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COLLECTIF ADN

CONTRE LA RELANCE


Des actions en France
contre la relance du nucléaire

Intervention du CCOA, Collectif contre l'ordre atomique, le 11 mars à Paris

En premier lieu nous exprimons notre solidarité aux habitants des régions du Japon impactées par la catastrophe nucléaire de Fukushima, où l'État fait tout pour obliger la population à vivre dans des territoires contaminés.

Quand parfois ils évoquent encore la catastrophe, nos médias – toujours aussi serviles à l'égard du lobby nucléaire – oublient volontiers que l'accident est toujours en cours. En effet, l'État japonais a commencé à vider les réservoirs d'eau contaminée dans l'océan, élargissant ainsi la contamination à tous les pays du Pacifique. Tepco n'a toujours pas pu s'approcher des coriums qui se sont formés lors de l'accident et qui continuent d'irradier l'eau, l'air et la terre. Cela dans une région qui était autrefois réputée pour son agriculture biologique et pour sa pêche, deux ressources essentielles que le nucléaire a anéanties.

Notre gouvernement ne veut toujours pas tirer les leçons de cette énième catastrophe et s'imagine pouvoir relancer une industrie mortifère qui a démontré son absurdité, sous le prétexte fallacieux d'assurer l'indépendance énergétique du pays. (...)

Si le mouvement antinucléaire est aujourd'hui encore trop faible pour arriver à empêcher cette folie, les impératifs économiques pourraient finir par rappeler le banquier-président à la réalité : les coûts de l'EPR de Flamanville sont passés de 3 milliards à 19 milliards, le chantier de celui de Hinkley Point risque de couler EDF, quant aux coûts de Taishan, ils sont aussi flous que les raisons de ses problèmes actuels. Partout dans le monde, désormais, le choix est fait de réduire la part du nucléaire dans la production d'énergie électrique, tout simplement parce que les énergies renouvelables coûtent désormais bien moins cher.

L'État français, lui, choisit la fuite en avant, préférant engloutir des milliards supplémentaires d'argent public dans une relance improbable du nucléaire, et faire courir ainsi à la population des risques immenses. Aucun assureur n'accepte d'assurer les réacteurs, mais Macron s'obstine à vouloir supprimer l'IRSN, trop indépendante à son goût.

À cet entêtement criminel il faut opposer un refus sans ambiguïté : exiger que l'Etat renonce à la relance du nucléaire, ce qui veut dire bien sûr pas d’EPR2, pas de SMR, mais aussi arrêt du chantier de l'EPR de Flamanville, du projet d'agrandissement des piscines de la Hague et de l'absurde chantier de CIGEO à Bure. Mais qu'il renonce aussi à prolonger la vie des centrales vieillissantes, toujours plus dangereuses et coûteuses en réparations. Enfin, que l'argent du Livret A reste réservé au logement social et à l'isolation des passoires thermiques.

En conclusion : qu'on arrête le nucléaire au plus vite, et que l'argent public soit investi dans la sobriété énergétique et des projets d'énergies renouvelables décidés et gérés localement !

 

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