sudest.net/2012/index.php?post/2018/02/02/A-propos-de-l-uranium-dit-appauvri, et aussi https://apag2.wordpress.com/2018/02/02/a-propos-de-luranium-dit-appauvri/.

(5) UNSCEAR : Comité scientifique des Nations unies sur les effets des radiations atomiques. C'est l'instance de l'ONU qui «  dit la science », qui en a le monopole sans contestation possible. Créé en 1955, ses membres sont nommés par les États, choisis évidemment pour porter la parole officielle et neutraliser toute remise en cause (par exemple nier l’effet des contaminations par de faibles doses).

(6) CIPR : Commission indépendante de protection radiologique dont les membres sont cooptés sans contrôle démocratique., reconnue par l'ONU, organisation privée composée de membres cooptés au service du développement des usages de l'énergie nucléaire. Elle dicte les normes de la radioprotection et émet des recommandations concernant les mesures de sécurité à prendre sur les installations sensibles. Elle fonde ses préconisations sur la base des indications fournies par l’UNSCEAR.

(7) Vivre dans « le jardin nucléaire » avec Ethos, un crime contre l’humanité,
Pierre Péguin, 2016 https://apag2.wordpress.com/2016/11/21/vivre-dans-le-jardin-nucleaire-avec-ethos-un-crime-contre-lhumanite/, ou http://coordination-antinucleaire-sudest.net/2012/index.php?post/2016/11/07/Vivre-dans-le-jardin-nucleaire-avec-Ethos-un-crime-contre-l-humanite.

(8) Le CEPN, Centre d’étude sur l'évaluation de la protection dans le domaine nucléaire, représente le lobby nucléaire français, il rassemble : EDF, AREVA, CEA, l’IRSN (13)  ! Les membres de ces structures sont tous issus du même moule, cooptés ou nommés hors de tout processus démocratique, ils sont interchangeables. Ainsi Jacques Lochard fut directeur du CEPN et vice président de la CIPR... Et c'est le CEPN qui a obtenu de l'Europe un financement pour développer les programmes Ethos et Core en Bielorussie sous la direction de Gilles Dubreuil destinés à convaincre les populations de vivre en zones contaminées par Tchernobyl, avec tous les risques que cela comporte, programmes appliqués maintenant à Fukushima. C'est criminel.

(9) CERI, Recommandations 2003 du Comité Européen sur le risque de l’Irradiation, traduit par Françoise Dupont et Paul Lannoye, disponible en librairie, Éd. Frison-Roche, 2004.

(10) Bombe H ou bombe à fusion, étudiée à Mégajoule. La fusion est tentée d’être appliquée à la production d’énergie dans le projet international pharaonique Iter, fiasco en puissance en construction à Cadarache.

(11) Dissuasion nucléaire : la France bille en têtes, Libération, le 8 février 2018 :
http://www.liberation.fr/france/2018/02/07/dissuasion-nucleaire-la-france-bille-en-tetes_1628220.

(12) L'Arrêt immédiat du nucléaire est techniquement possible à l'échelle européenne par Élisabeth Brenière et François Vallet, Arrêt du Nucléaire (ADN) (http://collectif-adn.fr/2019/Arret_immediat_Europe.pdf).

(13) IRSN : l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire est l’expert public en matière de recherche et d’expertise sur les risques nucléaires et radiologiques. Ne comptons pas sur ce comité pour réellement nous protéger, même si des associations y participent voire s'y compromettent (l’ACRO, France Nature Environnement, Ligue nationale contre le cancer).