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ARRÊT DU NUCLÉAIRE
La traduction automatique (en cliquant sur les drapeaux) peut génerer des fautes. Seule la version originale en français fait foi.


 

 

« Quand l'électricité devient la fille du nucléaire, c'est-à-dire la sœur des déchets mortels qui dureront des milliers d'années, l'intellectuel, héritier des Lumières, peut-il encore se protéger des accusations délétères d'obscurantisme en fuyant l'arène ? Peut-il, sans perdre son statut, se consacrer essentiellement à des futilités à la mode, à des débats "très tendance" ? En classant l'objet "nucléaire" au rang des choses étrangères à son cerveau, l'intellectuel abandonne lâchement le terrain de l'intelligence et de la survie à de misérables militants qui se castagnent avec les miliciens de l'appareil économique. »

Jacques TESTART, « Technoscience cherche intellos », Libération, 18 nov. 2002

 

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« En face du péril atomique qui ne ressemble à aucun autre, qui est incommensurable à tout autre, de ce péril qui, par son amplitude, impose à l’espèce tout entière de nouvelles façons de penser et d’agir, en face de ce péril dont il est honorable autant que raisonnable d’avoir peur, il ne devrait plus y avoir ni pays, ni continent, ni monde libre ou pas libre, mais rien que des hommes, citoyens de la planète, tous mêlés, confondus, fraternisés par une égale menace. »

Jean ROSTAND

 

PAS DE RELANCE

 
# LE MONDE SANS FREIN MENU

 

Le Monde sans frein... avec le nucléaire  !

Fin 2022, des libraires ont reçu un message mail de la Commission Environnement de Dargaud.

Cette « Note à l'attention des librairies — Le Monde sans fin » leur demande d'inclure un erratum dans l'album de Jancovici et Blain : « Nous ne pouvons relever ici tous les points de la BD qu'il s'agirait de corriger et discuter. Pour n'en citer qu'un sur lequel nous ne pouvons nous résoudre à fermer les yeux : la vision des accidents de Tchernobyl et de Fukushima ainsi que sur le nombre de morts et de personnes contaminées par le nucléaire cité représentent un révisionnisme et un négationnisme parmi les plus grossiers du livre ». La controverse est abordée dans le Cheknews de Libération et par ActuaLitté.

L’ingénieur et consultant Stéphane His, dénonce lui des erreurs importantes et un biais pronucléaire évident dans cette BD qu'il décortique page par page... Pour La jaune et la rouge, revue de l’École polytechnique dont Jancovici a été élève, François-Xavier Martin relève de nombreuses inexactitudes, notamment sur le nucléaire.

Voir notre dossier

Lettre au directeur général de Dargaud

par le collectif BURESTOP (7 février 2021)

Nous avons relevé de nombreuses erreurs : données fausses, affirmations non étayées. L'utilisation de comparaisons hasardeuses qui émaillent cet ouvrage est infiniment contestable, au regard de la gravité du sujet traité. En ce qui concerne les accidents nucléaires majeurs tels Tchernobyl ou Fukushima, M. Jancovici tend clairement à en faire un détail de l'Histoire. Il s'appuie sur des propos erronés, notamment ceux du rapport de l'UNSCEAR. Il se fait le porte-parole de la scandaleuse politique du "pas vu, pas pris" répandue par l'Organisation mondiale de la Santé (OMS). Le cynisme dont l'auteur fait preuve au fil des pages témoigne au passage d'un véritable mépris pour les humains peuplant cette planète ; par exemple relativiser le malheur de 6000 enfants victimes de Tchernobyl atteints d'un cancer “qui se guérit bien” selon lui.

Télécharger cette lettre

« Le Monde sans fin » : lettre ouverte à Jean-Marc Jancovici

par Pierre-Guy Therond, Vice-président New technologies chez EDF EN, le 15 mai 2023

Cher Jean-Marc, J’ai terminé de lire « Le Monde sans fin », qui reflète finalement tes idées depuis au moins la dernière décennie. Je ne vais pas tourner autour du Pot, c’est un « brulot » anti-énergies renouvelables, et j’ai du mal à comprendre « pourquoi tant de haine », ou même pire « tant de condescendance ». Si j’essaye de condenser mon objection principale en quelques mots : tu nies totalement ou presque les progrès considérables effectués par les convertisseurs d’énergies renouvelables ces 20 dernières années, et tu ignores les progrès à venir, tant sur les énergies renouvelables que sur les procédés consommateurs d’énergie.

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# DES HAUTS ET DÉBATS MENU

 

Combis antiradiations, pancartes… des antinucléaires
s’invitent dans le débat public

Reporterre, Scandola Graziani, le 9 novembre 2022

La deuxième réunion de la Commission nationale du débat public (CNDP), portant sur le projet d’installation de nouveaux EPR, avait lieu mardi 8 novembre à Paris. « Ça suffit cette mascarade, c’est lamentable ! » craque Angélique Huguin. La militante laisse exploser sa colère : « La CNDP, vous êtes l’idiote utile d’un débat qui n’est pas un débat. Vous le savez très bien, tout est décidé d’avance. Vous allez débattre entre vous, dans un petit débat feutré, et tout va bien se passer… Vous jouez avec les générations futures ! »

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Militants du collectif « Piscines nucléaires stop » © Scandola Graziani / Reporterre
Les échos des autres débats- toujours sur Reporterre :
27 octobre
/ 23 novembre / 1° décembre / 12 décembre

Énergie : un "débat" verrouillé...
pour promouvoir le nucléaire

TCHERNOBLAYE, tract pour l'étape du débat bidon à Bordeaux, le 8 décembre 2022

Tout le monde peut constater le mépris total de la Macronie pour la démocratie
et les citoyens, et sa soumission à l'industrie nucléaire…

(...) Les pseudos débats organisés (avec l'argent public) par la Macronie servent à agiter de belles déclarations sur la prétendue "préservation du climat", la supposée "indépendance énergétique" et un éventuel "développement des renouvelables"… mais tout cela est organisé dans le seul but de donner une apparence "démocratique" à la décision absurde de construire des réacteurs nucléaires… dont les premiers entreraient au mieux en service vers 2040 ! Le programme de réacteurs EPR est un désastre industriel et financier et les EPR2, prétendus "simplifiés", suivent la même voie de garage. D'ici 2040, le climat sera détruit et la France ruinée par ses dépenses insensées dans la nucléaire. Macron et ses collaborateurs (souvent poursuivis en justice pour des pratiques aussi lucratives qu'illégales !) condamnent le futur. (...)

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L’Épreuve des débats Parallèles

par David LURINAS, Homo Nuclearus, 29 nov. 2022

Dans une certaine cacophonie de débats, l’avis des citoyens est sollicité, tendance consultatif. Puis, décisifs, les parlementaires se saisiront de la question énergétique en général, de l’avenir du nucléaire civil en particulier. Parmi la petite partie de la population informée de tels événements, l’insatisfaction gagne sur le fond et la forme et le pessimisme se diffuse concernant les conclusions. Motivés, d’autres encore décident de créer leur propre moment démocratique.

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# CHIMÉRIQUE RELANCE MENU

 

La relance du nucléaire, une chimère dangereuse
par des membres du COLLECTIF CONTRE L'ORDRE ATOMIQUE, le 14 décembre 2022

La relance du nucléaire voulue par Macron et consorts se heurte à tant d'obstacles techniques et financiers qu'il est difficile de comprendre si et comment elle va se concrétiser.

Il y a là de quoi s'interroger sur ce qui se joue au sommet de l'Etat, et de quoi susciter la discussion chez les antinucléaires.

Notamment chez ceux qui se sont regroupés sous la bannière Arrêt du nucléaire (ADN), dont voici un peu l'histoire et la teneur des débats.

 

Comment contrer la montée du discours pronucléaire chez un certain nombre d'écologistes, souvent jeunes mais pas toujours, qui voient dans cette industrie un moyen de réduire nos émissions de gaz à effet de serre, préoccupation qui à leurs yeux prime désormais sur toutes les autres ?

Depuis quelque temps, c'est là l'un des principaux sujets qui agitent le milieu antinucléaire. Mais la volonté ouvertement affichée cette année par Macron de relancer le nucléaire – avant même que la guerre en Ukraine donne à la question énergétique une dimension critique – a remis sur le tapis d'autres interrogations plus anciennes.
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Les raisons essentielles pour appeler à l'arrêt du nucléaire

par Annie et Pierre PÉGUIN, décembre 2022

Le fonctionnement des centrales génère en permanence de nouveaux radioélèments très dangereux pour la santé. Ces nouveaux atomes radioactifs sont métabolisés par les organismes vivants, se concentrent le long de la chaine alimentaire et nous contaminent par ingestion, pouvant s'attaquer au métabolisme de nos cellules et à leur ADN. Les conséquences n'en sont pas immédiates ; mais n'y aurait-il pas un lien avec la prolifération des cancers, leucémies, maladies diverses qui ne seraient pas seulement dues aux pollutions et produits chimiques ? (...)

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En calepin

TRIBUNE COSIGNÉE PAR LE COLLECTIF ADN

La relance du nucléaire ? Surtout pas

Tribune initiée par le CAN OUEST, le 12 novembre 2022

La CNDP (Commission Nationale du Débat Public) organise un débat public de 4 mois du 27 octobre 2022 au 27 février 2023 sur le projet de construction de deux réacteurs nucléaires « EPR 2 » sur le site de Penly, dans le cadre de la proposition de programme de nouveaux réacteurs nucléaires en France d’EDF. Pour exprimer son opposition à la relance du nucléaire, le Collectif anti-nucléaire Ouest a rédigé une tribune signée par plus de 50 associations et organisations, et ouverte aux signatures individuelles.

Lire cette tribune Télécharger le flyer

 
# THIERRY GADAULT MENU

Les Entretiens du Comité Centrales #1 - Thierry Gadault

Histoire de la filière nucléaire française et de ses affaires

PARTIE 1 - Les rivalités Historiques : 00:15
PARTIE 2 - Privatiser EDF / Récupérer Framatome : 27:30
PARTIE 3 - Les conséquences d'une stratégie ambivalente : 48:34
PARTIE 4 - Des falsifications à l'échec industriel actuel : 1:13:05
PARTIE 5 - Les réacteurs EDF - Actualité d'un désastre en cours : 1:24:55
CONCLUSION - L'avenir incertain du nucléaire (et de l'État) français : 1:44:01

 

Nucléaire : La grande foire au n’importe quoi
par Thierry GADAULT, Blast, 27 décembre 2022

Débat public autour du nouveau nucléaire, commission d’enquête à l’Assemblée nationale, examen d’un projet de loi au Sénat… L’actualité sur l’industrie nucléaire est riche. Mais elle tient plus du règlement de comptes que d’un débat constructif s’appuyant sur la réalité.

Pour l’observateur qui suit l’actualité du nucléaire, la période est dense.
Comme jamais.

 

Entre les réunions organisées par la Commission particulière du débat public (sur le nouveau nucléaire et la première paire d’ERP 2, un modèle simplifié de celui de Flamanville) à Penly (Seine-Maritime), les auditions de la commission d’enquête à l’Assemblée nationale (visant à établir les causes de la perte de souveraineté et d’indépendance énergétique de la France) et celles tenues par le Sénat (dans le cadre de l’examen du projet de loi relatif à « l’accélération des procédures liées à la construction de nouvelles installations nucléaires à proximité de sites nucléaires existants et au fonctionnement des installations existantes »), jamais une telle masse d’informations n’avait été portée sur la place publique en France. 

Cette fois, le débat public que les opposants au nucléaire réclament depuis tant d’années (de décennies) a enfin lieu. A priori, c’est une bonne nouvelle, sur un sujet éminemment structurant pour le pays. Mais à l’arrivée, quelle déception ! En effet, malgré les dizaines d’heures de débats et d’auditions, un élément manque au citoyen pour lui permettre de se faire sa propre opinion : la réalité, telle qu’elle est et non telle qu’elle est fantasmée, par les pro comme par les anti-nucléaires.

Ce déphasage aura été particulièrement flagrant lors des réunions publiques consacrées au nouveau nucléaire, pourtant sans enjeu autre que celui d’une réflexion partagée. Ce débat public n’a été organisé que pour des commodités administratives (Electricité de France a besoin de ses conclusions pour déposer son dossier de création d’une installation nucléaire et un permis de construire), non pour savoir s’il fallait ou non reconstruire un nouveau parc nucléaire. Pour preuve, personne n’a pour le moment interrogé la capacité financière, technique et humaine de l’entreprise à assumer la construction de six nouveaux réacteurs nucléaires.

Lire ce texte

D'EDF ou du nucléaire, lequel est le plus mal en point ?

Radio Libertaire, le 3 nov. 2022

Dans cet entretien réalisé le 25 octobre par la CNT-Energie et repris ici partiellement, Thierry Gadault évoque le triste état d'EDF et celui encore plus triste du nucléaire français.

Écouter l'émission
 

 
# COMITÉ CENTRALES MENU


Réveiller les esprits antinucléaires

Tournée en France du Comité Centrales

À l’heure où l’État s’apprête à lancer une nouvelle filière de réacteurs EPR et initie un pseudo-débat pour valider leur construction sans faire le bilan des 70 ans de l’industrie nucléaire française, le Comité Centrales va à la rencontre des populations pour ouvrir un contre-débat citoyen à l’appui d’extraits de leur film « Notre terre mourra proprement ». Ce film retrace la longue lutte contre les projets d’enfouissement de déchets radioactifs depuis le début des sollicitations d’État il y a 40 ans et les tentatives de l’ANDRA d’imposer aux territoires ses multiples projets de sites de stockage. Entre corruption éhontée et arrogance technocratique, il raconte comment les populations se sont massivement soulevées contre l’arrivée des rebuts de l’atome dans leurs contrées. À l’heure du changement climatique, où les débats sur l’énergie s’enferment dans le solutionnisme technologique, il est urgent de rappeler l’histoire sociale de l’atome et de réveiller les esprits antinucléaires !

Voir le site du Comité Centrales

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Appel à des Doléances atomiques

À l’occasion de sa tournée, le Comité Centrales initie un Appel à doléances atomiques. Ces doléances seront relayées sur leur blog de Médiapart.

Voir l'Appel

Interventions radio du Comité Centrales

« Histoire et actualité du débat sur le nucléaire en France »
Émission « Zoom écologie », Fréquence Paris Plurielle, le 28 novembre 2022

« Nucléaire : la longue histoire du refus des fûts »
Émission « Climat des luttes », La Clé des Ondes, le 11 novembre 2022

Notre colère n'est pas réversible

Ouvrage édité en 2014 par le Collectif Bure Stop 55

L'Histoire de la lutte en France contre l'enfouissement des déchets radioactifs, à feuilleter :



 
# DÉCHETS NUCLÉAIRES MENU

À Bure, le procès des opposant·e·s au projet Cigéo

« Association de malfaiteurs » : derrière ce chef d'accusation et la lourde instruction qui aura duré 4 ans, c'est bien l'engagement contre la poubelle nucléaire qui est visé. Pour cette raison, nous faisons de ce procès le nôtre, celui de tou·te·s celles et ceux qui par leur engagement et leur histoire sont relié·e·s à la lutte de Bure. C'est le procès de la lutte contre Cigéo, contre le nucléaire. Le collectif ADN s'associe à la Coordination Stop Cigéo pour soutenir les sept inculpé·e·s et à la lutte contre Cigéo.

 

Les déchets nucléaires issus des centrales et le projet CIGEO
par Élisabeth BRENIÈRE et Marie-Christine GAMBERINI

Et les déchets qui sont déjà là, qu'est-ce qu'on en fait ? Le problème actuel de l'industrie nucléaire en France n'est pas de gérer les déchets existants, mais de dégager de la place dans les piscines de désactivation, en particulier celles de La Hague, pour y placer les nouveaux combustibles usés qu'elle espère produire en prolongeant l'exploitation des vieux réacteurs et en mettant en service de nouveaux EPR.

Lire ce texte Version calepin

  Communiqué
du collectif ADN :

Positionnement du collectif ADN
sur les déchets radioactifs
(oct. 2020)

Contrairement aux promesses initiales de l'industrie nucléaire, aucune manière satisfaisante de régler le problème des déchets radioactifs – à vie longue en particulier – n'a été trouvée depuis trois quarts de siècle. (...)

Lire ce texte

CI-GIT CIGÉO

 

 

 

DÉGÂTS PUBLICS

 
# CORROSION ET FISSURES MENU

 

La fuite inédite qui touche Civaux 1

La Tribune, Juliette Raynal, le 8 novembre 2022

EDF vient de rendre très discrètement public un problème qu'il n'avait jamais rencontré auparavant un réacteur du parc nucléaire tricolore. Le 2 novembre, une fuite de vapeur s'est en effet produite lors d'une épreuve hydraulique, un contrôle réglementaire qui s'effectue tous les dix ans et qui vise à vérifier l'étanchéité du circuit primaire principal. Celui-là même qui permet de refroidir le cœur du réacteur. Situé dans la Vienne, ce réacteur est touché par une fuite d'eau qui s'est produite lors d'un contrôle réglementaire sur le circuit primaire.

Lire la suite

Corrosion sous contrainte générique de l’acier inoxydable

par le GSIEN (Groupement de scientifiques pour l'information sur l'énergie nucléaire),
La Gazette nucléaire n° 296, avril 2022

Le moins que l’on puisse dire est qu’une multitude de problèmes ont émaillé la construction des réacteurs EPR : Flammanville 3 en France, Taishan en Chine, Oikiluoto en Finlande et Hinkley Point en Angleterre...

Des fissures ont été détectées au niveau des soudures de coudes du circuit d’injection de sécurité (RIS) de plusieurs tranches nucléaires. Le circuit de refroidissement à l’arrêt (RRA) pourrait être touché. La Gazette nucléaire fait le point sur les problèmes de corrosion de l'inox, les soudures défectueuses, les défauts de conception des cuves, les vibrations de combustibles, et interroge les éléments de langage à travers l'exemple du « principe d'excusion de rupture ».

Lire la Gazette nucléaire

Fissures dans des circuits de sauvegarde
de réacteurs du parc nucléaire d’EDF

par Bernard Laponche, Jean-Claude Zerbib, Jean-Luc Thierry pour Global Chance, 15 juin 2022

L’information d’EDF à l’ASN, le 21 octobre 2021, de la détection de fissures sur un circuit de refroidissement de secours du réacteur n°1 de la centrale de Civaux, puis de l’arrêt des trois autres réacteurs de 1500 MW de puissance électrique nette (palier N4) et du réacteur de Penly n°1 (1300 MW) pour le même motif suivis de la découverte des mêmes défauts sur un nombre important de réacteurs à l’occasion de leurs arrêts programmés, a plongé le monde des « observateurs » dans la sidération, la perte de production entraînée par cette décision étant la preuve même de la gravité de cette découverte. La cause de cette série de décisions, approuvée par l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN), serait la découverte, confirmée par des contrôles plus approfondis, après découpage des portions de tuyaux incriminés, de fissures sur les soudures des tuyaux de circuits de refroidissement : circuit d’injection de sécurité (RIS) et circuit de refroidissement à l’arrêt (RRA) du fait d’une « corrosion sous contrainte (CSC) ».

Lire cette étude

EDF, l’ASN et l’IRSN présentent un premier retour d’expérience devant les parlementaires

Jeudi 27 octobre, l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques (OPECST) auditionnait des représentants d’EDF, de l’ASN, de l’IRSN et d’associations pour présenter leur analyse sur la corrosion sous contrainte, ce phénomène inédit et inattendu selon la SFEN, survenu sur le circuit primaire de plusieurs réacteurs du parc.

Voir la vidéo de l'audition de l'OPECST

Lire l'article de la SFEN

EDF va devoir se serrer les Coudes

Homo Nuclearus, le 15 mars 2023

Les réacteurs nucléaires français n’en finissent pas d’enchainer les avaries. Plus ou moins impactantes sur la sûreté, mais cela n’est guère réjouissant dans la perspective des prolongations d’exploitation qu’EDF espère ardemment. Encore cela était sans compter un sujet autrement plus sensible à gérer et qui ne devrait pas tarder à faire son apparition sur la scène médiatique : celui des coudes moulés.

Lire ce texte

 

 
# CATASTROPHE NUCLÉAIRE MENU

Va-t-on tous mourir dans un accident nucléaire ?

par Valérie ARNHOLD, France Culture, Sans oser le demander, le 24 octobre 2022

Comment les accidents nucléaires ont-ils été minimisés, puis normalisés, ou traités comme de simples "incidents", pour légitimer ce mode d'énergie ? Comment décrypter les discours autour la sûreté nucléaire ?

Depuis l'invasion de l'Ukraine, la prise de contrôle russe de la centrale de Zaporijia a relancé la question. Et si ça tournait mal ? Parce que le nucléaire n'a rien de banal, aujourd'hui on repose la question : va-t-on tous mourir dans un accident nucléaire ?

Écouter cette émission


La centrale nucléaire de Zaporiija en Ukraine

Lire aussi de Valérie ARNHOLD : « L’apocalypse ordinaire.
La normalisation de l’accident de Fukushima par les organisations de sécurité nucléaire »

 

Que faire en cas de catastrophe nucléaire ?

« Comprendre les retombées radioactives »
par la CRIIRAD

L’accident nucléaire majeur a d’abord été présenté par les autorités comme impossible, puis hautement improbable. Les catastrophes de Tchernobyl, puis de Fukushima ont conduit les Etats à préparer des plans d’urgence. Pour la population, ils se résument souvent à suivre les consignes qui seront données sans que celles-ci soient expliquées.

L’objectif des fiches pédagogiques « Comprendre les retombées radioactives », conçues par le laboratoire de la CRIIRAD avec le soutien de la Ville de Genève, est de permettre au grand public de s’approprier les notions théoriques et pratiques nécessaires à la bonne compréhension des phénomènes en jeu. Cela peut s’avérer extrêmement utile pour éviter des comportements à risque et, le cas échéant, pour améliorer le niveau de protection à l’échelle individuelle par la mise en œuvre de mesures de protections complémentaires aux mesures collectives que pourraient déployer les autorités.

Lire les recommandations

Dessin de Anne MEYSSIGNAC, devant sa maison de Meyssac

 
# MÉTA CONTROVERSE MENU

 

Revoir la controverse de Tchernobyl
par Alison KATZ, Le Courrier, Genève, le 20 février 2022

Face aux velléités de relance du nucléaire, vu comme une « solution » contre le changement climatique, il est essentiel pour les citoyen·nes de comprendre les conséquences sanitaires et environnementales liées aux activités nucléaires (commerciales et militaires), en particulier celles résultant d’accidents. (...)

Concernant la catastrophe de Tchernobyl survenue en 1986, il existe, selon les sources, d’énormes divergences dans les estimations de mortalité, ce qui a contribué à la confusion et à une méfiance de la part du public. De tels écarts vont bien au-delà de l’habituelle marge d’erreur et nécessitent des éclaircissements. 50 décès directement imputables à l’accident de la centrale nucléaire et 4000 décès potentiels dus aux cancers induits par les radiations dans le futur : c’est l’estimation faite en 2005 par le lobby nucléaire dans le rapport onusien du « Forum Tchernobyl ». 985 000 morts, c’est l’estimation avancée par des chercheurs indépendants dans un livre publié par l’Académie des sciences de New York (NYAS) en 2009, intitulé Tchernobyl : conséquences de la catastrophe pour la santé et l’environnement.

Lire cet article

 
   
  « D'abord, nous devons convaincre
le public qu'une bonne santé n'est
pas ce qu'il y a de plus important. »
 

Lire aussi : « Who is afraid of Volume 1181 of the New York Academy of Sciences ? »
Alison KATZ, International Journal of Health Services 2015, Vol 45(3) 530-544 (en anglais).

... et écouter ici une interview de sept. 2013 (traduite en français)

Risques nucléaires :
à quand la fin du monopole des experts internationaux ?

par Christine FASSERT et Tatiana KASPERSKI, The Conversation, le 23 avril 2021

Si les origines des accidents sont le plus souvent expliquées par des facteurs liés au développement de l’industrie nucléaire et de ses instances régulatrices à l’échelle nationale, la « gestion » de leurs conséquences dépasse progressivement les frontières nationales.

À ce titre, l’accident de Tchernobyl va consacrer la monopolisation de l’autorité du savoir sur les radiations ionisantes par un ensemble restreint d’organisations – l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), la Commission internationale de radioprotection (CIPR) et le Comité scientifique des Nations unies pour l’étude des effets des rayonnements ionisants (UNSCEAR). Par un jeu d’alliances et de cooptations, ces organisations se constituent en un ensemble monolithique sur le risque radiologique.

Lire cet article

 

 
# ACCIDENTS DE ST-LAURENT-DES-EAUX MENU

Les accidents nucléaires
à Saint Laurent-des-Eaux

 

Le 13 mars 1980 - il y a tout juste 40 ans - un accident grave à la centrale de Saint-Laurent-
des-Eaux a occasionné des rejets de plutonium dans la Loire. À l'époque, l'accident et sa gravité ont été passés sous silence.

Il a fallu attendre un article du Point en 2011 et un reportage de Spécial Investigation en 2015 pour réaliser qu'EDF a délibérément rejeté des éléments radioactifs dans l'environnement, dont le plus toxique, le plutonium.

Le 17 octobre 1969, un premier accident est arrivé dans le réacteur n°1 de la centrale de St Laurent-des-Eaux : une mauvaise manipulation lors du chargement du coeur sur le réacteur n°1 entraîne la fusion de 50 kilos d'uranium - une fusion partielle semblable à celle de Three Mile Island.

Le 13 mars 1980 (à peine une année après celui de Three Miles Island, le 28 mars 1979 - et 31 ans avant ceux de Fukushima, le 11 mars 2011), un second accident - le plus grave qu'ait connu la France - s'est produit toujours dans la même centrale. Une nouvelle fusion se produit, cette fois sur le réacteur n°2. Un morceau de taule vient d'obstruer une partie du circuit de refroidissement. La température fait un bond, ce qui provoque la fusion de plus de 20 kilos d'uranium usé et entraîne l'arrêt d'urgence du réacteur. Du plutonium a été alors rejeté dans la Loire.

Les vidéos ci-dessous ont été diffusées dans le cadre du Forum d'octobre 2019 à Orléans, organisé pour le cinquantième anniversaire du premier accident nucléaire de la centrale de Saint-Laurent-des-Eaux par le Collège d'Histoire de l’Énergie Nucléaire et de ses Aléas pour contribuer à lever l'omerta et faire toute la lumière sur ces deux graves accidents nucléaires, tous deux classés au niveau 4 de l'échelle INES (voir ici toutes les vidéos issues du Forum d'Orléans).

 

Marcel Boiteux, l'ancien patron d'EDF - directeur en 1967 puis président (1979-87) et enfin président d'honneur, est décédé le 6 septembre à l'âge de 101 ans. Il avouait en 2015, dans cet extrait de Spécial Investigation, le rejet en 1980 de plutonium dans la Loire suite à un accident à Saint-Laurent-les-Eaux.


 

« Nucléaire,
la politique
du Mensonge ? »
Spécial Investigation,
Canal+, le 4 mai 2015

Voir l'émission en entier


 

Reportage sur les deux accidents graves de la centrale nucléaire de Saint-Laurent-des-Eaux
17 octobre 1969
13 mars 1980

Reportage du Média TV,
le 15 novembre 2019


 

« La Pile, mon
village nucléaire »
,

À Saint-Laurent-des-Eaux , les habitants ont donné un petit nom à la centrale : la Pile !

Film-documentaire et images d'archives,
de Cécile Delarue, 2024

 

Rapport de l'IRSN du 17 mars 2016

Note de l'ASN « Accidents de Saint-Laurent-des-Eaux »

Communiqué de la Criirad du 25 mars 2016

Vivre à côté d'une centrale France Culture, le 9 mars 2020

« Rejets délibérés de plutonium en Loire », La Gazette nucléaire n° 292/293, déc. 2020
Courrier du collectif régional « Loire et Vienne à zéro nucléaire » à l’ASN et à l’IRSN du 11-03-2020, et Rejets délibérés de plutonium dans la Loire, Michel Brun, Vice-Président du GSIEN (Juillet 2015, màj mars 2020) - p. 39-48

« La politique du mensonge », La Gazette nucléaire n° 298/299, janvier 2023
La politique du mensonge et la centrale nucléaire de Saint-Laurent-des-Eaux, Michel Brun, Vice-Président du GSIEN (septembre 2022) - p. 57-60.

 

 

JOURNÉES D'ÉTUDES ADN 2022

 
# JOURNÉES D'ÉTUDES ADN 2022 MENU

 

8, 9 et 10 juillet 2022
à MINERVE
(à 30 km NARBONNE)

9° Journées d'Études ADN

Ces rencontres sont celles des « affranchis du nucléaire », car la première manière de faire face au nucléaire c’est de s’informer sérieusement sur cet ennemi parfaitement visible si l’on prend soin d’examiner sa propagande, ses actes et l’étendue des dégâts qu’il provoque depuis une centaine d’années. C’est ainsi que nous pourrons lutter efficacement pour l’arrêt des installations qui produisent de la radioactivité artificielle sans aucun bienfait qui pourrait justifier ses méfaits.

Voir les retranscriptions

Communiqué de presse du Collectif « Arrêt du nucléaire », le 11 juillet 2022

 

Réunis en journées d’études du 8 au 10 juillet près du site nucléaire de Malvési (Aude), les groupes du Collectif Arrêt Du Nucléaire ainsi que des groupes associés et des représentants des pays étrangers, dénoncent l’adoption, en plein été comme il se doit dans la France Nucléaire, de la déclaration d’utilité publique concernant l’enfouissement des déchets nucléaires à Bure (Meuse).

Les groupes appellent la population à se mobiliser contre les projets de nouveaux réacteurs, pour la fermeture des installations existantes civiles et militaires (dont les réacteurs EDF sont pour la plupart dans un état avancé de délabrement) et contre l’enfouissement des déchets radioactifs.

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# INTERVENTIONS AUX JOURNÉES D'ÉTUDES 2022 MENU

 

Interventions aux Journées d'études 2022

à Minerve, les 8, 9 et 10 juillet 2022

PHOTOS

 

Interventions des représentants de pays qui ont décidé de sortir du nucléaire :

Situation en Italie
par Gian
ni CARROZZA
Situation en Suisse
par Philippe DE ROUGEMONT
 
Situation au Japon
par Kurumi SUGITA,
Nos Voisins lointains 3.11
 

 

À propos du nucléaire militaire

 

 
    Nucléaire militaire
par Patrice BOUVERET
 

 
# LE NUCLÉAIRE EN ITALIE MENU

 

Comment l'Italie a renoncé au nucléaire

par Gianni CARROZZA,
le 18 sept. 2022 - mis à jour en sept. 2023

Au lieu de se lancer dans d'improbables scénarios de « sortie » du nucléaire à 5, 10, 20, 30 ou 50 ans, il est sans doute plus utile d'analyser les expériences concrètes d'arrêt du nucléaire faites dans des pays qui ne sont toujours pas revenus à la bougie.

Et qui ont une empreinte carbone tout à fait comparable à celle de la France, tout en étant des pays industrialisés (à la différence de notre beau pays qui a subi une désindustrialisation accélérée).

Cela nous montre au passage que la « décarbonation » d'un pays n'est pas seulement un problème de production d’énergie électrique, mais une question de civilisation (industrielle) et de structure économico-sociale, donc bien plus complexe que nos gouvernants voudraient nous le faire croire. Le cas de l'Italie est de ce point de vue particulièrement intéressant. L’étudier peut nous permettre d’éviter certaines des contradictions et erreurs qui ont marqué sa transition vers le renouvelable.

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Intervention aux Journées d'études
de Gian
ni CARROZZA

Nucléaire : actualité en France et retour historique sur l’Italie

Émission de Fréquence Paris plurielle, le 17 novembre 2022
avec Sylvie, Gianni et Nicole du Collectif Contre l'Ordre Atomique

Thémes abordés : l’actualité du nucléaire en France, l’arrêt du nucléaire en Italie, le discours des lobbys présentant le nucléaire comme une énergie décarbonée et servant une transition écologique, l’EPR, la sous-traitance, le débat public, et la déclaration d’utilité publique du projet Cigéo à Bure.

Écouter cette émission / Télécharger la retranscription

 

 
# LE NUCLÉAIRE EN SUISSE MENU

ÉCLAIRAGE : Genève contre Malville
Contribution à l'histoire d'un mouvement antinucléaire

par Ivo RENS, in Revue Stratégies énergétiques, Biosphère & Société, 1995

Ivo Rens fait l'historique des nombreuses actions que les habitants de Genève ont entreprises depuis les années 70 contre la centrale nucléaire française Superphénix de Creys-Malville non loin de leur cité, actions au niveau populaire d'abord, puis au niveau du gouvernement.

Il analyse les dimensions politiques de l'industrie nucléaire, non seulement dans le cadre de la Suisse et de la France, mais encore de l'Europe, et relève les nombreux débats qui eurent lieu à ce sujet, dès le début des années 50, parmi les organisations internationales: Organisation mondiale de la santé (OMS), Conseil oecuménique des Eglises (COE), Centre européen pour la recherche nucléaire (CERN)... Lire
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Écoutez également

L’opposition à Superphénix et la lutte anti-nucléaire
depuis l’intérieur même du comité Malville dans les années 70

Un épisode de la série de podcasts de Pièces et main d’œuvre « Face au monde-machine »

 
# LE PAYS EN DANGER MENU

 

L'industrie nucléaire
a-t-elle un avenir ?

par Stéphane LHOMME, juillet 2022

Diaporama support de l'argumentaire
présenté aux Journées d'études ADN

Depuis quelques mois, divers médias réhabilitent le nucléaire. Les articles et reportages pronucléaires fleurissent...
En réalité, le nucléaire va (très) mal en France et dans le monde.

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La politique énergétique de l’État met le pays en danger

par Pierre PÉGUIN, juillet 2022

Notre pays, de plus en plus dépendant des voisins pour assurer son approvisionnement en électricité, apparaît particulièrement fragile pour faire face aux conséquences de la guerre en Ukraine et aux événements climatiques extrêmes de plus en plus fréquents. En prolongeant le fonctionnement des vieux réacteurs, il accroît le risque de catastrophe atomique. En prétendant lancer la construction de nouveaux réacteurs EPR, le gouvernement s'enferre dans des choix de politique énergétique qui nous amènent dans un mur.

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Lire aussi d'Annie et Pierre PÉGUIN, octobre 2022
Nucléaire, questions de bon sens

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# NUCLÉAIRE ET DÉCROISSANCE MENU

 

L’avenir du programme énergétique français

Sobriété, efficacité, renouvelable, puis arrêt du nucléaire ou arrêt du nucléaire, puis sobriété, efficacité, renouvelable ?
par Jean-Luc PASQUINET (fév. 2022)

La croissance du recours à l'énergie étant la condition de la croissance du PIB on ne peut pas réduire le recours à l'énergie sans remettre en cause la croissance du PIB, d’autant plus que l’on sait que le découplage Energie/PIB est impossible, on ne peut pas réduire globalement et sur le long terme l’intensité énergétique du PIB grâce à des innovations techniques.

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J'ai lu pour vous
par Jean-Luc PASQUINET (nov. 2022)

Ce livre est décevant, avec des contradictions. (...) J’encourage néanmoins sa lecture car il met bien en avant l’accident nucléaire et il contient malgré tout d’excellents arguments que tout antinucléaire doit avoir en tête.

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Arrêt du nucléaire et décroissance : un lien indissoluble

par Jean-Luc PASQUINET (décembre 2021)

Il est maintenant largement admis que l’on ne peut pas sortir du nucléaire, par contre on peut l’arrêter. On peut arrêter la production électronucléaire, abandonner les armements nucléaires, mais il restera toujours les déchets à gérer... Le monde du nucléaire c’est à la fois ce que l’on peut arrêter et ce que l’on va devoir cotoyer, mais c’est aussi la mentalité, les théories qui vont avec. Tout l’enjeu est d’arrêter sa croissance et si possible de faire décroitre ce monde aux origines culturelles et politiques spécifiques.

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# ATOMES CROCHUS N° 6 MENU

 

Atomes crochus n° 6
(avril 2022 - 24 pages couleur en format A3)


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# CHANSONS D'ANNE MEYSSIGNAC MENU
Vl'a le bon Vent
une chanson d'Anne Meyssignac
La Transivolution
une chanson d'Anne Meyssignac
Au café Molière
une chanson d'Anne Meyssignac
 

Textes des chansons d'Anne

 
 

 

 

NUCLÉAIRE ET UKRAINE

 
# ZAPORIJJIA MENU

 

Ukraine, un pays nucléarisé pris dans la guerre

 

Carnets de guerre

par Jean-Marc ROYER
pour lundimatin - auteur de
Le Monde comme projet Manhattan

Et même dans ce cas, il demeure que face à la barbarie, la seule manière de rester humain c’est d’y résister, au jour le jour. Il y a plus : face à tous les effondrements et à la déshumanisation généralisée, il n’y a pas d’autre existence possible du sujet que dans l’opposition politique radicale à ce qui mène le monde à sa perte.

 

[Carnets de Guerre #1]

Notes sur l’invasion
de l’Ukraine
(Les nuages radioactifs
ne s’arrêteront pas aux frontières)

paru dans lundimatin#332, le 28 mars 2022

Dans ce premier Carnet de Guerre, nous esquissons une brève histoire des rapports de l’Otan et du pacte de Varsovie et les « engagements » des uns et des autres au moment de la Perestroïka/Glasnost et vis-à-vis de l’Ukraine, après la dissolution de l’URSS, une chronologie des évènements depuis avril 2021, et le rappel des huit guerres engagées par le clan Poutine depuis 1999. Dans cette analyse du terrain militaire, la question nucléaire doit être examinée de près, et sous ses multiples aspects, ce que nous avons commencé à faire. (...)

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[Carnets de Guerre #2]

L’anschluss de la RDA,
une réussite néolibérale spectaculaire

paru dans lundimatin#337, le 2 mai 2022

Dans ce second Carnet de Guerre, nous revenons sur un point de bascule fondamental de l’histoire contemporaine : la « révolte volée des Allemands de l’Est en 1989 » que l’on pourrait aussi appeler « l’Anschluss de la RDA par le capital ouest-allemand », une série d’évènements que l’idéologie vient recouvrir en la dénommant « chute du mur de Berlin ». On le sait depuis l’invention de l’écriture cunéiforme : l’histoire est toujours écrite par les vainqueurs. (...)

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[Carnets de Guerre #3]

Un désastre nucléaire
est d’actualité en Europe

paru dans lundimatin#349, le 7 sept. 2022

Dans ce troisième Carnet, nous revenons à ce qui se passe dans la centrale de Zaporijia, une des dimensions nucléaires de cette guerre avec les conséquences du fait que les stratégies d’emploi « des armes nucléaires de théâtre » ont changé, aussi bien aux Etats-unis en 2019, qu’en Russie en 2021. Ainsi cela invalide-t-il l’increvable postulat de la dissuasion nucléaire auquel s’accrochent encore tous les pays qui possèdent cette arme. (...)

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[Carnets de Guerre #4]

Vers l’emploi de l’arme nucléaire en Europe ?

paru dans lundimatin#353, le 3 octobre 2022

Dans ce quatrième Carnet, nous analysons de plus près l’autre aspect nucléaire de cette guerre, à savoir le statut des armes nucléaires dites tactiques (ou non stratégiques), tel qu’il a évolué dans les doctrines états-unienne et russe, les changements induits depuis quelques années dans le domaine militaire et les répercussions que cela pourrait entraîner actuellement. (...)

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# RIVALITÉS USA / RUSSIE SUR LE NUCLÉAIRE CIVIL MENU

 

Entre Kiev et Moscou, l’enjeu du nucléaire

par Marc ENDEWELD, Le Monde diplomatique, octobre 2022 (en kiosque)

Les affrontements entre Russes et Ukrainiens autour de la centrale de Zaporijia ont ravivé le spectre d’une catastrophe nucléaire, et conduit l’Agence internationale de l’énergie atomique à dénoncer une situation « intenable ». Dans son dernier ouvrage, le journaliste Marc Endeweld montre pourquoi le nucléaire représente dans ce conflit un enjeu énergétique autant que stratégique.

Lire un extrait de cet article

À propos du livre Guerres cachées. Les dessous du conflit russo-ukrainien de Marc Endeweld (Seuil 2022), l'article de Martin Bernard « Le nucléaire, enjeu méconnu de la guerre en Ukraine » expose et résume les enjeux cachés de la guerre en Ukraine. L’émotion autour d’une éventuelle utilisation de l’arme atomique par l’armée russe obnubile le discours médiatique. Elle dissimule une autre réalité, plus prosaïque: les Etats-Unis et la Russie déploient à travers cette guerre leur rivalité sur le marché mondial du nucléaire civil. (...)

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Un enjeu caché de la guerre en Ukraine :
les matières premières

par Celia IZOARD, Reporterre, le 8 décembre 2022

L’accaparement des matières premières enfouies sous le sol ukrainien est à la racine d’un conflit où les voix des puissances nationales et industrielles priment sur celles des Ukrainiens.

L’Union européenne a conclu en juillet 2021 un partenariat avec l’Ukraine pour les métaux stratégiques et les batteries, une coopération amorcée et progressivement renforcée depuis 2014 après l’arrivée au pouvoir du gouvernement pro-occidental de Porochenko. Ce partenariat répond à la volonté de l’Union européenne — et plus largement de l’Otan — de sécuriser les approvisionnements en matières premières de son industrie face aux monopoles chinois et russes. En théorie, il s’agit de métaux « pour la transition » ; en pratique, la visée est bien plus large. Il permettrait par exemple d’assurer des importations de titane, décisives pour Airbus et Safran ; de zirconium, utilisé aux trois quarts pour le nucléaire...

Qu’en pense la population ukrainienne ? Depuis 2004, les habitants de la région de Marioupol, dans le Donbass, s’opposent à l’exploitation du gisement de terres rares et de zirconium d’Azov en raison des risques de pollution radioactive et ont obtenu deux fois l’interruption de la délivrance d’un permis.

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Lire aussi : « Titane : comment Airbus contourne le blocus de la Russie », Celia IZOARD, 7 déc. 2022

 
# CATASTROPHE ANNONCÉE ? MENU
 

Nouvelles alertes à la centrale nucléaire de Zaporijjia

par la CRIIRAD

Le site de la centrale nucléaire de Zaporijjia a été bombardé le vendredi 5 août puis à nouveau dans la nuit de samedi à dimanche. Dans un communiqué du 6 août, le directeur général de l'Agence Internationale de l’Énergie Atomique (AIEA) s’est dit « extrêmement préoccupé », alertant sur un « risque très réel d'une catastrophe nucléaire ».

Lire les communiqués

 

Ukraine : le retour
du péril nucléaire ?

par France Culture (9 août 2022), avec J.-P. Paloméros et T. Meyer

Alors que la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijia, sous contrôle russe, a essuyé plusieurs tirs sur ses infrastructures ce week-end, la question de la sûreté nucléaire de la région alerte plus que jamais la communauté internationale. Quels sont les risques ?

Écouter cette émission

 

« Zaporijia, une catastrophe annoncée ? », RFI, le 8 sept. 2022 - Intervention de Bruno Chareyron

 

L’improbable et l’imprévu
À propos des centrales nucléaires en temps de guerre

par Aurélien Gabriel COHEN et  Bérengère BOSSARD pour la revue Terrestre (24 mars 2022)

Et si avec la guerre en Ukraine, le nucléaire vivait une épreuve de vérité décisive ? Cette technologie a été conçue pour être développée dans un temps de paix et de stabilité sociale.

Or, l'évènement ukrainien souligne qu'un tel postulat est non seulement illusoire, mais moralement inconséquent. L'imprévisibilité historique nous oblige à réexaminer les conditions de possibilité du nucléaire. Les centrales nucléaires se retrouvent au beau milieu d’imprévus en cours et d’autres encore à venir.

Dès lors, l’inconséquence atomique — dont de nouvelles conséquences potentielles se précisent chaque jour un peu plus à Zaporijjia, à Tchernobyl et ailleurs, dans le sillage de l’armée russe — est une raison suffisante pour continuer à combattre le développement du nucléaire de toutes nos forces et sous toutes ses formes.


La centrale nucléaire de Zaporijjia en Ukraine

Jamais la sûreté et sa gestion probabiliste du risque ne seront en mesure de faire totalement face à l’improbable et encore moins à l’imprévu, c’est-à-dire à l’improbabilisable. Or, l’imprévu atomique, ce n’est rien d’autre que la possibilité d’une catastrophe absolue, d’une insécurité totale face à laquelle toute préparation est dérisoire. C’est en cela aussi que l’imprévu ukrainien nous oblige. Il nous oblige à lutter résolument contre le nucléaire et son monde, ici, maintenant, partout. Zaporijjia, elle, est déjà partout.

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# NUKRAINE MENU

 


fresque murale à Toulouse

L’armée russe transforme la plus grande centrale nucléaire d’Ukraine en base militaire
par Drew HINSHAW, The Wall Street Journal (6 juillet 2022)
traduit par L’Opinion (repris par le site Savoie antinucléaire)

Des mines et des lance-missiles sont déployés à Zaporizhzhia, tandis que les caméras et les instruments de mesure s'éteignent et que les travailleurs sont retenus en otage.

L’armée russe est en train de transformer la plus grande centrale nucléaire d’Europe en une base militaire contrôlant le front, intensifiant ainsi une crise qui dure depuis des mois pour la vaste installation et ses milliers d’employés. A la centrale nucléaire de Zaporizhzhia, dans le sud de l’Ukraine, plus de 500 soldats russes, qui se sont emparés de l’installation en mars, ont récemment déployé des batteries d’artillerie lourde et posé des mines antipersonnel le long des rives du réservoir d’eau refroidissant ses six réacteurs, selon des travailleurs, des habitants, des responsables ukrainiens et des diplomates. L’armée ukrainienne tient les villes situées sur la rive opposée, à environ 5  km, mais ne dispose d’aucune solution facile pour attaquer la centrale, étant donné le danger inhérent aux combats d’artillerie autour de réacteurs nucléaires actifs.

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Zaporijjia hors de contrôle, France 24, le 25 juillet 2022,
par Ludovic DE FOUCAUD et Gulliver CRAGG

 
# GUERRE ET PÉRIL MENU

Ukraine : nucléaire,
catastrophes et chefs de guerre

par François VALLET, le 11 mars 2022

 

La guerre déclarée à l’Ukraine par le chef de guerre Poutine, dans la nuit du 23 au 24 février 2022, nous rappelle à quel point la paix est une construction fragile, en particulier lorsque ses fondations ont été piégées par des ingrédients explosifs.

 

Parmi ceux-ci, il y a les installations nucléaires civiles qui, même à l’arrêt définitif, rendent extrêmement vulnérable tout pays qui en détient :

• elles peuvent devenir incontrôlables, particulièrement en situation de guerre ;

• ce sont des cibles très dangereuses ;

• ce sont aussi des instruments au service de l’influence géopolitique des pays détenteurs des technologies nucléaires, en concurrence entre eux et potentiellement fauteurs de guerre.

Sur ce dernier point il est important d’avoir en tête que les technologies nucléaires de base, qui permettent de construire et de faire fonctionner des centrales nucléaires, sont les mêmes que celles nécessaires pour construire et entretenir des armes atomiques.

La guerre en Ukraine détruit des vies et la sécurité du pays. C’est aussi une menace pour les populations civiles de toute l’Europe continentale. Elle nous oblige à examiner les causes et les conséquences possibles de cette vulnérabilité particulière que constitue la présence d’installations nucléaires sur le sol ukrainien, mais aussi dans d’autres pays d’Europe.

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La menace nucléaire est de retour

par Mohamed El BARADEI, Vienne (7 mars 2022)
Directeur général de l'AIEA de 1997 à 2009, Nobel de la paix 2005,

« Les récents affrontements entre les troupes russes et les forces ukrainiennes de défense civile aux abords immédiats de la centrale nucléaire de Zaporijia révèlent à quel point le monde est proche aujourd’hui d’un terrible cauchemar : une fuite radioactive majeure. La centrale de Zaporijia, la plus importante d’Europe, est équipée de six réacteurs, et chacun d’entre eux aurait pu être endommagé par les incendies qui se sont déclarés à la suite des frappes russes sur les installations de la centrale et des combats pour s’emparer de celle-ci. L’extinction rapide du feu témoigne du professionnalisme et de la bravoure du personnel de la centrale.


photo Jean-Michel CEAS - voir l'album « Tchernobyl, 34 ans après »

Parmi les nombreuses répercussions que pourrait avoir sur l’Europe, voire au-delà, le conflit en Ukraine, les retombées nucléaires seraient l’une des plus toxiques et intrusives. La libération de substances radioactives pourrait rendre inhabitables des agglomérations entières et menacer des centaines de milliers de personnes – bien au-delà du voisinage immédiat.

Mais pire encore serait une frappe nucléaire. Le trait le plus perturbant de la guerre en Ukraine est la réintroduction des armes nucléaires comme élément central de la géopolitique. Après avoir averti que toute puissance qui interviendrait dans le conflit en paierait des « conséquences comme elle n’en a jamais vues dans son histoire », le président russe Vladimir Poutine a répondu à la première vague de sanctions européennes en relevant l’état d’alerte de ses forces nucléaires. (...)

Nous devons mobiliser l’opinion publique mondiale, afin de faire peser une plus forte pression sur les pays possédant des armes nucléaires pour que ces derniers s’engagent à les éliminer complètement. L’interdiction totale de possession d’armes nucléaires doit devenir une règle impérieuse du droit international, et la constitution d’arsenaux nucléaires être proscrite à l’égal des génocides. Mais comme nous le montrent l’horreur s’abattant sur l’Ukraine et le péril nucléaire continuel dans lequel elle se trouve, le temps ne joue pas en notre faveur. »

Lire cet article

 

 

 

 

 

FUITES EN AVANT

 
# RELANCE DE MACRON MENU

 

Prétendue relance du nucléaire - Macron passe un peu vite sur un "détail" : le financement !
par Stéphane LHOMME, l'Observatoire du nucléaire (10 fev. 2022)

Lors de son discours du jeudi 10 février 2022 à Belfort, le président de la République Emmanuel Macron a annoncé, pour parvenir à la construction de nouveaux réacteurs nucléaires en France, « un plan massif de plusieurs dizaines de milliards d’euros », ajoutant que « l’État prendra ses responsabilités pour financer EDF à court terme et à moyen terme »

M Macron semble avoir oublié un "détail" : depuis l’ouverture du marché de l’énergie, EDF n’est plus qu’un fournisseur parmi des dizaines d’autres.

Certes, même si cette part se réduit continuellement, EDF conserve encore environ les deux tiers du marché français, mais il n’en reste pas moins vrai que, n’en déplaise à M. Macron, l’Etat français n’a aucunement le droit de financer EDF au détriment de ses concurrents. Par ailleurs EDF est très gravement endettée et confrontée à un "mur" financier : coûts insensés des chantiers EPR de Flamanville et Hinckley Point, grand carénage (financement ruineux de la prolongation de vie des réacteurs actuels, etc), démantèlement de la douzaine de réacteurs déjà arrêtés, etc. L’entreprise EDF est donc dans l’incapacité de financer elle-même la construction de nouveaux réacteurs nucléaires.(...)

Lire cet article

 

 
# NUCLÉAIRE ET TAXONOMIE VERTE MENU

COMMUNIQUÉ DU COLLECTIF ADN - le 7 janvier 2022

L'énergie nucléaire ne doit pas être incluse
dans la taxonomie européenne

(L'ÉNERGIE NUCLÉAIRE A DEPUIS ÉTÉ INCLUSE DANS LA TAXONOMIE EUROPÉENNE)

La Commission Européenne, sous la pression du lobby nucléaire européen et du gouvernement français, prévoit d’inclure l’énergie nucléaire dans la « taxonomie verte » (classification des investissements considérés comme favorables aux objectifs environnementaux de l’Union Européenne).

Elle a envoyé un projet de texte aux États membres, le 31 décembre 2021 peu avant minuit, et publié un communiqué à ce sujet. (...)

Des experts indépendants, qui ont conseillé jusqu’à présent la Commission pour l’élaboration de la taxonomie, ont fait connaître le 21 décembre leur opposition à ce projet. Le règlement sur la taxonomie prévoit d’ailleurs que la « plateforme sur la finance durable » et le « groupe d'experts des États membres sur la finance durable » doivent être consultés avant l’adoption finale du texte par la Commission en janvier 2022. Ils ont jusqu'au 21 janvier (la date du12 ayant été prolongée) pour apporter leurs contributions. Nous, citoyennes et citoyens européens, refusons l’inclusion de l’énergie nucléaire dans la taxonomie verte. Car l’énergie nucléaire nuit considérablement à chacun des six objectifs environnementaux de l’Union Européenne : Atténuation du changement climatique, Adaptation au changement climatique, Utilisation soutenable de l’eau et des ressources marines, Économie circulaire, Prévention des pollutions, Écosystèmes en bonne santé. (...)

Il faut donc s’opposer fermement à l’inclusion du nucléaire dans la taxonomie verte européenne et dans toute politique à visée écologique.

Lire ce communiqué et notre argumentaire

 

 
# LA GRANDE INTOX MENU

 

Nucléaire - la Grande Intox
par Pierre PÉGUIN (déc. 2021)

Face à l’offensive médiatique pour relancer du nucléaire revenu en grâce,
avons-nous perdu la bataille idéologique ?

L'ambition de ce document - à télécharger, imprimer et diffuser - est de faire un point sur les polémiques actuelles, à partir de données classées par thème permettant à chacun de piocher des informations en fonction de questionnements ou de réponses à apporter face à l’argumentation des tenants du nucléaire présenté comme indispensable à la lutte contre le réchauffement climatique, immense mensonge, comme celui concernant la sortie du nucléaire en Allemagne.

Télécharger ce document

 
# GROTHENDIECK MENU

 

Allons-nous continuer la recherche scientifique?

Alexandre GROTHENDIECK
conférence-débat donnée à l’amphithéâtre du CERN, le 27 janvier 1972

 

ARCHIVE SONORE DE CE DISCOURS


« La recherche nucléaire est indissolublement associée, pour je crois également beaucoup de gens, à la recherche militaire, aux bombes A et H et, aussi, à une chose dont les inconvénients commencent seulement à apparaître : la prolifération des centrales nucléaires. En fait, l’inquiétude qu’a provoqué depuis la fin de la dernière guerre mondiale la recherche nucléaire s’est un peu effacée à mesure que l’explosion de la bombe à Hiroshima et Nagasaki s’éloignait dans le passé. Bien entendu, il y a eu l’accumulation d’armes destructives du type A et H qui maintenait pas mal de personnes dans l’inquiétude.

Mais un phénomène plus récent, c’est la prolifération des centrales nucléaires qui prétend répondre aux besoins croissants en énergie de la société industrielle. On s’est aperçu que cette prolifération avait un certain nombre d’inconvénients, pour dire un euphémisme, « extrêmement sérieux » et que cela posait des problèmes très graves. Qu’une recherche de pointe soit associée à une véritable menace à la survie de l’humanité, une menace même à la survie de la vie tout court sur la planète, ce n’est pas une situation exceptionnelle, c’est une situation qui est de règle. » (...)

Grothedieck démontre la fin dumonde

« Au début, nous pensions qu’avec des connaissances scientifiques, en les mettant à la disposition de suffisamment de monde, on arriverait à mieux appréhender une solution des problèmes qui se posent. Nous sommes revenus de cette illusion. Nous pensons maintenant que la solution ne proviendra pas d’un supplément de connaissances scientifiques, d’un supplément de techniques, mais qu’elle proviendra d’un changement de civilisation. Pour nous, la civilisation dominante, la civilisation industrielle, est condamnée à disparaître en un temps relativement court parce que les problèmes que pose actuellement cette civilisation sont des problèmes effectivement insolubles. Nous voyons maintenant notre rôle dans la direction suivante : être nous-mêmes partie intégrante d’un processus de transformations, de ferments de transformations d’un type de civilisation à un autre, que nous pouvons commencer à développer dès maintenant.

Dans ce sens, le problème de la survie pour nous a été, si l’on peut dire, dépassé, il est devenu celui du problème de la vie, de la transformation de notre vie dans l’immédiat ; de telle façon qu’il s’agisse de modes de vie et de relations humaines qui soient dignes d’être vécus et qui, d’autre part, soient viables à longue échéance et puissent servir comme point de départ pour l’établissement de civilisations post-industrielles, de cultures nouvelles. »

Alexandre GROTHENDIECK, « Allons-nous continuer la recherche scientifique ? »
conférence-débat donnée à l’amphithéâtre du CERN, le 27 janvier 1972

Retranscription sur le site Sciences critiques

Article de Ernest London sur le site Lundi matin

Émission sur France Culture « Grothedieck, le silence du génie », 14 nov. 2015

Alexandre Grothendieck, médaille Fields de mathématiques en 1966, fonde en 1970 le « mouvement international pour la survie de l’espèce humaine », nommé Survivre - qui deviendra par la suite Survivre... et Vivre. Le mathématicien, pionnier du combat antinucléaire en France avec Pierre Fournier, journaliste-dessinateur de La Gueule ouverte, et d'autres groupes comme l’Association pour la protection contre les rayonnements ionisants (APRI), fondée par Jean Pignero, le Comité de sauvegarde de Fessenheim et de la plaine du Rhin (CSFR), et le Comité Bugey-Cobaye, organisèrent le premier grand rassemblement antinucléaire et écologiste en France, les 10 et 11 juillet 1971, à Saint-Vulbas devant la centrale du Bugey.

Les n° de Survivre... et vivre sont à télécharger ici

Dans le n°14 (oct.-nov.1972), on lira utilement le manifeste du comité de rédaction :
« Pourquoi nous sommes opposés à l'énergie nucléaire » (p. 13-18) - et l'article
de Grothendieck « Les Pépins des noyaux », 1° partie (p. 23-27).
 
 
# ESTHER PETER-DAVIS MENU

En mémoire de Esther Peter-Davis, décédée le 8 octobre 2022

Esther Peter-Davis,
celle qui a toujours dit non au nucléaire

par , Sept Infos n° 17, mai-juin 2017

Esther Peter-Davis est la première militante antinucléaire française. C'est à Genève, dans les cercles pacifistes où se construisait l'Europe à la sortie de la guerre, mais aussi dans l'Afrique en voie de décolonisation qu'elle a trouvé sa vocation. Avant de rentrer en Alsace, sa région natale, et de se battre pied à pied contre l'ouverture de la centrale de Fessenheim. (...)

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SÛRETÉ ET SÉCURITÉ
 
# PÉTITION - CONTRE EURATOM MENU
Pétition :

Demande de dissolution de la Communauté européenne de l'énergie atomique EURATOM (déc. 2021)

Nous considérons qu'une redistribution fondamentale des tâches réglées jusqu'à présent dans le traité EURATOM est indispensable pour pouvoir assurer l'avenir énergétique de l'Europe de manière démocratique, durable et conforme aux exigences de la crise climatique.

Signer
la pétition

 
# TRAVAILLEURS DU NUCLÉAIRE MENU

 

Nouvelle panne sur l’EPR de Flamanville, le système de pilotage du réacteur en cause
par Thierry GADAULT pour Libération (19 juillet 2022)

 

Après les problèmes de béton lors de la construction du bâtiment réacteur, l’acier mal forgé du fond et du couvercle de la cuve nucléaire ou encore les soudures mal faites sur la tuyauterie du réacteur, EDF a un nouveau problème sur les bras. Et un gros : deux systèmes essentiels qui permettent de piloter le réacteur sont victimes d’une panne problématique pour le démarrage de l’EPR. La défaillance structurelle, connue depuis 2019, est désormais reconnue par EDF.

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Surchauffe au cœur de la machine nucléaire

Une série documentaire en 4 épisodes, réalisée par Basta! et Radio parleur, plonge au cœur des centrales nucléaires, aux côtés des travailleurs qui s’activent, chaque jour, pour produire notre électricité.

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« Les centrales nucléaires accumulent des risques
qu’EDF anticipe mal et sous-estime largement »

par Nolwenn WEILER, Basta! & Radio parleur (13 juillet 2022)

Dans les centrales nucléaires, les travailleurs témoignent d’un recours à la sous-traitance qui ne cesse d’augmenter, de collectifs de travail abîmés, d’un inquiétant vieillissement du matériel et d’une sûreté fragilisée.

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Centrale nucléaire de Tricastin :
des dissimulations en cascade

Dans l’affaire du lanceur d’alerte de la centrale du Tricastin qui porte plainte contre EDF, de nouveaux éléments consultés par Mediapart révèlent que l’Autorité de sûreté du nucléaire connaissait depuis longtemps le problème. Selon un document interne, EDF a menti et l’autorité de sûreté également dans sa communication publique.

TRICASTIN

par JADE LINDGAARD pour Médiapart (24 nov. 2021) - Soutenez MÉDIAPART

Depuis la révélation de cette plainte, très embarrassante pour EDF au regard de la qualité du parcours professionnel d’Hugo et de son niveau de responsabilité au sein de l’une des plus importantes centrales nucléaires françaises – quatre réacteurs de 900 mégawatts et la première à être prolongée au-delà de quarante ans – l’ASN est particulièrement discrète. Pas de communiqué de presse, et des réactions lapidaires dans les médias. Interrogée par Mediapart lundi 22 novembre, l’autorité annonce ne plus vouloir répondre aux questions des journalistes, en raison de la procédure judiciaire.

Selon nos informations, l’ASN connaît parfaitement ce dossier car elle avait été informée dans le moindre détail par Hugo lui-même, au moment où se déroulaient les faits en 2018.


ASN, EDF et Direction du Tricastin (allégorie)

Pourtant, elle n’a pas sanctionné l’exploitant nucléaire pour la dissimulation de l’inondation. Elle occulte ses dysfonctionnements dans sa communication publique au sujet du Tricastin, et semble prendre la défense de la centrale en réponse aux premiers médias qui l’ont interrogée concernant la plainte d’Hugo. L’ASN n’a pas non plus soutenu le salarié quand il a été mis sur la touche, alors qu’elle est chargée de l’inspection du travail sur les installations nucléaires d’EDF.

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EDF tient les syndicats entre ses mains
par Thierry GADAULT, Blast (13 nov. 2021)

Un délégué syndical dénonce sans détours l’inaction de la direction mais aussi des syndicats face aux problèmes d’harcèlement, de discriminations et de suicides. Et met en cause les accords conclus depuis une vingtaine d’années, responsables de ce phénomène.

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TRAVAILLEURS DU NUCLÉAIRE

 


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Contaminés de tous les pays, unissez-vous !

Le combat contre la politique nucléaire-atomique est une action de légitime défense.
L'impératif de protection de la société n'est ni de droite, ni de gauche,
ni technophobe, ni rétrograde, ni libéral, ni socialiste : il est vital et universel.
Il faut détruire les machines nucléaires qui nous tuent et congédier les chefs d'État qui nous trahissent.