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ARRÊT DU NUCLÉAIRE
La traduction automatique (en cliquant sur les drapeaux) peut génerer des fautes. Seule la version originale en français fait foi.


 

 

« Quand l'électricité devient la fille du nucléaire, c'est-à-dire la sœur des déchets mortels qui dureront des milliers d'années, l'intellectuel, héritier des Lumières, peut-il encore se protéger des accusations délétères d'obscurantisme en fuyant l'arène ? Peut-il, sans perdre son statut, se consacrer essentiellement à des futilités à la mode, à des débats "très tendance" ? En classant l'objet "nucléaire" au rang des choses étrangères à son cerveau, l'intellectuel abandonne lâchement le terrain de l'intelligence et de la survie à de misérables militants qui se castagnent avec les miliciens de l'appareil économique. »

Jacques TESTART, « Technoscience cherche intellos », Libération, 18 nov. 2002

 

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SANS TRANSITION
   
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« En face du péril atomique qui ne ressemble à aucun autre, qui est incommensurable à tout autre, de ce péril qui, par son amplitude, impose à l’espèce tout entière de nouvelles façons de penser et d’agir, en face de ce péril dont il est honorable autant que raisonnable d’avoir peur, il ne devrait plus y avoir ni pays, ni continent, ni monde libre ou pas libre, mais rien que des hommes, citoyens de la planète, tous mêlés, confondus, fraternisés par une égale menace. »

Jean ROSTAND

 

SANS TRANSITION

 
# TRANSITION ÉNERGÉTIQUE ? MENU

En finir avec la transition énergétique

par Jean-Baptiste FRESSOZ, le 21 décembre 2023

Dans son livre paru début 2024, « Sans transition - Une nouvelle histoire de l'énergie », Jean-Baptiste Fressoz démontre comment l’idée d’une évolution douce vers un système énergétique décarboné est « l’idéologie du capital au XXIe siècle ». Et que les changements nécessaires pour le climat requièrent de rompre avec la vision d’une évolution par phase, de l’âge des fossiles à l’ère des renouvelables. 

« Il en ressort une inertie matérielle gigantesque qui contredit les récits dominants sur les « phases » énergétiques et un incroyable tour de passe-passe : forgée par des experts néomalthusiens et pronucléaires pour décrire le futur qu’ils souhaitaient, la notion de transition énergétique a fini par devenir le synonyme des engagements écologistes à mettre en œuvre face à la crise climatique » (cf. Jade Lindgaard, Médiapart, 13 jan. 2024).

La transition énergétique ambitionne de favoriser et valoriser les énergies renouvelables et de baisser la consommation d’énergie. L’historien Jean-Baptiste Fressoz, spécialiste des techniques, explique qu’une nouvelle énergie n’en remplace jamais une ancienne. Au contraire.

Écouter l'émission sur France Culture (5 janvier 2024)

 

Les plus pessimistes étaient beaucoup trop optimistes

par Jean-Baptiste FRESSOZ, Terrestres, le 5 mai 2023

La transition énergétique est le futur le plus consensuel qui soit. Face au changement climatique, il faut évidemment faire une « transition énergétique ». Mais quand on y réfléchit, il s’agit de quelque chose de gigantesque dont on n’a aucune expérience historique. A l’échelle globale, il n’y a jamais eu de transition énergétique, on ne sait pas combien de temps cela peut prendre. 

Cette idée de transition énergétique semble naturelle parce qu’on a une vision entièrement fausse de l’histoire de l’énergie, selon laquelle on aurait connu par le passé plusieurs transitions, qu’on aurait à plusieurs reprises entièrement changé de système énergétique (du bois, au charbon, du charbon au pétrole), alors qu’en fait on n’a fait que consommer de plus en plus toutes ces énergies. 

Lire cet article

La « transition énergétique », de l’utopie atomique
au déni climatique, USA, 1945-1980

par Jean-Baptiste FRESSOZ, Revue d’Histoire Moderne et Contemporaine, 2022

(...) En 1970, pour commémorer le vingt-cinquième anniversaire de Trinity, le patron de l’Atomic Energy Commission Glen Seaborg imaginait le monde en 1995. Surgénérateurs par milliers, premiers pas de la fusion nucléaire et colonie lunaire atomique : le chemin parcouru depuis Los Alamos poussait à l’optimisme. Des satellites nucléaires couronnaient le tout : formant un réseau global de communication, ils permettraient de diffuser partout sur la Terre la campagne de contrôle des naissances chère aux néo-malthusiens américains.

L’utopie de Seaborg reflète la rencontre de deux imaginaires : celui de Malthus et celui de « l’âge atomique ». Ces deux imaginaires, celui de l’effondrement et celui de la technophilie nucléaire ne sont pas contradictoires : ils se sont alimentés l’un l’autre et ont donné naissance à la futurologie de la transition énergétique. (...)

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Le Tartare électrique

par MAD MEG, Le Monde diplomatique, « Manière de Voir » n° 149, juin-juillet 2023

 
# MOUVEMENT-CLIMAT MENU

Les Maîtres-philanthropes du Mouvement climat

par TOMJO, le 8 décembre 2023


Il fallait que l’étau se resserre sur notre « Mouvement climat ». Cette année, deux enquêtes contribuèrent à saisir l’influence des industriels et des milliardaires sur les Conférences des Parties (les COP), Le Grand sabotage climatique de Fabrice Nicolino (Les liens qui libèrent, 2023) et Fin du monde et petits fours d’Edourad Morena (La Découverte, 2023).

Un dernier coup de manivelle devait coincer leurs subsides aux associations françaises pour le climat. Notre affaire à tous, Oxfam, Réseau Action climat, Reclaim finance, Amis de la Terre, Alternatiba : toutes émargent auprès des mêmes philanthropes, investisseurs du climat ou évadés fiscaux. Quand elles ne sont pas subventionnées directement, les fonds transitent par l’European Climate Foundation, le lobby des industriels pour la « transition » dirigé par l’ancienne ambassadrice française pour le climat et organisatrice de la COP21, Laurence Tubiana.

Ce lien de subordination se traduit ensuite en tractations ou actions de désobéissance afin d’obtenir des chefs d’État et des industriels des « accords ambitieux ». Notre soumission à leur égard s’intensifie dès lors que nous réclamons des responsables du désastre qu’ils prennent soin de notre survie.

« Le schéma de représentation du monde que j’ai a déjà gagné. Le nucléaire a pris 15 points de soutien en dix ans. La seule question c’est : quel panachage entre nucléaire et renouvelable ? » Le constat est de Jean-Marc Jancovici, lobbyiste du climat et auteur de la célèbre BD Le Monde sans fin. Difficile de ne pas lui concéder que la question climatique a recouvert l’écologie, ni qu’elle passe désormais pour une affaire technique à résoudre techniquement.

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# CHRONIQUES DE LA FRANÇATOMIQUE MENU

Petite chronique de la Françatomique
Énergie nucléaire et climat, le grand mensonge

par François VALLET, blog Médiapart - le 20 décembre 2023

Prétendre que l'énergie nucléaire est une solution au réchauffement climatique, comme le font les gouvernements des États nucléaristes, l’industrie nucléaire et une large partie de ceux qui en vivent, est au mieux une grave erreur, au pire un grand mensonge.

 

Trois représentants d’États détenteurs d’armes atomiques (États-Unis, Angleterre, France) ont profité de la COP 28 pour tenter de sauver leurs industries nucléaires en perdition, attirant dans leur orbite une vingtaine de pays. Ainsi le président Macron n’a rien trouvé de mieux à proposer que de tripler la production mondiale d’énergie nucléaire d’ici 2050.

On se demande bien comment il compte faire alors que la Françatomique est empêtrée dans trois chantiers désastreux (l’EPR de Flamanville, le réacteur expérimental Iter et le réacteur de recherche Jules Horowitz) dont les malfaçons, les délais de construction et les coûts ne cessent d’augmenter. Les États-Unis et l’Angleterre ne font pas mieux pour leurs chantiers en cours. (...)

Lire la suite - et les autres Chroniques de la Françatomique

Petite chronique de la Françatomique
Ethique et nucléaire sont dans un bateau

François VALLET, le 20 novembre 2023

Devinez qui a écrit ceci : « Le choix de développer l’énergie nucléaire a des conséquences temporelles comparables à celles du changement climatique sans que le fardeau des conséquences des décisions d’aujourd’hui ne soit porté par ses décideurs. Plus encore, ce choix énergétique va accélérer le développement des installations nucléaires et multiplier les risques qui leurs sont associés. »

Et bien ce n’est pas un opposant au nucléaire mais la commission d’éthique et de déontologie de l’Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire (IRSN), dans sa contribution au débat public sur le projet d’EDF de construire de nouveaux EPR à Penly et ailleurs (...).

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# JANCOVICI SUR MÉDIAPART MENU

Jean-Marc Jancovici
Commentaires de l'entretien avec Jade Lindgaard

par Yves LENOIR, le 21 décembre 2023

à propos de « Le nucléaire pour sauver le climat », entretien avec Jean-Marc Jancovici
par Jade Lindgaard et Mathieu Magnaudeix, Médiapart, Aire Libre du 12 décembre 2023


Pour le béotien de service, JMJ est « Monsieur-Je-Sais-Tout ». D'où son succès planétaire dans un domaine où l'immense majorité des gens appartient à la catégorie des béotiens, ce que notre Pic de la Mirandole de la décarbonation ne s'est pas privé de suggérer à la fin de l'entretien.

Son débit oral torrentiel interdit à toute personne raisonnablement informée sur les objets qu'il en train de traiter de prendre ne serait-ce qu'une seconde de recul pour réfléchir et confronter à son propre savoir le flot ininterrompu d'informations et d'affirmations dont il est submergé. Vraiment, être confronté aux échafaudages intellectuels foisonnants de ce moulin à paroles est une dure épreuve. Jade Lindgaard et le modérateur, celui qui introduisait les thèmes retenus pour ce « débat », ont eu bien du mérite à rester souriants. Car de débat il n'y eut pas.

Ou presque. Certes, à quelques occasions, Jade Lindgaard a-t-elle réussi à soulever une question susceptible de fissurer le béton des démonstrations de notre « expert national en toutes choses énergétiques et prospectives ». Mais « Monsieur-Je-Sais-Tout » est aussi le monsieur de « … ce que je ne sais pas est insignifiant et ne vaut pas d'être considéré ». Il n'esquive pas : il bouscule, apportant la preuve tangible qu'il refuse tout débat. Pour lui le mot « débat » est équivalent à « à moi le micro et le crachoir… merci de me les tendre et de me les laisser ! »

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Jancovici, le Monde sans lendemain

par Christophe LEGALLE, le 15 novembre 2022
pour le Réseau citoyen de surveillance de la radioactivité Golfech - Le Blayais - RCS.RGB

Cet article entend être une analyse critique (non exhaustive) de la bande dessinée « Le Monde sans fin », cosigné Jean-Marc Jancovici et Christophe Blain, et une critique aussi du ‘système Jancovici’ qui consiste, en s’appuyant sur l’inquiétude liée à la crise climatique à diffuser des informations souvent tronquées, approximatives, voire mensongères, pour décrier les énergies renouvelables et faire l’apologie du nucléaire. Cet article s’intéressera d’abord à la vision erronée diffusée sur le nucléaire mais abordera aussi les autres aspects ‘du système Jancovici’ concernant les énergies renouvelables, l’énergie en général, la manipulation des chiffres, etc. La vision sur l’énergie nucléaire des deux auteurs est franchement biaisée. Aucune mention des débats sur le nombre de morts à Tchernobyl n’est faite. Rien n’est dit sur les centaines de milliers de personnes déplacées, les coûts et autres conséquences des accidents nucléaires ou des rejets dans l’atmosphère, les cours d’eau et les mers, passés et futurs…

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# L'EUROPE VERTE MENU

Le nucléaire n’a rien
d’une énergie verte

par Stéphane LHOMME,
Reporterre - le 7 décembre 2023

Les supporters de l’atome se sont félicités le 21 novembre de voir le Parlement européen inclure le nucléaire parmi les technologies dites « vertes », ou « propres », permettant de réduire les émissions de gaz à effet de serre. Passons vite sur le caractère ridicule de ce vote : il ne suffit pas qu’une énergie émette peu de CO2 pour être « verte » ou « écologique ». Le nucléaire est en effet l’une des énergies les plus dangereuses et polluantes qui soient : mines d’uranium, production de déchets radioactifs, rejets continus radioactifs et chimiques des centrales dans l’air et l’eau, etc. (...)

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Les députés européens
ne vont ni financer ni construire des réacteurs nucléaires

par Stéphane LHOMME - le 23 novembre 2023

Les supporters de l'atome se sont félicités mardi 21 novembre 2023 de voir le Parlement européen inclure le nucléaire parmi les technologies dites "vertes" ou "propres" permettant de réduire les émissions de gaz à effet de serre. Passons vite sur le caractère ridicule de ce vote : il ne suffit pas qu'une énergie émette peu de co2 pour être "verte" ou "écologique", et le nucléaire est en effet une des énergies les plus dangereuses et polluantes (mines d'uranium, production de déchets radioactifs, rejets continus radioactifs et chimiques des centrales dans l'air et dans l'eau, etc). (...)

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# COLLOQUE GLOBAL CHANCE MENU

Trente ans de Global Chance
Hommage à Benjamin Dessus

Colloque « Le nucléaire et son monde, enjeux démocratiques d’une techno-science »,
à l'École des Hautes Études en Sciences Sociales, le 18 novembre 2023

Introduction de Bernard Laponche

Prise de parole de Margaux Dessus

Prise de parole d’Aline Duriez-Jablonka
pour la Fondation Charles Léopold Mayer pour le Progrès humain (FPH)

Session 1 : Retour sur 30 ans de mobilisation
avec Sezin Topçu, Charlotte Mijeon et Ruth Stegassy
Les mobilisations contre l’industrie nucléaire durant ces dernières décennies, leurs succès et leurs échecs, en se penchant plus spécifiquement sur le rôle de Global Chance dans le paysage militant.

Session 2 : Nucléaire, bouleversements climatiques : quels futurs ?
avec Marie-Angèle Hermite, Laurence Tubiana et Jade Lindgaard
Les enseignements méthodologiques apportés par Global Chance (rapport "Charpin, Dessus, Pellat"), la fragilité du nucléaire aux bouleversements climatiques et son incompatibilité avec la politique énergétique de sobriété, efficacité et énergies renouvelables qui s’impose.

Débat sur les deux premières sessions

Session 3 : Nucléaire, entre promesses et impuissance politique
avec Martin Denoun, Julie Laernoes et Antoine de Ravignan
L’imaginaire cornucopien (qui pense que les innovations technologiques permettront à l’Homme
de subvenir éternellement à ses besoins) de l’industrie nucléaire, qui trouve son apogée dans les
promesses de la 4ème génération de réacteurs, et à leur articulation avec le contexte politique français.

Session 4 : Géopolitique du nucléaire avec Tatiana Kaperski, Pauline Boyer et Hervé Kempf
Élargir la question nucléaire à ses aspects géopolitiques, et notamment aux questions soulevées par le conflit russo-ukrainien et le rôle de Rosatom dans la "relance" du nucléaire au niveau mondial.

Débat sur les sessions 3 et 4

Conclusion de Francis Chateauraynaud


Écouter les interventions

 
# LA GRANDE MARCHE MENU

Quelles énergies pour demain ?

Documentaire réalisé par Béatrice Hovnanian et Gérald Frémont
pour Nucléaire en questions - La Grande Marche, le 6 novembre 2023

C’est la question qui a guidé celles et ceux qui ont participé en 2021 à la Grande Marche de la Hague à Paris durant 400 kilomètres à pied et 150 à vélo. À chaque étape, ils ont rencontré des spécialistes mais aussi des citoyens curieux ou engagés pour la transition énergétique : nucléaire, sobriété, agriculture... Ensemble, ils en décryptent les enjeux et évoquent des futurs possibles, les pieds sur terre. Une véritable aventure humaine qui questionne nos choix de société. Avec la participation, entre autres, de Yannick Rousselet, Yves Lenoir, Antoine Bonduelle, Elisabeth Taudières, Marie Atinault, Julien Frémont...

00:00 - Quelles Énergies pour Demain ?
03:07 - Le nucléaire, solution d'avenir ?
17:15 - Sobriété, efficacité et énergies renouvelables ?
32:58 - Un retour vers les territoires ?
52:32 - La place des élus ?

Sitographie des sources et infos supplémentaires : https://lagrandemarche.org/s_informer/

Les autres vidéos de la Grande Marche sont à retrouver ici

 




 

 

LE MOUVEMENT S'ORGANISE

 
# CALEPINS MENU

CALEPINS

Des livrets à imprimer et diffuser soi-même

Les « calepins » sont des livrets à diffusion libre que l'on peut télécharger et imprimer soi-même.
La diffusion et la vente des livrets est libre, le contenu est en « copyleft » - donc sans copyright.
Le format est celui d'un livret A5 à l'italienne mais qui se feuillette verticalement.

CALEPIN n° 1 : Élisabeth Brenière
« Les déchets nucléaires issus des centrales et le projet CIGÉO »

CALEPIN n° 2 : François Vallet
« Les dégâts de la production d’électricité nucléaire sur l’eau
et sur les organismes vivants qui en dépendent »

CALEPIN n° 3 : Annie et Pierre Péguin
« Les raisons essentielles pour appeler à l’arrêt du nucléaire »

 
# ACTIONS DU 22 OCTOBRE MENU

 

Actions en France contre le nucléaire - le 22 octobre 2023

80 ans de nucléaire, du poison pour l’éternité

Depuis 80 ans l’industrie nucléaire nous promet un avenir meilleur.

80 ans de déchets radioactifs dont personne ne sait sereinement que faire
et des pollutions journalières liées à l’activité de l’ensemble de cette industrie.

 

Dimanche 22 octobre, à l'appel de la Coordination Antinucléaire, des militant·es antinucléaires et pour la protection de l'environnement ont organisé plus de 20 actions dans toute la France ; Leur objectif : dénoncer les pollutions de l'industrie du nucléaire sur nos territoires et nos ressources, et s'opposer à la
relance de la filière nucléaire civile et militaire.

80 ans de nucléaire, du poison pour l'éternité !
En plus des centaines de milliers de tonnes de déchets radioactifs que nous laissons d'ores et déjà en fardeau aux générations futures, la filière nucléaire pollue et contamine tous les jours notre environnement de différentes manières.

Cette phase d'actions n'est qu'un début…
Nous appelons la mobilisation à grandir pour préserver notre environnement et notre avenir des risques et pollutions du nucléaire. En 2024, nous appellerons à plusieurs évènements de grande ampleur.

La Coordination antinucléaire

Voir le communiqué

DES ACTIONS PARTOUT EN FRANCE


le 22 octobre devant la centrale nucléaire du Blayais, en Gironde - photo : Sud-Ouest

Voir la CARTE DES ACTIONS

Voir le site de la COORDINATION NATIONALE

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# TOUS AU LARZAC MENU

Communiqué de la Coordination Antinucléaire - 20 septembre 2023

« Nucléaire et violences policières :
même combat contre l’État autoritaire »

La coordination antinucléaire nationale, réunie en assemblée le 3 juin, avait décidé de se joindre et de relayer les marches initiées par les organisations en lutte contre le nucléaire militaire dans plusieurs villes de France le 23 septembre « pour un monde sans arme nucléaire ».

Voir le programme des marches

Plus tard, l’annonce des Marches pour la justice à la même date nous a amené à l’évidence de la convergence : « Nucléaire et violences policières : même combat contre l’État autoritaire ». Au-delà de toutes ses violences intrinsèques, l’industrie nucléaire, militaire et civile, ne peut advenir et se maintenir qu’au sein d'un système autoritaire. Elle a toujours ignoré, piétiné le débat démocratique et réprimé violemment la contestation des populations des régions où elle s’imposait. L’arme nucléaire est le symbole extrême de l’ultraviolence de cet autoritarisme.

Nous n’oublions pas, nous ne lâchons pas !

Voir le communiqué

 

Larzac, 5 et 6 août 2023
Relance du mouvement contre le nucléaire ET son monde

 

Le mouvement antinucléaire s’organise pour contre-attaquer la relance du nucléaire militaire et civil, et tous les projets qui en découlent. Nous étions présentes au Larzac pour entrelier nos résistances.

Évènements fondateurs des mobilisations écologistes en France, la lutte du Larzac et la lutte anti-nucléaire se sont donc rejointes à nouveau 50 ans plus tard pour une assemblée qui s’est tenue dimanche 6 août et a rassemblé plus de 200 personnes pour se rencontrer dans nos diversités et coconstruire des actions contre la relance du nucléaire et son monde dans les mois à venir.

De nombreuses organisations anti-nucléaires de tout horizon, ainsi que des collectifs pour l’eau, contre les mines, des comités de soutien aux Soulèvement de La Terre et bien d’autres luttes locales ont convergé autour du constat que le nucléaire n’est bon ni pour la planète, ni pour son climat, ni pour la paix.

Ce rassemblement marque une étape historique dans la relance de l’opposition à la société nucléaire.

Téléchargez ce communiqué
Site de la coordination

 

 
# JE ADN 2023 MENU
JOURNÉES D'ÉTUDES ADN 2023

ven. 7 soir, sam. 8, et dim. 9 juillet 2023
à Biencourt-sur-Orge, à 7 km de BURE

10° Journées d'Études
du collectif ADN

 

PROGRAMME
Vendredi soir : soirée discussion / transmission

Samedi matin : pleinière sur la relance du nucléaire, ateliers sur l’eau et les déchets radioactifs
Samedi après-midi : ASSEMBLÉE des antinucléaires,
ateliers et plénière : avenir et perspectives antinucléaires
Samedi soir : cabaret à la Maison de la Résistance

Dimanche matin : pleinière avec Thierry Ribault,
auteur de « Contre la résilience à Fukushima et ailleurs »
Dimanche après-midi : ballade et visite des lieux

Voir la restitution
des Journées d'études 2023

Communiqué de la Coordination Antinucléaire

suite à l'assemblée du 8 juillet 2023

 

La Coordination Antinucléaire s’est réunie le 8 juillet 2023 près de Bure en Meuse, pendant les Journées d’Études du collectif national Arrêt Du Nucléaire, rendez-vous annuel de réflexions et d’échanges approfondis sur la situation du nucléaire et de notre lutte. Elle s’inscrivait dans un processus de relance du mouvement antinucléaire débuté le 16 février 2023 à Tours par une première assemblée, suivie d’une deuxième le le 3 juin à Paris.

Cette 3e assemblée a pu valider l’agenda d’actions qu’elle annoncera à l’occasion de sa prochaine tenue lors des rencontres « Les Résistantes » sur le plateau du Larzac.

Téléchargez ce communiqué le site de la coordination

 
# LA RÉSISTANCE S'ORGANISE MENU

PARIS - LE 3 JUIN 2023

Le mouvement antinucléaire
se regroupe pour contre-attaquer

 

Le mouvement antinucléaire s’organise pour contre-attaquer la relance du nucléaire militaire et civil, et tous les projets qui en découlent.

Une première assemblée a eu lieu le 3 juin pour coordonner de futures actions contre le nucléaire et son monde.

Le nucléaire n’est bon ni pour la planète, ni pour son climat, ni pour la paix. Dangereux et désastreux pour l’environnement, le climat et l’humanité, le nucléaire est une industrie du passé. Il n’a aucune solution pour ses propres déchets.

Le pire est donc à venir si le gouvernement français parvient à lancer un nouveau programme nucléaire ! Car la survie du nucléaire, c’est aussi celle du consumérisme et de cette folle course en avant dont nous ne voulons pas. Au contraire, une écologie sociale et solidaire est à construire de toute urgence. Nous ne pouvons plus différer sa mise en œuvre.

LE NUCLÉAIRE ET SON MONDE, STOP ! Lire ce texte

TOURS - LE 16 FÉVRIER 2023

Appel d'une coalition de collectifs et d'associations, dont ADN79, ADN Drôme-Ardèche, ACEVE, Burestop55, Collectif Contre l'Ordre Atomique - ADN 75, Cacendr, CAN Ouest, Cedra,militant.e.s de Bure, Eodra, Greenpeace France, Nos Voisins Lointains 3.11, SDN 38, SDN 49, SDN 72, SDN Berry-Giennois-Puisaye, SDN Touraine...

À l'occasion du débat public annulé de la Commission Nationale du Débat Public (CNDP), les collectifs antinucléaires se sont réunis à Tours le 16 février 2023 : « C'est pour dénoncer ce débat mascarade autant que pour nous opposer à la relance du nucléaire que nous nous avons pris la décision de maintenir l'organisation de notre manifestation. » L'opposition au nucléaire ne doit pas se laisser bâillonner ni endormir.

NI PROLONGATION NI RELANCE : ARRÊT DU NUCLÉAIRE CIVIL ET MILITAIRE

Lire le communiqué Article de Reporterre

La lutte contre la relance du nucléaire s’organise, Rose-Amélie Bécel, Politis, le 20 février 2023

 
# LE DÉNI DE L'EAU MENU

L'au-delà (fontaine)

Les dégâts de la production d'électricité nucléaire sur l'eau et sur les organismes vivants qui en dépendent

par François VALLET, août 2023

Document de travail préparé pour les Journées d’études 2023 du collectif Arrêt du Nucléaire et mis à jour après celles-ci

(...) L’actualité de la guerre en Ukraine nous rappelle quotidiennement la menace permanente que constituent l’arme atomique et les centrales nucléaires de production d’électricité. La catastrophe de Fukushima, qui est bien loin d’être terminée, montre également que la contamination de l’eau par la radioactivité n’est absolument pas maîtrisée.

Mais il y a aussi tous les dégâts sur l’eau, « à bas bruit », des centrales nucléaires en fonctionnement « normal ». Il est grand temps de s’intéresser à nouveau à ce sujet de la plus haute importance pour lequel la sonnette d’alarme avait été activée dès les années 1970.

Le texte qui suit est un bref aperçu des dégâts occasionnés à la « ressource » en eau par le fonctionnement des réacteurs nucléaires de production d’électricité sur le territoire français.

Les autres dégâts sur l’eau, en amont des réacteurs nucléaires (lors de l’extraction du minerai d’uranium, des traitements et de l’enrichissement de l’uranium) et en aval (lors du « retraitement des combustibles usés » et du stockage des déchets radioactifs), n’y sont pas décrits. Ils se produisent en partie hors de France et leur examen aggraverait encore le constat. Pour ce qui concerne l’arsenal nucléaire, une revue détaillée des dégâts sur l’eau semble hors de portée du fait du secret militaire.

Lire ce texte

Ressources
bibliographiques

Le nucléaire fait main basse
sur nos ressources en eau

Communiqué commun au Réseau SDN, au collectif Loire Vienne Zéro nucléaire,
aux Soulèvements de la Terre et au collectif Bassines non merci, le 24 août 2023

Jeudi 24 août au matin, des militant·es antinucléaires ont dénoncé l’impact de l’industrie nucléaire sur le bassin-versant de la Loire. Leur action de prélèvement s’est déroulée lors du Convoi de l’eau. Cette manifestation itinérante à vélo et en tracteur revendique, tout comme le font les antinucléaires, une protection et un partage équitable des ressources en eau.

Le collectif « Loire Vienne Zéro nucléaire » a effectué un prélèvement d’eau dans la Loire, en aval de la centrale nucléaire de Saint-Laurent-des-Eaux. L’objectif de cette action et de la présentation de l’activité du collectif la veille : sensibiliser les participant·es au convoi de l’eau à l’impact des 14 réacteurs nucléaires en activité sur le bassin-versant de la Loire. Mais aussi dénoncer plus globalement l’impact cumulé des 5 sites nucléaires qui ponctuent tout ce bassin alimenté par la Loire et ses affluents.

Lire l'article Télécharger le tract « En Loire et en Vienne »

Un nucléaire assoiffé et des EPR(s) hydrophiles...

par Marc SAINT-AROMAN, synthèse pour Les Amis de la Terre Midi-Pyrénées, mars 2024

Contre toute logique scientifique et écologique notre Président E. Macron vient de décider la construction de 14 EPR en France et fait le forcing à travers le monde pour en vendre un maximum. On peut d’ailleurs s’interroger pour savoir quel dirigeant politique, depuis l’avènement de l’ère atomique, a eu un jour la lucidité pour observer et se faire, en conscience, son propre jugement sur ce qu’était la réalité de l’impact de l’atome militaire et civil sur ses compatriotes et sur la planète.

Dans les lignes qui suivent, nous allons nous concentrer sur un des aspect rédhibitoire de l’atome constitué par son utilisation d’eau, nettement supérieure à son utilisation dans le secteur agricole. EDF affirme qu’en dehors des systèmes à circuit fermé à tours aéroréfrigérantes, elle restitue quasiment toute l’eau. Nous verrons ce qu’il en est dans les lignes qui suivent.

Lire cet article Télécharger l'article

Centrale nucléaire du Bugey : « Eau secours »

pour la population de l'agglomération Lyonnaise

Communiqué de STOP BUGEY, le 12 juillet 2023

La centrale nucléaire du Bugey est non seulement un gouffre à eau au détriment de la population lyonnaise, mais également une source de pollution thermique, chimique et radioactive qui rend l’eau impropre à la consommation... Il est temps qu’EDF, désormais propriétaire à 100 % de l’État, prenne ses responsabilités alors que des élus alertent ces instances sur les risques engendrés par la production électrique d’origine nucléaire !

 

 

La centrale nucléaire du Bugey, située à 35 kilomètres du centre de Lyon, crée des dégâts considérables à une ressource vitale pour les habitants de l’agglomération : l’eau potable distribuée par le Grand Lyon. Celle-ci provient à 88 % du Rhône et plus précisément d’un champ captant (Crépieux-Charmy) situé en aval de la centrale nucléaire. Or ses diverses pollutions mettent en péril la potabilité de l’eau.

Ce communiqué de presse particulièrement argumenté permet de comprendre
les enjeux dramatiques qui se posent à 2,5 millions d’habitants !

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Restera-t-il assez d'eau pour refroidir les centrales nucléaires ? Réponses à Jancovici

Benoit THÉVARD, le 3 juillet 2023

Jean-Marc Jancovici a souhaité répondre, via Facebook à la question qui lui est souvent posée : « Restera-t-il assez d'eau pour refroidir les centrales nucléaires dans un pays qui connaîtra de plus en plus de sécheresses ? » Il s'appuie pour cela sur une étude de la SFEN (Société Française d'Energie Nucléaire) et en tire des conclusions rassurantes qui méritent, à mon sens, quelques éclairages !

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Nucléaire et canicules
Les conséquences sur l'eau...
à Golfech et ailleurs

par Christophe LEGALLE, le 2 oct. 2023
pour le Réseau citoyen de surveillance de la radioactivité Golfech - Le Blayais - RCS.RGB

Baisse du débit des cours d’eau, augmentation de leur température, hausse des températures, catastrophes climatiques diverses : la fréquence de ces événements est condamnée à croître à très moyen terme.
Ces évènements vont affecter le fonctionnement des centrales nucléaires en augmentant les pollutions (moins d’eau pour diluer une pollution identique voire croissante) et le risque d’accident (déjà accru par le vieillissement du parc nucléaire).

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Le nucléaire nous pompe l'eau !

par Sylvie DIALLO, Courant alternatif, le 10 mai 2023

La production d’électricité nucléaire consomme beaucoup d’eau, la pollue et la réchauffe. Bref, s’il est une production d’énergie inadaptée au réchauffement climatique, c’est bien celle là, contrairement à ce que prétend la propagande intense dont nous sommes pilonnés.

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Des millions de poissons
pris au piège des centrales

par Jade LINDGAARD,
Médiapart, le 1° août 2020

Chaque année, des centaines de tonnes d’organismes marins sont piégées dans les systèmes de refroidissement des réacteurs nucléaires français, selon des informations obtenues par Mediapart. Beaucoup d’entre eux y périssent. Certaines espèces détruites par ces « prélèvements » sont pourtant protégées.

Au total, environ 540 tonnes d’organismes sont aspirées chaque année par la centrale nucléaire du Blaye (Gironde), dont à peu près la moitié de poissons, selon les chiffres fournis par EDF en réponse à des questions de Mediapart. Parmi les espèces concernées, on trouve notamment l’anguille européenne, sur la liste rouge des populations « en danger critique », et l’éperlan, « quasi menacé », selon un autre document.

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L’accès à l’eau, un enjeu
crucial pour le nucléaire

par Elsa SOUCHAY,
Reporterre, le 6 août 2021

Pour fonctionner, l’industrie nucléaire a besoin d’eau froide. Dès son origine, elle s’est assuré l’accès à de grands volumes de cette ressource, mais la multiplication des évènements climatiques extrêmes révèle la fragilité de la filière par rapport au débit des cours d’eau et aux limites réglementaires de température.

Tout réacteur thermique a besoin d’un apport continuel en eau froide pour produire la vapeur qui fait tourner la turbine de la centrale, produisant ainsi l’électricité. C’est pour cette raison que les centrales nucléaires sont très majoritairement situées en bord de mer ou de fleuve au débit important. Toutes les centrales relâchent, dans le processus de refroidissement, une part importante de l’énergie produite sous forme de chaleur, soit dans l’eau vers l’aval des fleuves ou en mer, soit dans l’air.

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Eau et production d'électricité : les centrales thermiques nous laisseront-elles à boire ?

André MARQUET, Global Chance, le 20 mai 2023

Les risques engendrés par le réchauffement climatique et les restrictions d’usage de l’eau qui en résultent ont envahi la préoccupation et les esprits de l’opinion. Nos civilisations machinistes se sont accompagnées depuis deux siècles d’émissions et d’accumulations croissantes dans notre atmosphère de gaz à effet de serre comme les gaz carbonés (notamment dioxyde de carbone CO2 et méthane CH4). Elles se sont accompagnées aussi d’émissions de chaleur très conséquentes qui se sont accumulées dans l’air, l’eau et les sols, et qui restent encore bien peu prises en considération.

Ces développements industriels croissants se sont largement appuyés sur des ressources énergétiques fossiles considérées comme inépuisables et disponibles quasiment sans limites. Leur promotion s’est appuyée sur une incitation sans plus de limites à un consumérisme effréné, assimilé à la voie du « progrès ». Cette frénésie de consommation a par exemple compromis en partie les efforts d’économie d’énergie qu’avaient suscités les deux premiers chocs pétroliers des années 70.

L’époque a changé au vu des conséquences. Les travaux du GIEC depuis 30 ans ont progressivement contribué à une prise de conscience des limites des effets physiques et climatiques de ces consommations et modes de production. Petit à petit s’est imposée la nécessité de prendre en considération les limites des ressources naturelles, d’analyser les mises en œuvre scientifiques dans leurs risques et conséquences, de mieux contrôler les implications des choix technologiques. (...)

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Nucléaire caniculaire et après ?

par François VALLET - 17 octobre 2022 (revu en janvier 2023)

Le nucléaire serait une énergie peu émettrice de gaz à effet de serre et il faudrait donc en développer l’usage pour atténuer le réchauffement climatique. Sa capacité de modulation se combinerait parfaitement avec les énergies renouvelables variables permettant ainsi d’obtenir un « mix électrique décarboné » favorable à l’atténuation du réchauffement climatique. Est-ce bien la réalité observable par quiconque se donne la peine d’examiner les faits et non pas les discours ou les promesses des représentants de l’industrie nucléaire ?

Avec 56 réacteurs d’une puissance totale cumulée de 61 370 MW, soit 905 W de puissance électro-nucléaire installée par habitant, la France est le pays le plus nucléarisé au monde. L’observation de ce qu’il s’y passe est donc particulièrement intéressante à l’heure où l’approvisionnement en gaz de l’Europe depuis la Russie est interrompu et où le gouvernement français souhaite relancer la construction de nouveaux réacteurs. Selon ses partisans, le nucléaire serait une énergie fiable et pilotable, indispensable à notre approvisionnement en électricité. (...)

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Lire aussi : « Mensonges nucléaristes et corruption de la démocratie », François VALLET, août 2023


Canicule de 2003 : EDF refroidit la centrale nucléaire de Fessenheim

 

+4 °C en France : « Soit on s’adapte, soit on lutte contre »

par Gaspard d'Allens, Reporterre, le 23 mai Entretien avec Thierry RIBAULT

Alors que le gouvernement veut préparer la France à une hausse de +4 °C, pour le chercheur Thierry Ribault, le pays devrait plutôt stopper dès à présent « les délires technophiles responsables de la catastrophe ». « Il faudrait savoir ! Soit on s’adapte, soit on lutte contre. On ne peut pas faire les deux à la fois, simultanément. Macron veut nous adapter à son cortège de fausses solutions »

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Le nucléaire victime du changement climatique

Thierry GADAULT, Blast, le 8 avril 2023

La sensibilité du parc nucléaire aux impacts du changement climatique vient d’être officialisée dans le rapport de la Cour des comptes remis au Sénat fin mars. (...) « Les nouveaux réacteurs seront soumis à des exigences beaucoup plus fortes au regard du changement climatique. Il faut considérer que cette dernière partie est une forme d’alerte adressée à l’ensemble des acteurs du nucléaire », a ainsi déclaré la présidente de la 2° chambre.

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Les centrales nucléaires
sont très gourmandes en eau

Jade LINDGAARD, Médiapart, le 3 mars

Le parc atomique est le deuxième plus gros consommateur d’eau douce en France. Les centrales nucléaires consomment-elles trop d’eau par rapport aux ressources disponibles ?
________________________________

Sécheresse : le manque d'eau peut-il mettre la France en panne électrique ?

Marie-Adélaïde SCIGACZ, FT, le 3 mai

En France, où l'énergie dépend largement du nucléaire, la perspective de sécheresses pose la question de la résilience du réseau électrique. La sécheresse et les canicules pourraient-elles un jour couper à la fois le robinet et le courant ?

 

Histoires d’eau :
centrales thermoélectriques
et environnement

André MARQUET, Global Chance, juin 2021

L’air et l’eau sont l’objet de sollicitations colossales et de pollutions multiples : prélèvements d’eau considérables par l’industrie et l’agriculture intensive notamment, rejets de gaz à effet de serre, de produits chimiques divers, de produits radioactifs. Notre environnement est sujet, en France comme à l’échelle planétaire, à d’énormes rejets d’énergie perdue, souvent plus considérable encore que celle que l’on cherche à produire pour satisfaire notre course à la production et notre soif de transports et de déplacements planétaires. Nous examinons ci-dessous le cas d’une partie encore dominante de la production d’électricité par des centrales thermiques.

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L'adaptation au changement climatique du parc des réacteurs nucléaires
Communication à la commission des finances du Sénat

Rapport de la Cour des Comptes, mars 2023

Le parc nucléaire français va être confronté au cours de ce siècle au changement climatique dans un contexte de transitions industrielle et technique. Ces défis techniques et industriels pour les décennies à venir devront être relevés dans un contexte où le parc nucléaire subit un accroissement en intensité et en fréquence des épisodes de chaleur et des extrêmes climatiques. L’adaptation au changement climatique nécessite de préciser ce à quoi il faut s’adapter, à quelle échéance, et comment les aléas climatiques sont pris en compte pour assurer la sûreté et la production nucléaire.

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Eau et nucléaire :
en attendant le désert ?

Jean-Luc PASQUINET, juin 2023

L’eau est avec l’air l’élément le plus important pour la vie. Elle est présente de façon très importante, à la fois sur Terre et dans notre corps. Plus de 72 % de la surface de la Terre en est recouverte et notre corps en est composé à 60 %. Or, en cas de contamination radioactive les radionucléides se retrouvent inéluctablement dans l’eau.

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Plantes contaminées à Golfech : quand l’activité nucléaire impacte le vivant

Stop Golfech, été 2022

Selon l’étude réalisée entre juin et août 2022 sur la Garonne, des plantes aquatiques ont été prélevées en amont et en aval de la centrale nucléaire de Golfech, puis analysées par un laboratoire indépendant. Résultat : les activités mesurées de radionucléides contenus dans ces plantes sont significativement plus importantes en aval qu’en amont. Un phénomène accentué par la sécheresse estivale, amené à s’intensifier au fil des années.

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La centrale nucléaire de Fort Calhoun (USA) menacée par la crue du Missouri de juin 2011

 
# QUELQUES ÉVIDENCES MENU

Manipulation de l'opinion
face au fiasco de la politique énergétique

par Annie et Pierre PÉGUIN - mai 2023

Le lobby du nucléaire a su gagner la bataille
de l'opinion en prétendant que la production nucléaire d'électricité est « décarbonée », ce qui est vrai si on ne considère que le fonctionnement du réacteur, mais qui est faux en réalité si on prend en compte tout le cycle de l'uranium, de la mine à sa gestion en déchets pour des millénaires, ainsi que celui des réacteurs, de leur construction à leur démantèlement. La manipulation de l'opinion par la diffusion permanente de mensonges et contre-vérités permet de justifier la relance du nucléaire, elle permet aussi de cacher l'échec de la politique de l'énergie dite « du tout nucléaire ».

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Version complétée en calepin


DESSIN RED! pour agirpourlenvironnement.org

 
# APPEL DE SCIENTIFIQUES MENU

Appel de plus de 1.000 scientifiques
contre un nouveau programme nucléaire

Appel à l'initiative de membres du Groupement de Scientifiques pour l'Information sur l'Energie Nucléaire (GSIEN) et de Global Chance, de médecins, d'enseignantes et d'enseignants, d'ingénieures et d'ingénieurs, d'universitaires et de chercheurs, juin 2023

Le 11 février 1975 dans les colonnes du Monde, 400 scientifiques invitaient la population française à refuser l’installation des centrales nucléaires « tant qu’elle n’aura pas une claire conscience des risques et des conséquences ». Rappelant le caractère potentiellement effroyable d’un accident nucléaire, ils constataient que « le problème des déchets est traité avec légèreté », et que : « systématiquement, on minimise les risques, on cache les conséquences possibles, on rassure ».

La pertinence de cet appel, qui pourrait être repris quasiment mot pour mot aujourd’hui, a été largement confirmée dans les dernières décennies. (...) Force est de constater qu’après un demi-siècle de développement industriel, nous ne maîtrisons toujours pas les dangers de l’atome, et n’avons fait que repousser des problèmes annoncés de longue date. (...)

Appel des 400 scientifiques

1974 - Pétition de masse des scientifiques opposés au programme nucléaire. Le groupement des physiciens à l'origine de cet Appel donnera naissance au GSIEN, Groupement des Scientifiques pour l’Information sur l’Énergie Nucléaire.

> Voir l'Appel des 400

> Lire l'extrait « L'Appel des 400 un engagement tardif mais décisif : " Allez, on prend le train en marche". » in Les physiciens dans le mouvement antinucléaire : entre science, expertise et politique, Sezin Topçu, Cahiers d'Histoire n° 102, 2007

Aujourd’hui, toute critique de la technologie nucléaire, soumise au double secret industriel et militaire, est devenue extrêmement difficile au sein des écoles, laboratoires et instituts qui lui sont liés. Mais les sciences de l’ingénieur n’ont le monopole ni du savoir ni de la légitimité pour décider de notre avenir. Les sciences de la terre et du vivant, de la santé, les sciences sociales et économiques, les humanités et les lettres produisent des enquêtes, des analyses et des contre-récits sans lesquels nous ne saurions rien aujourd’hui des véritables conséquences de l’atome sur les sociétés, les milieux de vie et les populations, humaines et autres qu’humaines.

C’est pourquoi nous, femmes et hommes scientifiques, médecins, enseignants, ingénieurs, universitaires et chercheurs lançons cet appel à refuser tout nouveau programme nucléaire. À un choix imposé qui engagerait notre avenir sur le très long terme, nous opposons la nécessité d’élaborer démocratiquement et de manière décentralisée, à partir des territoires et des besoins, des propositions de rupture pour des politiques de sobriété, de transition énergétique, et de justice écologique.

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Conférence de presse du 12 septembre 2023

Face à la relance du nucléaire, les « anti » ressortent du bois, AFP, le 12 septembre 2023

Relance du nucléaire : la loi publiée au Journal officiel

par Anne Lenormand, Localtis avec AEF, le 27 juin 2023

La loi relative « à l’accélération des procédures liées à la construction de nouvelles installations nucléaires à proximité de sites nucléaires existants et au fonctionnement des installations existantes » a été publiée au Journal officiel le 23 juin. Elle prévoit notamment de simplifier plusieurs étapes du parcours d’autorisation d’un projet de réalisation d’un réacteur - concertation du public, déclaration d’utilité publique, mise en compatibilité des documents d’urbanisme, autorisations d’urbanisme ou autorisation environnementale.

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# WLADIMIR TCHERTKOFF MENU

Wladimir Tchertkoff
Trois conférences au Japon

À l'occasion du Forum social mondial antinucléaire qui se tenait alors à Tokyo, Wladimir Tchertkoff était venu au Japon en mars 2016 donner trois conférences pour dénoncer la politique criminelle mise en place suite à la catastrophe de Tchernoby par des experts et des organismes internationaux, et prévenir les populations japonaises des territoires contaminés par la catastrophe de Fukushima, que la même stratégie s’était mise en place au Japon avec les mêmes protagonistes, les mêmes justifications pseudoscientifiques et sous l’égide des mêmes autorités.

Yves Lenoir a préfacé ce volume et établi une postface inédite pour dévoiler des faits ignorés sur la gestion de la crise post-Tchernobyl par l'Union soviétique et les instances internationales, rétablissant ainsi quelques vérités historiques.

Plus d'informations

 


Wladimir Tchertkoff en 2016 à Hiroshima - photo Kolin Kobayashi

Wladimir Tchertkoff est parti
pour d'autres chemins

Le 9 avril 2023 peu avant l'aube, Wladimir Tchertkoff nous a quitté. La triste nouvelle a soulevé une immense émotion parmi toutes celles et tous ceux qui l'avaient côtoyé durant ces dernières décennies ou connaissaient son engagement pour la cause des victimes du désastre de Tchernobyl et son soutien à l'Institut Belrad.

Journaliste aux TV italienne RAI et suisse TSI, réalisateur de films documentaires sur des thèmes politiques et sociaux, particulièrement les relations de pouvoir. Ses derniers films, réalisés avec Emanuela Andreoli, documentent la catastrophe de Tchernobyl et les dangers liés à l'énergie nucléaire - dont Le Sacrifice (2003) sur les liquidateurs de Tchernobyl et Controverses nucléaires (2004) sur le congrès de Kiev en 2001.

Il est également l'auteur du livre Le Crime de Tchernobyl - Le Goulag nucléaire, et est un des co-fondateurs de l'association Enfants de Tchernobyl Belarus.

 

Films de Wladimir Tchertkoff
et Emanuela Andreoli
sur le site de ETB :

Le piège atomique (TSI, 1991 - 47')
Nous de Tchernobyl (TSI, 1991 - 54')
Yury et Galina Bandazhevskaya (2001 - 30')
Le Sacrifice (Feldat, 2003 - 24')
Controverses nucléaires (Feldat, 2003 - 50')
Vassily Nesterenko (2008 - 19')

 


Wladimir Tchertkoff raconte : Le crime de Tchernobyl - filmé par Kolin Kobayashi en 2012

 

 

PAS DE RELANCE

 
# UNE FICTION ATOMIQUE MENU

EP²R : une fiction atomique française
pour une relance du nucléaire qui ne dit pas son nom

par François VALLET, le 2 mars 2023

La décision du président Macron de relancer le nucléaire en France a enclenché une machinerie technocratique censée faciliter la construction de nouveaux réacteurs. Elle masque une autre machinerie déjà en activité pour la prolongation jusqu'à 50 ans, ou plus, de l'exploitation des 21 réacteurs nucléaires ayant dépassé 40 ans de service.

Imaginons qu’une entreprise de transports routiers internationaux possède et exploite 56 poids-lourds, dont 21 de plus de 40 ans et 30 de plus de 30 ans. Ces 51 véhicules de plus de 30 ans, construits selon les normes de l’époque, ne sont évidemment plus conformes à celles d’aujourd’hui en termes de sécurité, de consommation de carburant et d’émissions polluantes, sans parler du confort des conducteurs. (...) pour ce type de véhicule, un contrôle technique obligatoire doit être réalisé une fois par an dans un centre agréé ayant une autorisation spécifique pour les poids-lourds. Ces camions ne disposeraient donc plus de l’attestation de conformité nécessaire. (...)

Lire en ligne la suite de cet avant-proposTélécharger le texte intégral

À bout de flux

par Fanny LOPEZ, Lundi matin, le 19 septembre 2022

Dans À Bout de Flux, paru aux Éditions Divergences, l’historienne de l’architecture Fanny Lopez poursuit un travail qui s’attache à décortiquer les dimensions politiques et spatiales des infrastructures énergétiques. L’auteur y déploie une double histoire du numérique et des réseaux de production, d’acheminement et de transmission électrique : un éventail de prises pratiques par lesquelles comprendre le fonctionnement de cette « mégamachine ».

A l’heure où les appareils gouvernementaux présentent la sobriété individuelle comme réponse à la crise de l’énergie, et où Ursula Von Der Leyen nous apprend comment nous laver les mains sans gaspiller de l’eau en sifflant l’hymne européen, Fanny Lopez revient avec clarté et finesse sur les aspects matériels de ces infrastructures, et met en relief différentes propositions pour les mettre en déroute : leur opposer d’autres formes de réseaux, d’autres rapports à la technique.

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La triple dépendance française
en combustible nucléaire

par Jean-Claude ZERBIB et Bernard LAPONCHE, Global Chance, mai 2023

Le gouvernement actuel prône le prolongement de la durée de fonctionnement des réacteurs actuels et la construction d’un certain nombre de réacteurs de la filière EPR2, héritière de l’EPR. Le principal argument de cette politique est « l’indépendance énergétique nationale », faisant d’ailleurs un raccourci trompeur de l’énergie à l’électricité et de celle-ci au nucléaire, symbole imaginaire d’une prétendue indépendance.

L’indépendance est loin d’être acquise du côté du « combustible nucléaire » qui fait « bouillir la marmite ». En effet, l’uranium naturel, matière première pour la fission, est depuis plusieurs dizaines d’années, totalement importé. Les fournisseurs sont nombreux mais, parmi les principaux, Kazakhstan, Niger, Ouzbékistan, Australie, Canada, trois présentent des risques géopolitiques.

L’objectif de cet article est d’évaluer :
- Les tonnages d’uranium qui sont livrés directement en France par le pays producteur, sous forme de yellow cake et subissent ensuite toutes les transformations, jusqu’à la mise sous forme d’assemblages ;
- Les tonnages d’uranium naturel qui transitent par un pays tiers, pour arriver en France sous forme d’uranium enrichi, gazeux ou solide, voire même d’assemblages combustibles réalisés à l’étranger ;
- Les opérations d’enrichissement en Russie de l’uranium appauvri d’EDF ;
- Les opérations d’enrichissement de l’uranium de retraitement d’EDF et d’Orano en Russie.
- La fabrication des assemblages combustibles, assurée en partie à l’étranger.

Sera ainsi établie la triple dépendance, totale ou partielle, en approvisionnement d’uranium naturel, en enrichissement de l’uranium naturel, de l’uranium appauvri et de l’uranium de retraitement et, en fabrication des assemblages combustibles.

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Non, la France n’est pas indépendante
grâce au nucléaire

par François VALLET, Reporterre, le 12 octobre 2022

Bonne nouvelle. On va enfin parler de la prétendue « indépendance énergétique » de la France, tant vantée par le président Macron. Lors de son discours du 8 décembre 2020 au Creusot, il affirmait en effet : « Nous avons fait le choix du nucléaire en 1973 pour gagner en indépendance énergétique et, contrairement à certaines voix que j’ai pu encore entendre récemment, la France n’a pas tout mal fait dans son passé. » Sur le site de l’Élysée, la retranscription de ce discours précisait même qu’« en générant plus de 41 % de l’énergie en France, le nucléaire nous [rendait] autonomes ».

Or, c’est faux, pour une raison toute simple. (...)

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Occitanie :
l’industrie finance la guerre de Poutine

Célia IZOARD, L'Empaillé, le 23 mai 2023

En pleine guerre d’Ukraine, des poids lourds de la région comme Safran, Airbus ou son sous-traitant Figeac Aéro ont obtenu une dérogation de l’Union Européenne pour continuer de s’approvisionner en titane russe via Rostec, le principal groupe d’armement proche de Poutine. Une subvention à l’effort de guerre russe, alors que l’avenir nous promet des tensions internationales croissantes autour des ressources en métaux dont l’industrie a un besoin exponentiel. (...) Comme l’a révélé une enquête de Marc Endeweld, l’offensive russe visait aussi à empêcher le raccordement des centrales nucléaires ukrainiennes au réseau européen.

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De la servitude électrique et de ses méfaits,
histoire du développement de l'électricité

par Nicole THÉ, printemps 2021

À un moment où les médias évoquent une projection d'augmentation de la consommation d'électricité "pour couvrir nos besoins" de 30 % à l'horizon 2050, il devient indispensable de s'attaquer à ce credo de la nécessaire croissance électrique. On peut certes s'en prendre en général à la façon dont nos besoins sont créés et conditionnés pour servir la recherche du profit, mais il faut aussi arriver à remettre en cause le recours massif à l'électricité en soi. Montrer ce qu'il a de scandaleux, notamment pour des usages non spécifiques comme le chauffage électrique, au regard de l'ampleur des dégâts environnementaux associés à toutes les sources industrielles de production d'électricité. Montrer aussi en quoi cette mise à disposition apparemment indolore d'énergie contribue en fait à nous emprisonner dans des pratiques quotidiennes et des modes relationnels de plus en plus pauvres et dépendants.

Se saisir de ces arguments pourrait peut-être, d'ailleurs, aider au dépassement des tensions qui, dans la lutte contre le changement climatique, oppose souvent les antinucléaires à tous ceux qui ne pensent qu'aux méfaits du CO2. Et permettrait de faire le lien avec les luttes en cours contre le déploiement de la 5G et plus généralement contre la numérisation du monde.

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# MONTPELLIER SIGNE LE TIAN MENU

Montpellier devient
la 70° ville de France à soutenir le TIAN

Montpellier est la première ville du département de l’Hérault à signer l’Appel des villes pour soutenir l’universalisation du Traité des Nations unies sur l’interdiction des armes nucléaires (TIAN) et inviter la France à adhérer à cette nouvelle norme internationale. Cet Appel, lancé par ICAN (Campagne internationale pour abolir les armes nucléaires), prix Nobel de la Paix 2017, a pour objectif de soutenir ce traité en vigueur depuis le 22 janvier 2021.

Cette signature a eu lieu le 17 avril en présence de Patrice Bouveret co-porte-parole de ICAN France et directeur de l’Observatoire des armements, ainsi que des représentants du Collectif Stop armes nucléaires 34. Elle ouvrait une semaine d‘événements intitulée « Le désarmement nucléaire à l’heure de la guerre en Ukraine ».

Montpellier rejoint ainsi les 69 autres villes françaises, dont Paris, Lyon, La Courneuve, Bordeaux, et plus de 700 autres à travers le monde (Berlin, Sydney, Oslo, Washington…) déjà signataires.

Cet Appel des villes souligne le danger des armes nucléaires, renforcé depuis le début de la guerre d’invasion de la Russie en Ukraine. Il demande à la France de rejoindre le processus du Traité sur l’interdiction des armes nucléaires. Ce traité, mis en œuvre par l’ONU, est à ce jour signé par 92 États et compte 68 États membres (dont l’Autriche, l’Afrique du Sud, l’Irlande, le Mexique, la Nouvelle Zélande, le Saint-Siège). Il est soutenu également par le Comité international de la Croix-Rouge et de très nombreuses organisations.  

Lire le communiqué d'ICAN

Appel des villes et des collectivités territoriales
pour soutenir le TIAN

par ICAN France

« Notre ville est profondément préoccupée par la lourde menace que les armes nucléaires posent aux communautés à travers le monde. Nous sommes fermement convaincus que nos habitants ont le droit de vivre dans un monde libre de cette menace. Toute utilisation, délibérée ou accidentelle, d’arme nucléaire aurait des conséquences catastrophiques durables et à grande échelle pour la population et pour l’environnement. Par conséquent, nous soutenons le Traité sur l’interdiction des armes nucléaires et appelons notre gouvernement à y adhérer. »

Cet appel est également relayé et soutenu par le réseau mondial de l’ONG des Maires pour la Paix ; un réseau présidé par les maires d’Hiroshima et de Nagasaki, qui rassemble plus de 8 002 collectivités locales dans 165 pays, dont 150 en France. Ces collectivités s’engagent à travailler pour une culture de la paix dans un monde enfin libéré de la menace des armes nucléaires.

Voir le dossier d'affiliation

M. le président, puisque vous êtes à Hiroshima

Dans une tribune à L’Opinion, un collectif de 59 parlementaires, demandent au Président (à l'occasion du Sommet du G7, du du 19 au 21 mai) de ne pas isoler la France du dialogue sur le désarmement nucléaire aux Nations Unies, sous peine d’affaiblir la crédibilité de la France et de brouiller notre posture nucléaire.

Lire cette tribune

 
# FUKUSHIMA 12 ANS MENU

 

Fukushima - 12 ans de catastrophe

Alors que le lobby nucléaire cherche, par la voix de Macron, à nous imposer la relance de cette industrie mortifère, il est important de nous souvenir que l’énergie électronucléaire a été à l’origine d’énormes catastrophes écologiques et humaines dont des populations continuent, des décennies plus tard, à payer le prix.

SAMEDI 11 MARS 2023
Projection-débat :
« Tchernobyl-Fukushima,
le nucléaire c'est aussi la catastrophe »
au Maltais Rouge à Paris

À l’occasion du 12° anniversaire de l’accident de Fukushima, prenons ensemble la mesure des désastres encore en cours et du risque potentiel que l’on nous fait subir. Briser le silence et les mensonges médiatiques sur le sujet fait partie du combat antinucléaire qu’il s’agit de mener sans relâche.

Avec la participation de :

  • Yves Lenoir : Enfants de Tchernobyl Belarus

  • Yuki Takahata : de Yosomono.net France

  • Pierre Fetet : Observateur de Fukushima

 

Un évènement organisé par le collectif
Arrêt du Nucléaire, Sortir du nucléaire Paris
et Yosomono-net France.

Introduction
par Anne-Marie
du CCOA
Tchernobyl et Belrad
par Yves LENOIR
Fukushima
par Yuki TAKAHATA et Pierre FETET
Lien vers la source audio :
Ouvrir le Fichier 1 - Fukushima Yuki-Pierre
   
  Lire l'article de Pierre Fetet (26 mars 2023) qui illustre l'entretien : « La cuve du réacteur n°1 de Fukushima Daiichi menace de s'effrondrer » Voir l'article sur le blog de Fukushima

« Message à toutes les personnes dans le monde qui continuent de se préoccuper du sort des habitants de Fukushima »

par Ruiko MUTO, déléguée de la partie plaignante au procès pénal intenté contre les dirigeants de TEPCO - Traduit par yosomono-net France (mars 2023).

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# LE COÛT DE L'ACCIDENT MAJEUR MENU

On ne peut pas accepter l’assourdissant silence
à propos de la sécurité nucléaire en Belgique !

par Marc MOLITOR, La Libre Belgique, le 17 janvier 2023
repris dans le Bulletin d'Enfants Tchernobyl Belarus de février 2023

« (...) On oublie, dans le bilan global du nucléaire, le coût des deux catastrophes déjà survenues, de Tchernobyl et Fukushima. Plus de 500 milliards de dollars pour la première, si l’on compte l’ensemble des dégâts économiques et sociaux, entre 175 milliards (selon le gouvernement) et 640 milliards d’euros (selon le Japan Center for Economic Research) pour l’accident au Japon.

Si l’on retient un montant très minimum de 700 milliards de dollars rien que pour les deux accidents, c’est à peu près la valeur de 100 réacteurs nucléaires type EPR, et encore plus s’il s’agit du modèle classique PWR. Encore cela ne tient pas compte de Three Miles Island et d’autres accidents aux coûts plus limités. Pour l’avenir, l’Institut français de Radioprotection et Sécurité Nucléaire évalue à des montants proches (430 milliards d’euros) le coût d’un accident majeur en France.

Aujourd’hui, il y a 411 réacteurs en activité dans le monde, vieillissant, d’âge moyen de 31 ans. Ce serait sans doute un exercice laborieux, mais pas infaisable, de comparer la valeur actualisée du parc nucléaire mondial avec la valeur actualisée de l’ensemble des coûts de ces accidents et autres aléas. Mais il est fort à parier que la deuxième ne serait pas loin de la première.

Bref, si on considérait le parc nucléaire mondial comme l’actif d’une seule entreprise – le secteur nucléaire – elle serait sans doute en faillite. Mais ce n’est pas ce qui se passe. Pourquoi ? Parce que les coûts générés par ces accidents sont quasi entièrement socialisés, citoyens etcontribuables les ont supportés, et pas le secteur nucléaire qui les a provoqués.

Dans ce passif à notre charge, on pourrait encore inclure les subsides publics historiquement très abondants pour le développement des réacteurs, de même que ceux destinés à l’arlésienne de la fusion nucléaire, puits sans fond de budgets publics. Et, dans le futur, ajoutons aussi la part du coût du démantèlement et de la gestion des déchets qui sera supportée par le citoyen. Pour compléter le tableau, il faudrait ajouter 90 constructions de réacteurs abandonnées en cours de route. (...)

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Tchernobyl, déni passé,
menace future
, Marc Molitor, 2011

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par l'auteur, à la faveur
d'Enfants de Tchernobyl Bélarus


 
# RELANCE DU NUCLÉAIRE ? MENU

 

Relance du nucléaire : un fiasco en perspective ?

La relance du nucléaire décrétée par Macron n'est sûrement pas écologique, mais est-elle seulement viable dans le contexte industriel, économique et climatique où elle devrait s'inscrire ?

Loin de la maîtrise technique exceptionnelle qu'elle n'a cessé de nous vanter, EDF est confrontée à des difficultés sans fin à la fois sur l'EPR prototype en construction et sur une bonne partie des réacteurs vieillissants, amplifiées par une perte croissante de compétences. Alors qu'elle est au bord de la faillite, où EDF va-t-elle trouver les dizaines de milliards exigés par un tel programme ? Et dans un contexte de sécheresse grandissante, comment pourrait-elle continuer à faire évaporer et réchauffer des volumes croissants de l'eau des fleuves pompée par ses réacteurs ? Enfin, que ferait-elle de montagnes de déchets radioactifs supplémentaires quand elle ne sait pas traiter celles qui sont déjà là ?

Pourtant, si démentiel que paraisse ce programme de relance, on ne peut que prendre acte de la persistance de forces travaillant activement à ce qu'il s'impose à nous : la part de l'armée et de la recherche publique dépendant de l'atome, les entreprises et cabinets d'étude qui y voient un juteux marché en perspective, et maintenant... certains écologistes pour qui la parade au changement climatique ne peut se concevoir qu'en termes techniques. Autant dire que l'on a fort à faire pour contrer cette offensive.

 
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Ni prolongation, ni relance, arrêt immédiat du nucléaire civil et militaire !

Le choix du nucléaire est d'abord
une affaire politique, économique et sociale

par Gianni CARROZZA, contribution à la réunion publique du 10 mars 2023 à Noisy-le-Sec.
Débat « Relance du nucléaire, solution ou piège ? » présenté par Sabine Rubin.

Je ne suis pas un "expert" et je fais partie d'un collectif qui revendique le droit de la population d'avoir son mot à dire notamment sur les questions qui la concernent telles que les questions de santé publique, d’énergie, de travail... Car c'est elle qui subit les conséquences des décisions prises sur sa tête. Je ne suis pas ingénieur, mais j'ai une formation d'historien. Ce qui m'a amené à faire une petite recherche sur les promesses du nucléaire et sur sa réalité. J'ai constaté que le choix du nucléaire est d'abord une affaire politique, économique et sociale et, seulement comme conséquence, une question d'ordre technique, malgré les efforts du lobby pour nous faire croire le contraire.

Ce soir je vais vous parler du mythe selon lequel nous serions un pays vertueux qui essaye de réduire sa production de CO2 en utilisant l'uranium pour produire de l’électricité, et qui serait entouré de pays pollueurs à qui nous devrions imposer cette énergie verte que serait l’énergie atomique.

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# SCANDALE DE L'EPR MENU

Scandale EPR ou comment faire fonctionner
des réacteurs nucléaires avec des rustines

par la CRIIRAD, le 15 février 2023,
article paru dans Trait d’Union n° 96 (déc. 2022)

En2021, les fuites enregistrées sur l’EPR de Taishan 1 sont d’abord considérées comme banales par de nombreux experts. Après étude d’informations transmises par un salarié du nucléaire, la CRIIRAD interpelle les autorités et révèle que ces dysfonctionnements sont liés à un défaut de conception de l’hydraulique de la cuve susceptible d’impacter tous les réacteurs EPR, dont celui de Flamanville.

Huit mois plus tard, l’IRSN confirme l’analyse de la CRIIRAD : un défaut de conception est bien à l’origine de vibrations anormales conduisant à un endommagement inédit du combustible nucléaire dans le cœur des EPR.

L’Autorité de Sûreté Nucléaire laissera-t-elle malgré tout démarrer l’EPR de Flamanville en 2023 ?

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Communiqué de presse du 15 fév 2023

« La confiance est comme une fine coupe de cristal.
La moindre fissure la rend inutilisable. »

Alexandro JODOROWSKY

L’EPR chinois arrêté, quid du parc français ?

par Olivier CLERC et Emma RODOT, Ouest-France, le 28 juin 2023

Le Canard Enchaîné du 18 juin annonce que l’EPR (réacteur nucléaire de nouvelle génération) de Taïshan (Chine), premier en fonctionnement dans le monde, est à nouveau à l’arrêt depuis le 31 janvier 2023 et que ce n’est pas normal. Car si cette suspension de la production d’électricité était bien prévue pour changer le combustible du réacteur, elle n’aurait dû durer qu’un gros mois…

Fin juin, toujours pas de redémarrage. La faute, semble-t-il, à la détection d’un nouveau pépin technique. Déjà, en 2021, des ruptures de ressorts dans les cages d’assemblages de combustible avaient mis Taïshan en rideau. L’EPR de Flamanville (Manche), bâti sur le même modèle, subissait alors un énième retard pour apporter les correctifs nécessaires avec Framatome. Cette fois, ce sont les gaines qui isolent les crayons de combustibles qui seraient oxydées, étanchéité en berne. Gaines fabriquées par le français Framatome, filiale d’EDF, selon les informations du journal satirique. Les silences consécutifs à la livraison du Canard Enchaîné de cette semaine ne manquent pas d’interroger.

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Dans la famille « 2 », je demande l’EPR

par Homo Nuclearus, le 8 juin 2023

En France, la nouvelle génération de réacteurs est promise comme totalement efficiente. Les retours d’expériences et les améliorations envisagées doivent permettre d’atteindre cet objectif, cette perfection technologique. Pourtant, il faut en passer par la clôture du design final, de nouveaux tests et l’actualisation des dossiers de validation. Aussi, les considérations industrielles et les recrutements professionnels seront des paramètres d’importance pour assurer les finitions dans les règles de l’art, dans le même temps tenir les échéances politiques. Pour le gouvernement, la phase de constructibilité du chantier doit être opérante dans les meilleurs délais, le projet répondre aux besoins climatiques dans les temps restreints impartis. (...)

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# POUR UN VRAI DÉBAT PUBLIC MENU

PÉTITION

Pour un référendum
sur le nucléaire militaro-civil :
ni débat tronqué, ni simulacre de concertation

Nota : cette pétition n’est pas celle du collectif ADN mais de personnes de différentes sensibilités

pétition mise en ligne le 24 janvier 2023

Un vrai débat public, suivi d’un référendum
sur le nucléaire militaro-civil, est indispensable

La guerre actuelle en Ukraine, montre bien que toute installation nucléaire est à la fois un but de guerre, une arme de destruction massive à disposition des ennemis de l’humanité et une catastrophe majeure en puissance dont les effets, à court, moyen et très long terme, échapperont à tout contrôle. Il n’est pas acceptable d’être soumis à de telles menaces, construites par une industrie de guerre.

Lorsque cette industrie fixe le calendrier, le contenu et les limites des débats publics qui la concernent, ils se soldent par des décisions technocratiques, antidémocratiques et antiéconomiques.

Un véritable débat public sur le nucléaire ne peut pas être limité à la place du nucléaire dans le système énergétique de demain. Toutes les questions sur les impacts du nucléaire sur nos vies et celles des générations à venir devraient être abordées dans un vrai débat public. Et la conclusion logique de celui-ci est un référendum, seul outil démocratique permettant à l’ensemble des citoyennes et citoyens de se prononcer pour ou contre le soutien de l’État français à l’industrie nucléaire militaro-civile. 

Lire et signer cette pétition

Saisine de la Commission Nationale du Débat Public (CNDP)
en application de l’article L121-10 du code de l’environnement

Lettre à la CNDP signée par 113 députés, le 25 octobre 2022

113 députés de 5 groupes parlementaires ont saisi la CNDP pour l’organisation d’un débat public relatif à la place du nucléaire dans le système énergétique de demain. La Commission Nationale du Débat Public a décidé en séance plénière, le 21 décembre 2022, de rejeter cette saisine d’organiser un débat public.

Lire notre dossier
ainsi que d'autres arguments pour le débat

Nucléaire : le gouvernement doit accepter le débat démocratique

par Antoine GATET, France Nature
Environnement
, le 4 septembre 2023

Président de France Nature Environnement, Antoine Gatet répond à une tribune pronucléaire de la ministre de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher, parue le 25 août dans Libération. Il rappelle que les émissions de carbone ne peuvent être le seul critère d’analyse du problème, et que le gouvernement doit être à l’écoute des concertations en cours.

L’urgence climatique est une réalité et nous saluons le fait que ce sujet soit enfin inscrit à l’agenda politique sous l’autorité de la Première ministre. Si l’on peut aussi saluer la trajectoire à la baisse des émissions de gaz à effet de serre en France, il faut rappeler que cette baisse est deux fois inférieure au rythme nécessaire pour atteindre nos objectifs de neutralité carbone. Dans une tribune récente où elle plaide pour le nucléaire, Agnès Pannier-Runacher invoque des réalités objectives et scientifiques pour affirmer qu’il s’agit, aux yeux du gouvernement, d’un outil essentiel de la décarbonation de la France. Elle appelle aussi à un débat public sur le sujet. Mais pour que débat public il y ait, il faut ne pas omettre la réalité des controverses qui concernent le nucléaire. France Nature Environnement, qui a pour objet l’information et la participation au débat public, tient à sa disposition nombre de ces éléments.

Lire la tribune

Pendant ce temps,
au Sénat

LES SÉNATEURS, en débat sur la loi sur l’accélération des procédures administratives pour construire plus vite de nouveaux réacteurs nucléaires, ont adopté le 24 janvier un amendement, présenté par le groupe LR, qui fait sauter le plafond de 50 % de nucléaire dans le mix électrique français à horizon 2035. La majorité du Sénat n’a donc pas attendu la fin du débat public, ni la présentation par le gouvernement de son projet de loi de politique énergétique, pour la revoir à la sauce nucléariste. Chantal Joanno, la Présidente de la CNDP, s’en est émue car elle considère que l’amendement voté par le Sénat, auquel le gouvernement n’a pas mis son véto, sape son beau débat public.

La sénatrice écologiste de Gironde Monique de Marco a quant-à-elle présenté un amendement afin d’interdire la construction de nouveaux réacteurs en zone littorale inondable (Le Blayais est particulièrement visé). Cet amendement a été adopté, à nouveau sans que le gouvernement n’y oppose son veto. La sénatrice socialiste du Lot Angèle Préville a pour sa part défendu l'idée d'un vrai débat à l’échelle nationale : « Devant le choix crucial que constitue la construction de nouveaux réacteurs nucléaires, choix de société par excellence, un réel débat public s’impose pour débattre de la place du nucléaire dans notre mix énergétique et pas uniquement des sites d’installation. »

 
# SOULÈVEMENTS DE LA TERRE MENU

 

« Écoterrorisme » : le gouvernement
veut dissoudre la résistance écologiste

TRIBUNE COSIGNÉE PAR LE COLLECTIF ADN - relayée par Reporterre, le 9 janvier 2023


Akira Kurosawa, Rêves, Le mont Fuji en rouge, 1990

 

Mardi 20 décembre dernier, au début des vacances de Noël les plus chaudes jamais enregistrées, le journal Le Parisien publiait les bonnes feuilles d’un mystérieux rapport des Renseignements territoriaux, « fuité » à dessein, sous le titre tapageur : « l’inquiétant virage radical des activistes écologistes ».

Cette étrange habitude des « services de sécurité » français de communiquer, sans en avoir l’air, sur leurs intentions, sonne une fois encore comme un test en vue d’une nouvelle salve répressive. 

Un test qui s’adresse en réalité à chacun.e d’entre nous, qui avons participé, d’une manière ou d’une autre, aux luttes écologistes des dernières années. 

Ce « virage radical » des écolos serait donc le fait des manœuvres cachées d’un regroupement d’« ultra-gauche » récemment converti à la cause écologiste, sournoisement dissimulé sous l’enseigne « Les Soulèvements de la Terre », et non le signe de la radicalité de la situation dans laquelle nous sommes toutes et tous prises jusqu’au cou.

Lire cette tribune

 


© AMBE

Contaminés de tous les pays, unissez-vous !

Le combat contre la politique nucléaire-atomique est une action de légitime défense.
L'impératif de protection de la société n'est ni de droite, ni de gauche,
ni technophobe, ni rétrograde, ni libéral, ni socialiste : il est vital et universel.
Il faut détruire les machines nucléaires qui nous tuent et congédier les chefs d'État qui nous trahissent.